Image-14-630x0Enrico Macias vient enchanter le centre Prévert de Villeparisis dimanche 23 à 15h30 pour ses 50 ans de carrière. Voir l’interview dans le journal de mercredi.

Vous êtes de ces artistes qui font partie de notre patrimoine. Alors Enrico, entre la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe où vous situez-vous ?
(Rire franc) Oh là, là… c’est vraiment trop d’honneur que vous me faites. Cela me fait plaisir tout de même. Remarquez, 52 ans de carrière c’est un sacré chemin parcouru non ?

La raison de cette longévité ne vient-elle pas de votre sincérité et authenticité ?
Ah, c’est une question qui demande un peu de réflexion… (Silence) Il y a une sincérité vis-à-vis du public, de ma maison de disques, des enregistrements mais … (nouveau temps de réflexion) je n’ai jamais fait de concession vis-à-vis des phénomènes de mode car c’est le meilleur moyen de disparaître avec elle dans le temps. J’ai suivi le chemin que je devais prendre, simplement.

Vous avez chanté « je suis partout où les hommes ont besoin de parler à quelqu’un ». Votre bonheur est-il dans ce simple rapprochement avec les êtres ?
C’est une question philosophique… (sourire) Disons que le silence est le plus grand des mépris, c’est un vrai mur qui empêche de communiquer. Dans notre existence, plus on se parle et moins il y a de problème.

Vous êtes un chanteur à messages. Quel est celui que vous martelez encore aujourd’hui avec force de conviction ?
Le premier message est celui de l’amour, vecteur de l’humanité qui permet de mieux comprendre les autres
avec un souci de tolérance. Je n’ai jamais dévié de cette ligne. L’amour est avant tout la seule issue pour arranger
tous les problèmes. Le terme amour a été galvaudé par ceux qui ont oublié l’essentiel. Pour moi, l’amour est
l’énergie et le moteur de l’humanité.

Vous considérez-vous comme un artisan ou un soldat de la musique ?
Ah non… (silence) C’est vrai, je suis un soldat qui chante.

Le terme artisan, pris dans son sens le plus noble, vous dérange-t-il ?
(Net) Oh que non ! Je suis et demeure un artisan. Vous savez, j’ai un respect contemplatif pour les artisans. Je peux passer des heures à regarder travailler un artisan sur ma guitare. Après, je suis aussi un artisan en assemblant mes chansons. C’est un beau terme et une bien jolie question à deux facettes.

Photo Benjamin Marciano

(Voir suite de l’interview dans le journal du mercredi 19 novembre)

article paru : http://www.journallamarne.fr/2014/11/20/artiste-enrico-macias-dimanche-a-villeparisis/

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dqNS0SnECg4[/youtube]
Christophe Dechavanne recevait Enrico Macias. Au cours de cette émission Enrico ne va pas être ménagé, devant faire face aux taquineries de Christophe Dechavanne, Patrice Carmouze ainsi que les téléspectateurs lorsque ceux-ci se mettent à titiller le chanteur avec leurs questions. Par la suite, l’écrivain Yann Queffélec débattra de l’intégrité de la désignation du prix Goncourt avec monsieur Faget. Puis place aux mythiques objets de Patrice, où celui-ci commencera tout d’abord à se battre avec une moustiquaire avec de nous parler lunette de toilettes. Enfin, pensant être enfin à l’abri, le pauvre Enrico donnera une fois encore de sa personne lors d’une séquence couscous boulette inoubliable ! Et pour conclure, un trio chantant constitué d’Enrico, Charly, Lulu viendra clore l’émission ! De l’imprévu, du direct, du rire, tout ceci et bien plus encore est à retrouver dans cette émission.

Emission diffusée le 9 novembre 1992.

 

Merci à Coucou c’est nous