Enrico tout simplement
De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun
Pour cet ultime rendez-vous de la tournée israélienne 2018, Enrico a été à la rencontre de la plus grande communauté française basée en
Israël, à Netanya.
Plus qu’un rendez-vous, c’est un cadeau qu’il leur a offert en se produisant dans l’amphithéâtre face à la mer.
Lorsque vous vous promenez sur le kikar haatsmaout (place de l’indépendance), lieu symbolique où se retrouvent les résidents de Netanya, vous ne pouvez pas faire autrement que d’entendre le
spectacle. Donc, au-delà des 1000 privilégiés qui avaient leurs places, c’est toute la population de cette très célèbre station balnéaire qui a pu profiter du spectacle.
1/3 de la population de Netanya est issue de l’alya (montée en Israël) française. Mais il y a au minimum 1 personne sur 2 qui parle français car les autres, ceux venus dès 1948 ou 1962, viennent, pour la plupart, de Tunisie ou d’Algérie.
Alors dire que la fête fût belle, joyeuse, chaleureuse ne pourrait pas décrire l’intensité du bonheur ressenti par ce public qui, bien que déjà tout acquis, est reparti envoûté.
Les hommes ont chanté, les femmes ont dansé, madame la maire, Myriam Feirberg, a présenté Enrico comme étant unique, et pourtant elle en « a
vu défiler des chanteurs sur cette scène ». Mais toutes les belles choses doivent avoir une fin. Après le final légendaire composé de l’Oriental et de El Porompompero, qui me donne toujours un serrement de cœur lorsque je l’entends car cela indique que l’on va devoir se quitter, il a fallu partir et ce fût le moment des au-revoir.
Je voudrais une nouvelle fois remercier tous les protagonistes.
Pour commencer :
– Yoav Zemach qui a permis tout cela
– La Symphonette Orchestra Raananna et ses 2 chefs, Keren et David, qui bien que différents sont tous deux très chaleureux et sympathiques.
– « Nos » musiciens : Kamel, Bruno, Thierry, Serge, Karim, Amar et Abdenour et Nos » techniciens : Jean-Pierre et Jeff. Je souhaite leur dire merci pour leur façon de soutenir notre chanteur préféré, mais aussi pour l’accueil qu’ils me réservent à chaque fois. C’est un véritable bonheur que de les côtoyer.
– À Lionel Teboul et à Jean-Claude Ghrenassia pour leurs arrangements sublimes qui ont donné une sonorité nouvelle à ce spectacle. Là aussi, un merci personnel à Jean-Claude pour toujours me donner le sentimentd’être en famille.
– À Symon, qui au-delà de son talent artistique que j’ai déjà décrit, est toujours auprès de son grand-père et veille sur lui. Comme dirait Enrico « hazak oubarouh » (bien que ce soit intraduisible, cela veut dire littéralement : fort et béni).
– Un merci à l’ensemble du public et tout particulièrement aux fans, que nous les croisions régulièrement ou occasionnellement, les moments que nous vivons ensemble font de nous des personnes gâtées par ce en quoi chacun croit. Une pensée particulièrement pour Michael avec qui nous passons toujours de très bons moments.
– et bien sûr un très très grand merci à Enrico pour tout le bonheur qu’il nous donne chaque jour. Et à titre personnel, merci d’être entré dans ma vie alors que je n’étais qu’une enfant, d’être toujours là aujourd’hui et de me permettre de partager quelques moments privilégiés en me donnant la sensation de faire partie de l’équipe.
Hazak ou Barouh