Socalled: pyjama party entre amis
«J’ai commencé il y a quelques mois et je ne peux plus m’arrêter!» confesse le musicien en riant. Socalled fait bon usage de cette étonnante passion sur la pochette de son plus récent CD, Sleepover. Celle-ci montre le DJ montréalais, paré de sa plus belle chemise de nuit, livrant une bataille d’oreillers à ses drôles de guignols. Le DJ insiste : aucun nounours n’a été maltraité durant la séance photo.
Socalled souligne aussi que ses marionnettes ne représentent pas les nombreux musiciens et chanteurs qui ont contribué à l’élaboration de l’opus. Car, comme tout bon album de Socalled, Sleepover compte plusieurs collaborateurs. Trente-quatre au total, incluant Chilly Gonzales, Fred Wesley, Sans Pression, Mighty Sparrow, Irving Fields, Roxanne Shante et, bien entendu, Katie Moore, sa muse-chanteuse.
«Les marionnettes sont mortes; les artistes, eux, sont vivants. Je ne suis pas leur agent de vie, je cherche juste à faire ressortir le meilleur de chacun d’eux», explique-t-il. À l’instar de sa brochette d’invités, Sleepover s’avère éclectique, alternant entre hip-hop (Work with What You Got), dance (l’excellente Richi), folk traditionnel (Springhill Mine Disaster), R’n’B (Kid Again) et soul (Beautiful). Offrant autant de collages sonores que les précédentes offrandes du chanteur, cette quatrième galette puise aussi dans la tradition klezmer, si chère à ce défenseur de la culture juive.
L’opus présente même quelques titres en français, dont UNLVD, sur lequel figure nul autre qu’Enrico Macias. L’icône française de la musique arabo-andalouse s’est jointe au projet après que son fils, un ingénieur de son, eut travaillé avec Socalled. «Je suis allé le voir à l’Olympia la veille de l’enregistrement, raconte le Québécois. Sur scène, il était formidable. Les gens étaient fous : ils connaissaient toutes les paroles. C’était un peu intimidant, mais en studio, il était super gentil et très ouvert. Ça s’est super bien passé. L’ambiance était cool et très relax.»
Quand on lui demande s’il envisage de réaliser un jour un album sans échantillonnage, Socalled hoche la tête. «Sampler, c’est comme mettre mes culottes : c’est le truc le plus normal qui soit. Ça me vient naturellement. Cela dit, j’y penserais peut-être pour un projet spécial. Étant donné que je joue du piano, je pourrais me débrouiller!»
C’est interessant de lire ce que vous avais ecris. surtout sur la musique du Kleizmer c’est super.
aimez vous la musique Espagnol q’Enrico chante d’elle ?celle de costa d’el sol ou j’habite est sur l’Andaluz la ou je vie c’est une merveille. Surtout Le Flamenco
Merci