Enrico Macias : « Lyon est une ville très importante dans ma carrière »

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Le chantre de la musique arabo-andalouse est de retour à Lyon pour un concert dominical à la Bourse du Travail.

« Allô, c’est Enrico ». Avec un tel accent et une voix aussi chaleureuse, le chanteur n’a pas besoin de préciser son patronyme. Enrico Macias appelle depuis sa maison dans le sud, pour parler de son concert de dimanche à la Bourse du Travail.

Comment fait-on pour choisir un répertoire de scène, quand on a autant de chansons ?

Ah, c’est assez difficile. J’ai un peu l’impression d’être le sélectionneur de l’équipe de France. En fait, je les choisis en fonction de mon humeur, de mes envies, et je calcule pour que ça fasse entre une heure trois quart et deux heures…

Il y en a quand même que vous êtes obligé de chanter, non ?

Oui, il y a des incontournables : « Les Gens du Nord », « Adieu Mon Pays », « Aux Talons de ses Souliers »… Ces chansons, je ne peux pas y échapper, ce sont les fondations de ma carrière et de mon répertoire.

C’est un exercice obligé ?

En enregistrant mon album de duos il y a trois ans, on a retravaillé tous les arrangements. Ça leur a donné une nouvelle jeunesse ! Et ça nous a donné un nouveau plaisir à les chanter.

On vous connaît comme le chanteur de la musique arabo-andalouse. Est-ce que vous aimez aussi d’autres musiques ?

Bien sûr, j’aime beaucoup de musiques. Mais je suis né dans la musique arabo-andalouse. Mon père était violoniste dans l’orchestre de Cheikh Raymond, qui, plus tard, est devenu mon beau-père. Notre famille est constituée de musiciens depuis des générations. Nos ancêtres étaient déjà des musiciens quand on était encore en Andalousie.

Alors, pour répondre à votre question, j’adore la musique tzigane, ou le flamenco. J’adore les folklores, en fait.

Pourquoi les folklores ?

C’est la musique des origines. Même la musique classique s’est inspiré des folklores.

Par exemple, les berceuses que chantent les mères depuis la nuit des temps, ce sont les musiques de la terre.

Elles viennent des gens, de leur cœur.

Jouer à Lyon, ça vous rappelle des souvenirs ?

Oh oui, je me souviens de mon premier concert, aux Célestins. On m’avait dit que les Lyonnais étaient froids et distants et je me suis retrouvé devant une salle avec une ambiance explosive ! C’était la première fois que je voyais ça.

Ensuite, vous êtes revenus souvent…

Oui, j’ai beaucoup chanté au Palais d’hiver. J’adorais travailler avec le directeur, Roger Lamour. On était tellement bien accueillis. Lyon est devenue une ville très importante dans ma carrière, autant que Paris et Marseille. Je suis comme le train PLM !

Ce dimanche 14 juin à 18 heures

à la Bourse du Travail, 205, place Guichard, Lyon 3e. De 31 à 43 €.

Recueilli par T. M.

Le Propres : http://www.leprogres.fr/sortir/2015/06/13/enrico-macias-lyon-est-une-ville-tres-importante-dans-ma-carriere

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