Katalin Robert, Fan hongroise d’Enrico
Si internet est souvent décrié pour ses effets néfastes sur les relations humaines, en ce qui me concerne, je considère que c’est une puissante et inépuisable source de connaissance et de lien entre les peuples.
J’ai fait sur la toile nombre de rencontres fabuleuses à travers le monde qu’il m’a été donné ou qu’il me sera donné de concrétiser par la suite au cours de mes voyages.
Pour un certain nombre d’entre nous, nous pensions qu’il n’existait en Hongrie qu’une seule fan d’Enrico : Katalin Acs. Grâce aux hasards du net, et à Katalin, nous avons le plaisir d’en accueillir une seconde qui nous fait le plaisir de se présenter.
Bienvenue parmi les fans d’Enrico Macias, et au plaisir de nous rencontrer peut être un jour
Merci à Katalin Acs pour la traduction en Français mais, pour avoir échangé un peu avec notre nouvelle amie, je crois qu’elle est trop modeste, et qu’elle parle et écrit encore parfaitement le Français.
C’est un grand honneur et bonheur pour moi que Martine Lafit m’ait demandé de me présenter ici et je la remercie pour cette possibilité.
Je travaille actuellement pour un magazine d’art de qualité „KONTRASZT” qui paraît sur Facebook.
Ce magazine a été créé cette année par la poète hongroise Mária Pethes.
La raison de ma présentation ici est que j’ai écrit deux articles dans ce magazine: l’un était consacré à „Enrico Macias”, et le second porte sur les expériences de sa fidèle fan hongroise, Katalin Ács.
Je vis en Hongrie, près de Budapest, à Budakeszi. Une partie de ma famille s’est installée en France, c’est pourquoi j’ai visité plusieurs fois ce pays. En 1968, j’y ai passé 4 mois. J’ai appris le français au lycée et, à l’époque, je parlais très bien cette belle langue. Malheureusement, cette connaissance s’est maintenant envolée. Depuis que les docteurs m’ont également guérie d’une grave maladie à Paris en 1968, je considère la France comme mon deuxième pays. J’aime le pays, son histoire, sa culture et son ambiance.
Pour me présenter un peu plus, je travaille depuis des décennies comme informaticienne. Je joue de la guitare et aussi de l’accordéon depuis mon enfance. Pour moi, la musique est mon premier moyen d’expression.
En 1968, j’ai pu voir Aznavour à l’Olympia et c’était une grande expérience de ma vie. J’ai connu beaucoup de chanteurs mais, malheureusement, pas Enrico Macias. Cela s’est produit des décennies plus tard.
Il y a une dizaine d’années, un ami roumain bien informé m’a envoyé un de ses enregistrements de Youtube. Il m’a fascinée. J’ai commencé à collectionner ses chansons et cette passion continue encore aujourd’hui. Malheureusement, il n’est pas venu en Hongrie. Ici, presque personne ne le connaît. Je ne voyage plus donc je ne l’ai pas entendu en live. Pourtant, je l’ai connu grâce à Internet.
Je le respecte en tant qu’homme, en tant que combattant de la paix. Je le respecte aussi en tant que chanteur et musicien. Je trouve que son style est unique. Il y a quelque chose d’infiniment touchant dans l’immédiateté de l’Orient, la façon dont il entre en contact avec le public, comment il les écoute, communique avec eux par ses gestes, par sa musique, comment il leur parle. Son style musical est sans pareil car il mélange les styles musicaux apportés d’Algérie avec le monde de la chanson française. Il m’a étonnée par le nombre de langues dans lesquelles il chante. Il représente la réconciliation judéo-arabe.
Je regrette qu’il soit devenu un exilé de sa patrie bien-aimée, mais je suis heureuse que la France l’ait accepté, lui donnant une nouvelle patrie. Je crois qu’il la remercie souvent.
Je veux dire enfin quel grand bonheur pour moi, suite à la publication de mon article, que les fans hongrois d’Enrico m’aient retrouvée et qu’il m’ait été révélé qu’il y avait encore des gens qui le connaissent et l’aiment! Je sens que je suis aussi une partie du club des fans !
Enfin, je remercie Katalin Ács qui a traduit ma présentation. Je n’ai pas osé entreprendre d’écrire en français.
Je souhaite la bienvenue aux lecteurs du site d’ici, de la Hongrie!
Vous pouvez retrouver les deux articles cités en cliquant sur les liens ci-dessous :
ENRICO MACIAS
KATALIN ACS
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