Shalom Jérusalem
Le dernier concert de la tournée israélienne 2023 se tenait au théâtre de Jérusalem et ce fut encore une magnifique fête devant un public chaleureux et enthousiaste. L’ambiance était magnifique et le public complètement conquis.
En remerciement, Enrico lui a réservé quelques surprises impromptues pour ce dernier soir.
Depuis quelques mois, Kamel Labbaci utilise sur scène un oud électrique à la sonorité un peu différente de celle du oud traditionnel. Ce oud faisait, en quelque sorte et si je puis m’exprimer ainsi, de l’œil a Enrico depuis quelques concerts et l’envie d’en faire résonner les cordes sur scène le tenaillait.
Quand le maître veut, il finit toujours par obtenir gain de cause. Et c’est à Jérusalem qu’il s’est emparé de l’instrument posé à côté de Kamel pour offrir un petit récital aux côtés de son violoniste et d’Amar durant le medley arabo andalou. Ce fut un moment de pur bonheur pour tous et nous nous sommes évadés pour quelques minutes, là-bas, sur le rocher de Constantine pour un kiff musical.
Autre surprise en fin de concert : devant les rappels chaleureux et insistants du public qui mettait toute son énergie pour ne pas laisser sortir de scène Enrico, ce dernier leur a offert en exclusivité « Yerushalaim Shel zahav », cadeau oh combien apprécié par l’assemblée et reprise en chœur par tous.
Alors que les cœurs se serrent de devoir se séparer après de si beaux moments de fête, que retiendrons nous de cette tournée ?
D’abord et avant tout, l’amour profond et touchant du public israélien pour Enrico, amour construit sur des racines communes, une histoire et une culture partagées. Ces liens spéciaux entre le chanteur et son public, nous vous en avons souvent parlé mais, en Israël, il est presque palpable et envahit l’espace à chaque concert.
Un des moments forts du spectacle a été incontestablement « Al Kol Ele ». Entendre la salle entière chanter l’intégralité de cette très belle chanson à l’unisson avec le chanteur était saisissant et cette ferveur, accompagnée et soutenue par une interprétation grandiose de l’orchestre, nous a donné les mêmes frissons et une intense émotion à chaque fois. Les centaines de petites lumières illuminant l’obscurité de la salle ajoutait un effet magique à ce moment.
Pour avoir moi-même vécu ces moments, je suis aussi toujours touchée et émerveillée par toutes ces mains qui se tendent vers l’artiste dans l’espoir fou d’avoir la chance de le toucher, de lui serrer la main. Et chacun de vouloir lui glisser que, comme lui il est né à Constantine, ou qu’il l’a rencontré il y a très longtemps ici ou ailleurs, ou qu’il a enfin réalisé aujourd’hui son rêve le plus cher : « … le voir sur scène ». Tous ces gens considèrent Enrico comme un membre de leur famille et l’approche sans crainte comme un ami connu et reconnu.
Un autre moment d’émotion m’a été donné de vivre à Jérusalem. Un vieux monsieur assistait, à côté de moi, au concert, assis sur son fauteuil roulant. Nos regards se sont croisés à plusieurs reprises dans la pénombre et ses yeux scintillaient de bonheur. Alors quel beau moment, à l’instant du « mendiant de l’amour », de le voir, tout seul, sans aucune assistance, s’accrocher aux barrières devant lui pour se dresser sur ses jambes et danser à l’unisson de tous ceux qui étaient devant la scène.
Il est beau le pouvoir de la musique et de la voix chaude d’Enrico.
Je ne terminerai pas ces lignes sans parler aussi du bonheur et du sourire illuminant le visage d’Enrico face à ce public massé devant la scène pour chanter et danser avec lui, l’acclamant avec tant de ferveur :
« Enrico ! Enrico ! Enrico ! …………… »
On aimerait que ces instants durent toujours pour lui et pour nous. En tout cas, ils resteront éternellement gravés dans nos mémoires.
Le temps passe vite, trop vite, et ces 6 concerts se sont envolés à la vitesse de l’éclair mais ils nous ont offert tant d’émotions et de bonheur qu’il nous faut remercier en premier lieu Jean Claude Ghrenassia, le fils d’Enrico, qui a construit le spectacle avec son papa et qui en a réalisé tous les arrangements.
Et puis, nous voulons aussi remercier Yoav Zemach, le producteur israélien qui organise toujours ces tournées d’une main de maître et ne ménage pas sa peine pour que cette tournée soit un succès. Il a repris la suite de son père Shmulik Zemach, producteur israélien historique d’Enrico Macias, avec maestria.
Nous n’oublions pas les musiciens et les techniciens qui ont accompagné Enrico durant ces 6 concerts mais nous allons cette fois leur réserver un article à venir dans les jours prochains afin que nous puissions vous les présenter comme ils le méritent. Ce n’est pas moi, c’est Enrico lui-même qui le dit
Je veux remercier tous les Israéliens qui nous ont accueillis avec beaucoup de chaleur, d’attention et de gentillesse
Reste Enrico
Je veux avant tout lui dire BRAVO !!! Son énergie, sa volonté de donner tant de bonheur et d’amour à chacun sur toutes les scènes du monde est, après tant d’années, remarquable.
Et ensuite je veux lui dire MERCI mille fois pour tous ces moments de fête hors du temps. On voudrait que ça ne s’arrête jamais.
Il manquait plus que moi,pour que la fête soit complète ❤️
Bravo très bel article cousine.
Surpris d ‘apprendre qu’Enrico a joué sur le oud électrique ou électronique de Kamel.
J aurais aimé voir çà.
Encore bravo aux techniciens,musiciens et au public.
Sans oublier toi Martine qui a partagé ces moments.
Bon bien sûr, bravo à notre chanteur préféré.
Kdi.
Que ca ne s arrete jamais !
Merci beaucoup de partager avec nous ces merveilleux moments de bonheur, de nous tenir au courant avec ce periple de notre cher Enrico Macias.
La presence d Enrico est une fete en soi, un evenement pour une vie toute entiere !
Merci du fond du coeur Enrico, ses musiciens, ses collaborateurs, les organisateurs et le public – tous au superlatif ! Un grand merci et un grand bravo , the champs !
Félicitations et bravo Enrico pour ces magnifiques concerts, quel bonheur de voir l’énergie et le professionnalisme que vous donnez à votre public à chaque soirée. Il me tarde de venir à L’Olympia l’année prochaine.