Enrico Macias Montréal 2013Il marquera son cinquantième anniversaire par deux grands spectacles à la salle Wilfrid Pelletier de Place des Arts, les 1er et 2 juin 2013 avec le titre de son dernier album « Venez tous mes amis », en signe  d’amitié et d’amour pour ses fans.

Quitter sa maison, sa ville, son pays n’est pas si simple. C’est même très dur de se séparer ainsi de tous ce qu’on aime et de partir sans même avoir le temps de leur faire nos adieux.C’est ainsi qu’a commencé l’histoire de Gaston Ghrenaissia né le 11 décembre 1938 à Cirta, cette ville historique du roi numide Massinissa, devenue par la suite Constantine.
Enrico a passé toute son enfance dans cette ville qu’il adore et qui reste toujours ancrée dans son coeur. Il n’a jamais oublié les paysages paradisiaques qui l’ont vu naitre et grandir : ce pont splendide accroché aux rochers, les petites ruelles, le soleil éblouissant, la mer bleue et surtout la beauté des filles de son pays
Le petit Gaston Ghrenaissia est le  fils de Sylvain et de Suzane Zaouch, famille juive d’Algerie. Il a commencé  à chanter avec des amis gitans qui le surnommaient «Le petit Enrico», son futur prénom d’artiste.
D’abord Instituteur, en 1956, il rejoint l’orchestre de Cheikh Raymond qui deviendra son beau-père par la suite en épousant sa fille Suzy en 1962 avec laquelle il a eu 2 enfants : Joyca et Jean-Claude.
Suite à L’assassinat de son père en 1961 lors des tragiques évènements de la guerre d’Algérie, toute la famille Ghrenaissia quitte l’Algérie le 29 Juillet de cette même année, soit 11 mois avant l’indépendance.
Depuis Enrico Macias emporte toujours sa ville avec lui : «Aux talons des ses souliers»
Les rues des jours de marché piquantes et bariolées
Parfumées d’orange et de piment
Un régiment d’oliviers, bordé de citronniers avec une maison devant
Mes premières joies du cœur devant un champs de fleurs
Son marquées de roses et d’amitié
Quand j’évoque ces instants, je sens que mon accent
Revient comme il était avant…
Sa plus célèbre chanson : «J’ai quitté mon pays, j’ai quitté ma maison....»  a été composée durant cette traversée nostalgique de la Méditerranée.
Arrivé en France, Enrico se contente de petits boulots tout en se produisant dans les cabarets et réussit enfin à faire la première partie d’un concert de «Gilbert Bécaud», un grand artiste français.
En 1962, il passe pour la première fois à la télévision dans l’émission «Cinq colonnes à la Une» pour illustrer un reportage sur les rapatriés d’Algérie.
Son interprétation de «Adieu mon Pays» devient le symbole de l’exil des Pieds-Noirs.
Son premier album voit le jour en 1963 chez Pathé Marconi avec le titre phare : «Enfants de tous pays». Enrico adopte alors le pseudo d’Enrico Macias.
S’il a grandi dans la musique judéo-arabo-berbère, Enrico Macias se lance rapidement, dès son arrivée en France, dans des chansons de variétés.
Enrico garde toujours un espoir de revoir son pays, sa ville. Cet espoir a failli se concrétiser lors de la visite de Nicolas Sarkozy qu’il devait accompagner en Algérie. Malheureusement, un Ministre islamiste  a fait échouer ce retour de l’enfant prodige de Constantine.
Ambassadeur infatigable pour différentes organisations : ONU, UNESCO, Enrico Macias a toujours mené un combat pour la Paix. Reconnu internationalement, Enrico Macias reçoit le titre de chanteur de la Paix en 1980 de Kurt Waldhum, ancien secretaire general de l’ONU.
En 1985, il recoit la Légion d’honneur des mains du Premier Ministre Francais Laurent Fabius.
Enrico a fait la tournée de réconciliation pendant les accords égyptions entre Sadate et Bégin en 1978. En 2006, Il obtient une décoration du Ministére Israélien de la Défense.
Avec la perte de Sucy, son épouse et amie en 2008, Enrico Macias a traversé une période très dure.
Avec cinquante années de carrière, le riche répertoire d’Enrico  ne peut se résumer en quelques lignes ; néanmoins, nous essayerons de faire ressortir les périodes les plus saillantes de son itinéraire artistique :
1963 :  Sortie de son premier disque «Adieu mon pays ». Suivront de nombreux albums.
En 2000 : L’album «Expérience » signé par son fils, remixe les plus grands tubes du chanteur.
En 2003 : L’album «Oranges amères» propulse à nouveau l’artiste sur le devant de la scène.
Avec plus de 35 albums à succès, Enrico Macias reste l’artiste le plus populaire dans le monde.
Dans son dernier CD «Venez tous les amis» sorti en novembre 2012, Enrico Macias reprends toutes les chansons qui l’ont marqué telles que «L’Algérie», «Adieu mon pays», «Mon coeur d’attache», ….
Pour la joie des fans Québécois, il sera à Montréal pour la célébration de  50 ans d’amour, de partage, de nostalgie, 50 ans de chansons, 50 ans de passion.
Enrico Macias marquera son cinquantième anniversaire avec 2 grands spectacles programmés à Montréal  le 1er et le 2 juin 2013 à la salle Wilfrid Pelletier – Place des Arts à Montréal.
Soyons tous et toutes à ce grand rendez-vous de l’histoire pour redécouvrir la magie des chansons qui sortent du coeur telles que  :
Toi, la mer immense
Tu ne m’as pas dit
Que tu as la chance
De voir mon pays
Depuis mon absence
Où en est la vie?
Est-ce du silence
Ou bien de l´oubli?
Toi, la mer immense
Porte-moi l´écho
Des notes grinçantes
De mon vieux piano
Les oiseaux vont-ils toujours
Chercher les bateaux?
Ma maison va-t-elle toujours
Le soir, se regarder dans l´eau?
Toi, la mer immense
Si tu vas là-bas
Porte à mon enfance
Un peu de ma voix
Depuis mon absence
J´ai eu d´autres joies
Pourtant quand j´y pense
Je pleure bien des fois
On a beau se réfugier
Dans un autre port
On revit par la pensée
Longtemps ce que l´on croyait mort
Toi, la mer immense
Tu ne m´as pas dit
Que ton coeur balance
Entre deux pays
Tassadit Ould-Hamouda

DSC_3719Ce n’est pas la première fois qu’Enrico Macias chante dans une salle portant son nom. Il en existait déjà 4 à travers la France mais hier, c’est la salle du Pasino de la Grande Motte qu’il inaugurait.
En présence de la presse, entouré de la chaleur toute familiale de ses fans, accompagné de monsieur le maire de la Grande Motte, Stéphan Rossignol, Enrico Macias s’est dit très ému et honoré de pouvoir ainsi laisser son nom à la postérité. Et c’ est un sourire radieux qui illuminait son visage lorsque monsieur le maire a coupé le ruban rouge avant de le lui remettre. Une cérémonie empreinte de simplicité et du soleil de l’amitié, l’image même d’Enrico.
Le temps de laisser l’artiste se préparer et la salle a enfin ouvert ses portes pour laisser entrer par petits groupes, amis et familles, venus retrouver l’ambiance qu’ils affectionnent tout particulièrement.

Et malgré la pluie diluvienne, le froid et la grisaille qui sévissaient dehors, c’est toute la chaleur de la méditerranée qui a réchauffé La Grande Motte hier soir.
Tel un rayon de soleil, une fois les musiciens installés et l’intro musicale entonnée, l’entrée d’Enrico Macias a illuminé la scène et déclenché une clameur et les premiers youyous.
Rappelant qu’il était en passe de fêter ses 51 ans de carrière, Enrico a commencé son tour de chant en retraçant les grandes lignes de sa vie en chansons : d’abord le violon de son père qui l’a bercé dès sa venue au monde et sa guitare qui l’a accompagné dès sa jeunesse. Puis ce fut « Adieu mon pays » avant que Paris le prenne dans ses bras.
Ces grandes étapes d’une vie riche en épreuves mais aussi en joies posées, la fête peut commencer.
Vous les femmes, Quand les femmes dansent, Un berger vient de tomber, le grand pardon, Adio Kerida, les filles de mon pays ……….. les succès se sont enchainés et l’ambiance montait d’un cran à chaque nouveau refrain.
DSC_3747Il est toujours surprenant où que l’on soit en France ou dans le monde de voir partout le public faire une telle fête à cet artiste et réagir partout avec le même entrain aux sons si particuliers de la voix et de la guitare de leur chanteur préféré. Quelle magie anime donc cet homme et sa lampe d’Aladin ?  Et les vigiles ont beau essayer de faire écran pendant un temps devant la scène, il arrive toujours un moment où ils se trouvent débordés. Les premières notes des succès de la musique arabo andalouses sont en général l’ultime signal annonçant la fête au pied de la scène et le temps de danser et chanter avec Enrico et tous ses musiciens.
Hier soir n’a pas fait exception et Enrico a véritablement mis le feu au Pasino de la Grande Motte, mettant au coeur de tous les spectateurs le soleil et la chaleur qu’ils n’avaient pas dehors, un Enrico en très grande forme qui a emporté ses musiciens dans un rythme endiablé jusqu’aux dernières notes de la soirée.
Un beau spectacle, un public merveilleux et un artiste toujours aussi rayonnant et chaleureux
Merci Enrico, merci à tous ses musiciens et merci au Pasino de La Grande Motte pour nous avoir offert un tel moment de bonheur

 

 

la-grande-motte-enrico-macias-baptise-sa-salle-de-spectacle_556499_510x255MM. Rossignol et Macias inaugurent la salle. (J. N. )    

La cinquième salle Enrico-Macias a été inaugurée au Pasino !

Et de cinq ! Enrico Macias a inauguré samedi en début de soirée à La Grande-Motte la cinquième salle de spectacles portant son nom au coeur des Pasinos du Groupe Partouche. Accompagné du maire Stéphan Rossignol, le chanteur populaire, fort de 51 ans de carrière, a dévoilé la plaque et coupé le ruban, lors d’un moment de convivialité.

A chaque Pasino, sa salle Macias !

« Chaque fois qu’Isidore Partouche a construit un Pasino, il a tenu sa parole en baptisant la salle de spectacle de mon nom. Je suis très surpris et très touché. Je resterai dans les mémoires, cela veut dire que j’aurai marqué mon passage », disait Enrico Macias. Entre une pause photo et un bisou à ses plus grandes admiratrices, Enrico Macias, déjà venu plusieurs fois dans la région, a parlé de ses amitiés avec l’ancien Président Nicolas Sarkozy : « Je considère que c’était l’homme de la situation pour régler les problèmes de la France, même si ce n’est pas mon idéologie politique. Il ne m’a jamais déçu et a toujours tenu ses promesses. Je le vois encore régulièrement. »

La pluie s’est arrêtée

Ce discours ne pouvait que plaire à Stéphan Rossignol, maire UMP de la cité balnéaire : « Il a toujours soutenu Nicolas Sarkozy, dans les bons et les mauvais moments. Pour Enrico, l’amitié n’est pas un vain mot. » Restait alors à Enrico Macias a monté sur scène : « Dès que je vais commencer à chanter, il ne pleuvra plus », plaisantait-il. Et soudain, la pluie s’est arrêtée de tomber…

sacre-enrico-macias_295217_516x343PHOTO/© D.R

La Grande-Motte. De même que Depardieu ne saurait être résumé à ses récentes frasques, il serait dommage de ne retenir d’Enrico Macias que l’enthousiasme de ses convictions politiques (‘Ah c’qu’elles sont jolies les filles de Sarkozy !’, un soir de victoire place de la Concorde ou plus récemment à nos confrères du Parisien : ‘Sarkozy reviendra et sauvera la France’). Ses idées ne concernent que lui quand son répertoire… nous touche, tous ! Immense vedette internationale depuis le milieu des années 60, Enrico Macias s’était un peu laissé aller à la facilité de la variété dans les années 80 et 90, mais grâce aux conseils de son fils, il a renoué avec les cimes artistiques (et avec la musique arabo-andalouse). Oranges amères (2003), La Vie populaire (2006) et Voyage d’une mélodie (2011) sont des albums très sincèrement magnifiques, remarquablement joués et enjoués, et chantés avec un enthousiasme pour le coup irrésistible ! Pour fêter ses cinquante ans de carrière, il vient de publier ‘Venez tous les amis’, un disque de duos anodin, mais on lui pardonne (allez, tout !) et on court l’applaudir ! Samedi 6 avril, 20h30, au Pasino. Tarifs : de 39€ à 43€. T. 04 67 56 46 46.

 

Article paru sur « L’indépendant » : http://www.lindependant.fr/2013/04/05/sacre-enrico-macias,1742673.php