L’envoutant Enrico Macias
Une collaboration de Gisèle Bellerose
19 novembre 2009 (QIM) –
Dans le cadre d’une brève tournée québécoise amorcée au Saguenay, suivie d’un passage à Sherbrooke, Enrico Macias s’arrétait au Grand Théâtre de Québec, le vendredi 6 novembre, avant de poursuivre vers Montréal et Gatineau. La prestation a débuté avec « Juif espagnol » dont il modifiera quelques mots en finale pour « Juif québécois ». Dès la seconde pièce, le public est conquis car incapable de résister à un tel tsunami d’amour, de joie et de gentillesse.
Côté répertoire, cet auteur-compositeur-interprète ayant écrit plus de 700 chansons en carrière, a présenté intelligemment les nouvelles ballades de son dernier opus « La vie populaire », paru en 2006, entremêlées de ses incontournables avec en prime une incursion dans la musique classique arabo-andalouse. Défileront alors pour n’en nommer que quelques-unes, « Je suis resté fidèle », « Noël à Jérusalem », « Pour toutes ces raisons je t’aime », composée pour Suzy, son épouse, « Dis-moi ce qui ne va pas », « Le mendiant de l’amour » et autres mélodies qu’on écoute religieusement ou qu’on fredonne avec lui.
Le point culminant a été son cri du coeur « je vous aime » lancé avant de quitter la scène. En rappel, il offrira la sublime « Enfants de tous pays » chantée a cappella, sans micro et sans musicien, en insistant bien sur chacun des mots chargé de sens. J’ai rarement vu une star recevoir autant d’ovations debout en une même soirée.
Habile guitariste, ce fils de violoniste et petit-fils de flûtiste s’est entouré de sept talentueux musiciens dont deux guitaristes, un percussionniste, un batteur, un accordéoniste, un contrebassiste et un violoniste oriental. Ce spectacle d’une durée de près de deux heures s’est déroulé sans pause devant un public composé majoritairement de baby-boomers. Des éclairages judicieusement harmonisés aux rythmes des chansons ont contribué à créer une ambiance intimiste ou festive. Cette prestation fort bien rodée m’a permis de découvrir un homme passionné de musique et des gens. Il a interprété « Les millionnaires du dimanche » au parterre parmi les spectateurs, en prenant le temps de serrer des mains et de les saluer chaleureusement.
Enrico Macias, apôtre du dialogue entre les peuples, est un artiste qu’on doit voir au moins une fois dans sa vie. Il est rayonnant malgré ses 70 ans qu’il ne fait pas, et en dépit de lourdes épreuves récentes (notamment le décès de son épouse après 47 ans de vie commune) dont il ne dira mot afin de ne pas assombrir la soirée. La musique et l’amour des gens étant les seules choses qui apaisent sa douleur, il a choisi de poursuivre son travail d’ambassadeur de la paix universelle et de continuer à chanter « Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries, semez l’amour et puis donnez la vie ». Chapeau et merci beaucoup Monsieur Gaston Ghrenassia, alias Enrico Macias.
Côté répertoire, cet auteur-compositeur-interprète ayant écrit plus de 700 chansons en carrière, a présenté intelligemment les nouvelles ballades de son dernier opus « La vie populaire », paru en 2006, entremêlées de ses incontournables avec en prime une incursion dans la musique classique arabo-andalouse. Défileront alors pour n’en nommer que quelques-unes, « Je suis resté fidèle », « Noël à Jérusalem », « Pour toutes ces raisons je t’aime », composée pour Suzy, son épouse, « Dis-moi ce qui ne va pas », « Le mendiant de l’amour » et autres mélodies qu’on écoute religieusement ou qu’on fredonne avec lui.
Le point culminant a été son cri du coeur « je vous aime » lancé avant de quitter la scène. En rappel, il offrira la sublime « Enfants de tous pays » chantée a cappella, sans micro et sans musicien, en insistant bien sur chacun des mots chargé de sens. J’ai rarement vu une star recevoir autant d’ovations debout en une même soirée.
Habile guitariste, ce fils de violoniste et petit-fils de flûtiste s’est entouré de sept talentueux musiciens dont deux guitaristes, un percussionniste, un batteur, un accordéoniste, un contrebassiste et un violoniste oriental. Ce spectacle d’une durée de près de deux heures s’est déroulé sans pause devant un public composé majoritairement de baby-boomers. Des éclairages judicieusement harmonisés aux rythmes des chansons ont contribué à créer une ambiance intimiste ou festive. Cette prestation fort bien rodée m’a permis de découvrir un homme passionné de musique et des gens. Il a interprété « Les millionnaires du dimanche » au parterre parmi les spectateurs, en prenant le temps de serrer des mains et de les saluer chaleureusement.
Enrico Macias, apôtre du dialogue entre les peuples, est un artiste qu’on doit voir au moins une fois dans sa vie. Il est rayonnant malgré ses 70 ans qu’il ne fait pas, et en dépit de lourdes épreuves récentes (notamment le décès de son épouse après 47 ans de vie commune) dont il ne dira mot afin de ne pas assombrir la soirée. La musique et l’amour des gens étant les seules choses qui apaisent sa douleur, il a choisi de poursuivre son travail d’ambassadeur de la paix universelle et de continuer à chanter « Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries, semez l’amour et puis donnez la vie ». Chapeau et merci beaucoup Monsieur Gaston Ghrenassia, alias Enrico Macias.
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