Alors qu’il s’apprête à fêter ses 50 ans de carrière, Enrico Macias revient dans les bacs le 7 mars avec un tout nouvel album, le quinzième.

A l’occasion de son grand retour, après plus de quatre ans d’absence – il sortait en 2006 La Vie Populaire, puis une compilation live -, Michel Drucker lui a déroulé le tapis rouge de Vivement dimanche et a fait de lui son invité d’honneur pour l’émission diffusée ce dimanche 6 mars, qui a été enregistrée ce jeudi 3 mars, au Studio Gabriel. Bon nombre de ses amis sont venus lui rendre hommage sur le plateau de l’émission.

Dans Voyage d’une mélodie, disponible dans une luxueuse édition digipack, il invite son public à une promenade au coeur de la musique juive sépharade à travers quatorze chansons originales. Pour ce come-back, il s’offrira même l’Olympia durant quatre soirs consécutifs, du 24 au 27 mars. Mais cet album est surtout le premier depuis le terrible décès de son épouse, Suzy, survenu le 23 décembre 2008, des suites d’une longue maladie. Une douloureuse épreuve qu’a dû traverser le chanteur de 72 ans.

« J’ai souffert énormément de la disparition de ma femme. J’allais me recueillir très souvent sur sa tombe. C’est l’amour de ma famille et mes amis qui m’ont fait tenir le coup. Et non la musique. Je n’avais plus envie d’en faire », raconte-t-il dans le numéro de France-Soir daté du jeudi 3 mars. Il confie même dans les colonnes de Gala du mercredi 2 mars : « Après la mort de ma femme, je n’avais plus envie de rien, je traînais. C’est mon fils, Jean-Claude, qui a eu l’idée de cet album éclectique et multiculturel. »

Aujourd’hui, plus de trois ans après le décès, il est toujours dans l’optique de rester fidèle à celle qu’il a aimée pendant plus de soixante ans : « J’ai pour principe de ne jamais dire ‘jamais’… C’est sûr, je peux rencontrer une femme, vivre une aventure. Mais refaire ma vie, non, je ne crois pas… Suzy l’aurait voulu, elle me l’avait dit avant de partir. Du coup, si un jour je rencontre quelqu’un, je n’aurai pas remords : j’ai son aval », confie ensuite Enrico. Suzy a toujours été malade, même avant leur mariage et avoir des enfants était pour elle extrêmement dangereux. Pourtant, contre l’avis des médecins, elle lui a donné une fille Jocya et une garçon Jean-Claude, au péril de sa vie. C’était une épouse et une maman admirable.

Son actualité est aussi cinématographique puisqu’il tient de vrais rôles dans deux films bientôt sur les écrans : La vérité si je mens 3, signé Thomas Gilou – dont nous présentions les témoignages des acteurs hier -, et Bienvenue à bord, d’Eric Lavaine, aux côtés de Franck Dubosc , Valérie Lemercier et Gérard Darmon . « C’est comme une récréation. Sans prétention, je suis assez doué pour le cinéma. La caméra me stimule », poursuit le Mendiant de l’Amour.

On se souvient également qu’en 2006, à quelques mois des élections présidentilles de 2007, il apportait son soutien à Nicolas Sarkozy. Un choix qu’il ne semble pas regretter aujourd’hui puisqu’il se dit prêt à le renouveler : « Ma religion, c’est l’amitié, alors, je vous le dis : je m’engagerai pour Nicolas Sarkozy ! », conclut-il.

Voyage d’une mélodie Az / Universal Music – Sortie le 7 mars 16,50 euros.

Joachim Ohnona pour Pure People

Cinquante ans après ses débuts, Enrico Macias nous entraîne toujours dans son univers festif et chaleureux. Dimanche, il sera sur la scène du Palais de la Méditerranée de Nice pour nous présenter son dernier album : Voyage d’une mélodie. Un voyage musical à travers les musiques juives. Il y interprétera de vieux thèmes de la culture yiddish tout en leur apportant une touche de modernité. Cette partition commencera au Maghreb puis s’en ira du côté de l’Europe de l’Est. Bien entendu, Le mendiant de l’amour ne manquera pas de nous fredonner ses grands succès où fraternité et tolérance tiennent immanquablement la vedette. Entre sérénité et énergie, nostalgie et utopie, rythme et tendresse… ce tour de chant prônera une nouvelle fois les rencontres : entre les cultures, les musiques et plus largement les artistes du monde entier. Assurément les « laï laï laï », entonnées depuis des décennies aux quatre coins du monde, vont à nouveau enchanter le public azuréen.
Enrico Macias. Dimanche 6 mars, à 17 h 30. Casino du Palais de la Méditerranée. Tarif : 39 €. Rens. 04.92.14.68.00.

Article de Nice Matin

Le mot de Loriental : Je me permets de rajouter que samedi il est à Aix en Provence au Pasino