Enrico Macias en concert à Montréal – 21 juin 2016
De nos envoyées spéciales à Montréal : Lisette L et Louise C
Enrico Macias était en tournée dans la belle province de Québec pour trois concerts exceptionnels en cette fin de juin 2016.
Et le 21 juin, c’est dans la très belle salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts à Montréal qu’il avait donné rendez-vous à son public.
Les fans s’étaient réunis bien avant le début du concert, certains en provenance des USA, heureux de se retrouver à nouveau pour ces moments tant attendus. Trois années d’attente, c’est long.
Et c’est une salle comble, bruissant de ses 3000 spectateurs, qui à 20 heures, attendait avec fébrilité le début de la fête.
La première partie était assurée par une jeune femme qui ne nous est pas inconnue, Amélie Hall. Souvenez-vous, en 2010, elle avait déjà chanté au Québec avec Enrico, interprétant en duo avec lui « Dis-moi ce qui ne va pas ». Cette fois ci, c’est, seule, qu’elle est entrée en scène avec sa guitare pour chanter quatre de ses compositions.
Puis le moment tant attendu est arrivé. Les musiciens sont entrés sur la scène, ont gagné leur place. La mandole d’Abdenour a attaqué les premières notes de l’introduction, rapidement suivie par les autres instruments, et les premières phrases de Koum Tara ont raisonné dans la salle. C’est alors sous un tonnerre d’applaudissement, au milieu des youyous, qu’Enrico, souriant et auréolé de ses belles boucles blanches, a fait son apparition sur la scène pour lancer la fête maciasienne.
Et c’est une fête mémorable qu’ont pu vivre les Québécois. Enrico leur a offert un très beau récital durant deux heures, composé de ses anciens succès et aussi de chansons de son nouvel album.
Mais il avait aussi prévu de belles surprises pour son public d’outre Atlantique.
En premier lieu, deux beaux duos : l’un avec Liane Foly sur « mon cœur d’attache », et l’autre avec son grand ami Gérard Darmon sur « Sans voir le jour ».
Puis ce fut au tour de Bruno Bongarçon, le fidèle guitariste et chef d’orchestre dont c’était l’anniversaire, d’être mis à l’honneur. Enrico lui a fait la surprise d’interpréter « Alma del sol », le morceau de guitare qu’ils ont composé ensemble pour son dernier album, un moment privilégié et une grande première en public.
Et enfin, c’est un moment de grande émotion qu’ont vécu les 3000 spectateurs avec l’entrée en scène de Symon, le petit fils d’Enrico. Comme en Israel, accompagné à la guitare par son grand-père, il a chanté Vahi Sheamda. Puis tous deux ont fait le cadeau aux Montréalais d’un très beau duo sur « Oh guitare, guitare ». Et une fois encore, Symon a reçu une ovation. Gageons que ce sont les prémices de très beaux succès à venir.
Totalement conquis dès les premiers instants de cette soirée, le public québécois a été formidable, répondant à toutes les invites du chanteur pour lancer les youyous, les Oles et les aie, aie, aie attendus par l’artiste. Ce fut, une fois encore, une belle communion comme les affectionnent Enrico et tous ses fans, un bel exemple de fraternité qu’il a été donné de vivre en cette soirée à la Place des Arts. Une ambiance qui vous fait planer longtemps sur un petit nuage hors du temps et ne vous laisse qu’une envie, revivre très vite une telle soirée au rythme des accents orientaux et de la voix chaude d’Enrico.
Bravo et merci Enrico
Revenez quand vous le voulez
Liste des chansons
Koum Tara
Melisa
Adieu mon pays
Le voyage
Aux talons de ses souliers
Dis moi ce qui ne va pas
Pour toutes ces raisons je t’aime
Les gens du nord
Paris tu m’as pris dans tes bras
Mon cœur d’attache (avec Liane Foly)
Sans voir le jour (avec Gérard Darmon)
Aie, aie aie je t’aime
Chanter pour toi
Noel à Jerusalem
A la grâce de Dieu
Un berger vient de tomber
Les filles de mon pays
Anniversaire de Bruno et Kamel
Alma del sol (avec Bruno Bongarçon)
Solenzara
Le violon de mon père
Vahi Sheamda par Symon accompagné d’Enrico
Oh guitare, guitare – Duo Symon /Enrico
Medley arabo andalou
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Beyrouth
Medley hebreu
merci beaucoup Lisette et Louise et Martine
MERCI infiniment chère Martine !