Une fest-noz aux consonances orientales

De notre envoyée spéciale et amie Muriel Meimoun

Après 2 concerts à guichets fermés à l’Olympia, soit 4.000 personnes venues des quatre coins du monde pour écouter le maestro qui était accompagné d’un orchestre composé de 19 musiciens et 3 choristes dans un décor somptueux pensé par une véritable artiste, la sobriété du concert intimiste qui s’est tenu hier soir à Saint-Grégoire avec 5 musiciens devant une salle quasi pleine de 850 purs bretons, offrait un contraste frappant ; le faste de l’un face à la simplicité de l’autre. Ce que j’en retiens, c’est que l’homme qui est sur scène se donne avec autant d’amour, de joie et d’énergie à l’un comme à l’autre.

Le public breton ne s’y est pas trompé, il était donc là au rendez-vous fixé. Tout aussi chaleureux que les Gens du Nord ou ceux poussés par le Vent du Sud, il a accueilli Enrico sans pudeur et avec une passion débordante de 60 ans d’un amour partagé.

Comme partout ailleurs, mais curieusement ou pas… on s’y attend moins d’un public élevé au son du biniou ; celui-ci s’est levé pour faire la fête et danser dès les premières notes de « ya rayah » pour ne plus quitter le devant de la scène jusqu’aux dernières notes de « El porompompero ».

Avant cela, il avait bien sûr repris en chœur les standards du répertoire d’Enrico d’« aux talons de ses souliers » au « violon de mon père », 2 chansons nostalgiques d’un temps révolu mais toujours présent dans nos âmes, en passant par « oh guitare », « les filles de mon pays », « juif espagnol », « Noël à Jérusalem » et tant d’autres, pour finir par faire la fête à l’oriental qui nous est si cher. Nos amis bretons, au cœur tendre comme le bon beurre de là-bas, ont accompagné Enrico tout au long de son tour de chant.

Vous allez dire que je radote ou que je mens, mais une fois de plus le ciel mitigé, indécis, que j’ai trouvé en arrivant à Rennes est définitivement passé au beau à la sortie du concert et est encore présent ce matin. La magie maciasienne a encore frappé.

Une fois de plus, je me dois de remercier les techniciens de l’ombre sans qui rien ne serait possible. Merci aux musiciens présents et passés qui, même s’ils ne sont plus sur scène, suivent et aiment le boss. Un merci particulier à Karim qui ne manque aucune de nos publications et commente celles-ci avec tout l’amour qu’il porte à un homme qui l’a accompagné, comme nous tous, depuis sa plus tendre enfance.

Merci à toute l’équipe de Backstage Évent, dont Greg, Daniel et Véronique, la magicienne de la scène.

Merci à Jean-Claude et à Damien qui, avec tout l’amour qu’ils portent à Enrico, programment et organisent ces rendez-vous. Quoi de plus normal pour un fils envers son père me direz-vous. C’est vrai, encore que tous ne sont pas aussi dévoués. Dans la vie on ne peut donner que ce que l’on reçoit (dixit Enrico lors d’une émission qui est chère à mon cœur), et cette présence, cette attention de chaque instant, ne peuvent avoir vues le jour que grâce à ce que lui-même a reçu.

Quant à la foi et la fidélité de Damien, elles n’ont d’égales que son amour pour l’homme et l’artiste.

Pour finir, MERCI à Enrico d’être l’homme que vous êtes. De ne jamais dévier de vos principes et de vos croyances.

Alors, grâce à eux tous, retrouvons-nous nombreux à Lyon où nous débarquerons le 6 juin, parallèlement aux commémorations du 80ème anniversaire d’un autre débarquement sans lequel nous ne serions peut-être, certainement, pas là pour que la fête continue malgré tous les obstacles sur la voie de l’amour, du partage et du respect mutuel.

1 Comment on “Une fest-noz aux consonances orientales

  1. Excellent article !
    Bravo et merci de ma part aussi au public breton , au producteur, aux musiciens, a tous les collaborateurs !
    Chose sure – la magie maciassienne a frappe de nouveau ! Merci d exister, Enrico Macias , on vous aime !

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