Article paru ce 18 mars 2016 dans le quotidien « le Parisien » : http://www.leparisien.fr/musique/video-enrico-macias-jamais-sans-son-fils-18-03-2016-5637875.php

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Paris (XIXe), le 10 mars. Jean-Claude Ghrenassia, 48 ans, a fait ses preuves tout seul dans le milieu musical avant de s’associer à son père, Enrico Macias, en 2006 puis aujourd’hui sur un nouvel album très réussi, « les Clefs ». (LP/Jean-Nicholas Guillo.)

 

Le chanteur a enregistré son nouvel album avec son fils de 48 ans, Jean-Claude Ghrenassia, ex-musicien de jazz. Une belle relation fusionnelle.

Il a beau être chanteur, Enrico Macias, 77 ans, n’en est pas moins papa. Alors qu’il rejoint en studio son fils, il s’intéresse d’abord à… sa coupe de cheveux. « Tu n’as jamais été aussi bien coiffé », signale-t-il à son fiston de 48 ans, un rien gêné, Jean-Claude Ghrenassia, musicien et désormais arrangeur des albums de son père.

Le petit dernier s’appelle «les Clefs » et vient de sortir. Le premier réalisé ensemble, en 2006, s’intitulait «Oranges amères », un magnifique disque — où l’on redécouvrait Enrico ambassadeur de la musique arabo-andalouse, élégante et voyageuse — acclamé par le public et la critique.

Tout ça grâce à Jean-Claude, homme de l’ombre qui a gardé le vrai nom de la famille. «Notre première collaboration n’a pas été facile pour moi, raconte Enrico. J’avais l’habitude de m’assumer tout seul. Soudain, Jean-Claude me disait : Il faut jouer comme ci, chanter comme ça. Je lui répondais : Mais je suis ton père, quand même !» L’aîné a fini par se laisser faire. «Maintenant, en studio, je suis son fils et il est mon père », s’exclame le chanteur. Les deux compères se marrent, assis dans le canapé du petit studio parisien de Jean-Claude, caché au fond d’une cour du XIX e arrondissement de Paris. «On a enregistré une bonne partie du dernier album ici, confirme le fils. Mon père a même fait des voix et des guitares dans ce canapé. »

«Avant d’être le fils d’un chanteur, je suis le fils d’un musicien»

Pourtant, ils ont mis du temps à collaborer. «Il fallait que je fasse mes preuves ailleurs pour avoir de la crédibilité à ses yeux », raconte le fils Ghrenassia, qui a d’abord été musicien de jazz, arrangeur et directeur artistique chez EMI.

Les chats ne font pas des chiens ? «Bien sûr », répond Enrico. «Non, rétorque Jean-Claude, pas d’accord. La musique, pour moi, c’était un luxe, ça n’était pas acquis. J’ai fait des études de droit parce que mes parents voulaient que j’aie un diplôme. » Enrico défend son idée : «Oui, d’accord, mais rappelle-toi, tu ne parlais pas encore que tu avais une pile de 45 tours avec un tourne-disque et on te demandait : Mets Marie Laforêt. Tu triais à toute vitesse et tu le trouvais. » Jean-Claude acquiesce. «Je me souviens de Johnny et Mort Shuman qui passaient à la maison, de Mike Brant qui a habité un moment chez nous. Ce que j’adorais, c’était les répétitions dans notre grand appartement. J’avais 5-6 ans, je rentrais de l’école et il y avait un orchestre qui jouait dans le salon. C’était génial. J’étais attiré par les instruments. Avant d’être le fils d’un chanteur, je suis le fils d’un musicien. J’aimais aller le voir en concert. Mais j’avais été assez traumatisé par les gens qui poussaient la voiture un soir en sortant d’un show. Je détestais toute l’hystérie qu’il y avait autour de la célébrité. On se moquait parfois des chansons de mon père à l’école. Mais moi, je le défendais toujours. »

«La culture de l’exil nous a été transmise par la musique»

Dans la musique de Macias, il y a aussi l’histoire de l’exil d’Enrico, de son arrivée en France douloureuse après l’assassinat en 1961 de son beau-père, Cheikh Raymond, grand musicien français d’Algérie. «Avec ma sœur, on n’est pas étrangers à tout ça, souligne Jean-Claude. Je ne suis jamais allé à Constantine (NDLR : où est né Enrico Macias), mais je peux vous dessiner la carte de la ville tellement mon père nous en a parlé. La culture de l’exil nous a été transmise par la musique. La première fois que l’on a commencé à travailler un peu ensemble avec mon père, c’était sur un album de reprises de mon grand-père maternel, Cheikh Raymond, ce n’est sans doute pas un hasard. »

Dans le nouvel album, une chanson évoque Suzy, la femme d’Enrico et la mère de Jean-Claude, disparue en 2008. «C’est une chanson écrite par Bruno Maman, qui n’est pas dans le pathos, souligne Jean-Claude Ghrenassia. Mon père a ma mère dans la tête 24 heures sur 24. Et ce morceau, c’est la douceur du souvenir plutôt que la tristesse du deuil. » La chanson fait du bien à Enrico. «Je l’écoute souvent, juste pour moi. On s’est beaucoup rapproché avec Jean-Claude quand Suzy est morte. Il restait avec moi, dormait à la maison. » Aujourd’hui, Enrico profite aussi des trois enfants de Jean-Claude, de 8, 16 et 20 ans. «On se retrouve tous les vendredis pour shabbat, explique le chanteur. Avant, selon la tradition, c’était chez le père. Mais maintenant que je suis tout seul, on fait ça chez Jean-Claude. » Le fils peut donc parfois devenir le père.

@emarolle Enrico Macias « les Clefs », Capitol, 16,99 €. En concert le 8 janvier 2017 à Paris à l’Olympia. Et le 4 juin prochain à Divonne- les-Bains, le 19 août à Carmaux, le 16 octobre à Saint-Quentin…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=WSrYIjp3us0[/youtube]

 

 

Enrico-765x510Extrait de l’interview parue sur LPHinfo
Vous pouvez consulter l’intégralité de l’article en cliquant I C I

 

Le P’tit Hebdo : Lorsqu’on est le fils d’Enrico Macias et le petit-fils de Cheikh Raymond, a-t-on un avenir tout tracé dans le monde de la musique ?

Jean-Claude Ghrenassia : Non. Je vais même vous étonner en vous disant que j’ai d’abord fait des études de droit et que je me destinais plutôt à une carrière académique ! Mais finalement la musique m’a rattrapé. Il est vrai que j’ai grandi avec, mais d’entamer une carrière dans cet univers a été un choix personnel et volontaire. J’ai d’ailleurs travaillé pendant plusieurs années avec des artistes issus d’un milieu musical totalement diffèrent de celui de mon père. Je suis un féru de musique jazz et noire américaine ! Je me souviens qu’il n’a compris réellement que j’étais dans le métier qu’après un certain temps, lorsque j’avais déjà 35 ans et une petite expérience !

LPH : Aujourd’hui vous êtes son producteur. Est-ce difficile de travailler avec son père ?

J-C.G. : Nos mondes ne se sont réunis que tardivement et c’était bien aussi. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour mon père, je suis très fier de son parcours en tant qu’homme et en tant qu’artiste. L’image de mon père, aussi célèbre qu’il était, n’a jamais été un poids pour moi. À ce propos, je me souviens que quand j’étais enfant et que je suis entré à l’école Yavné, tous les élèves se passaient le mot que le fils d’Enrico était parmi eux. Un jour, l’un d’entre eux est venu me voir et m’a chuchoté : « tu sais que le fils d’Enrico est dans cette école » ! Travailler avec mon père est véritable plaisir. J’ai aussi plein d’autres centres d’intérêt. Je pense que les enfants n’appartiennent qu’à eux-mêmes. Mes parents m’ont appris à me construire, à me forger ma propre personnalité.

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Crédits photo : Hélène Pambrun

 

En toute objectivité, ce CD est magnifique.

Cet album, je l’ai attendu, comme jamais je n’en ai attendu un autre.

D’abord la sortie est reportée d’octobre à février pour la raison que l’on sait.
Puis je le commande à l’importation, il devait arriver avant le 12/02, raté ! et j’en passe.
Alors inutile de dire que le 19, j’étais sur des charbons ardents et dès 8 h du matin dans un magasin afin de me le procurer.
Aussitôt arrivée au bureau, je le lance et là, je tombe sous le charme de l’intégralité des chansons (ou presque).
C’est vrai que nous en avions déjà découvert 5 à l’Olympia et celles-ci reflètent assez bien le CD.
De la musique orientale sur des paroles de sagesse.
Des textes puissants sur des mélodies qui vous trottent dans la tête.
Petit bémol dans ce CD, il manque le 13ème titre.
Qu’à cela ne tienne, après une enquête approfondie, nous comprenons comment nous le procurer, et voilà c’est parti pour un 3ème achat.

Commençons par les chansons rythmées : « A la grâce de Dieu » et « Vivre, vivre ». J’adore ! Il n’y a pas d’autres mots.
Si je suis debout en les écoutant, je me mets à danser, leur musique est transcendante et leurs textes sont ceux d’une personne qui a compris ce qu’est l’essentiel dans la vie.
Dans cette même catégorie « Du soleil » met du baume au cœur.

Concernant les chansons à textes, je serais incapable de dire laquelle est ma préférée entre les 4 suivantes. D’abord « Comme vous » et « Vas vers toi-même » me touchent avec, de nouveau, des textes profonds.
Bien sûr, je suis bouleversée par le cri du cœur de « Chanter pour toi ». Et, mais comment pourrait-il en être autrement, je suis émue par « Pour ma belle ».

La chanson « La justice et ma mère » est tellement d’actualité qu’elle vous saisit. Bien qu’elle ne lui ressemble pas, « Ami » est sympathique à écouter. Puis nous avons : « Des pieds et des mains ». Le mot « perplexe » est celui qui résume le mieux ce que je ressens. La musique et le rythme sont parfaits, mais j’imagine que le texte est trop subtil car je ne l’ai pas encore bien capté.

L’Algérie est à l’honneur avec « Les clefs ». C’est un chef d’œuvre musical avec un texte qui me parle au plus profond de mes racines. Dans le même registre nous avons : « Venez ». L’une comme l’autre me renvoient à une chanson des frères Nacash « elle imagine ». J’ai cette nostalgie du pays perdu, mais je ne peux qu’imaginer…….

Le morceau de guitare nous rappelle qu’Enrico est avant tout un très grand guitariste qui, associé au merveilleux Bruno, nous offre là un bijou.

Donc voilà, comme vous l’aurez sans doute compris, je classe ce CD comme le meilleur depuis la « reconversion », ce qui n’enlève rien à la qualité des précédents.

Merci à Enrico, Jean-Claude et à tous les autres participants pour ce cadeau.

Muriel Meimoun

 

Un immense merci à Muriel. Je ne pouvais faire mieux qu’elle pour vous présenter ce nouvel album de notre chanteur préféré

Il ne nous reste plus qu’à le remettre sur la platine, nous installer confortablement dans un fauteuil et replonger dans le monde ensoleillé d’Enrico

 

201603081764-fullFêtes et festivals – Saint-privat

Qui sera élue Miss Saint-Privat Ségala Carmausin samedi soir salle François-Mitterrand ?

Le verdict tombera aux alentours de minuit, l’heure où la belle élue par le peuple de Carmaux et des contrées voisines montera dans le carosse royal en compagnie de ses deux dauphines, coiffée de son diadème, drapée dans sa pèlerine de reine.

Venues de Carmaux, Saint-Benoît-de-Carmaux, La Salvetat-Peyralès, Valence-d’Albigeois et Le Garric, elles seront 14 postulantes au titre suprême, 14 belles supportées, acclamées, admirées par plusieurs centaines de supporters en pamoison, de papas et de mamans, petits copains, tonton et mamie, toutes et tous avides de porter sur le trône leur candidate préférée, forcément la plus belle.

La soirée festive et élective démarrera à 20h avec l’apéro-concert orchestré par Tony Bram’s, sa trompette et ses musiciens, le tout animé par Christian Védeilhé.

L’apéro à peine avalé, place au repas dansant, toujours avec Tony et son show Frenchy Folie’s, et les 14 miss qui se jetteront dans l’arène, rivalisant de beauté et d’élégance sous les regards amoureux et larmoyants de leurs fans.

Et lorsque les 12 coups de minuit sonneront, il sera temps de faire le choix ultime et de déposer dans l’urne le nom de sa reine préférée.

Laura, Lou-Ann et Alice, reine et dauphines 2015, remettront alors aux heureuses élues leurs diadèmes et leurs sceptres, ovationnées par tous les convives, debout pour clamer d’une seule voix : «Vive la miss».

La reine et ses demoiselles d’honneur qui auront l’immense privilège d’accueillir le 19 août le roi Enrico, Enrico Macias qui sera la star du gala de la Saint-Privat.

Les fans peuvent d’ores et déjà réserver leur place à l’office d’animation du Carmausin, place Gambetta à Carmaux.

Election Miss Saint-Privat samedi 12 mars salle François-Mitterrand, 20h apéro-concert,

21h soirée repas-spectacle dansant.

Tarif : avec repas 22€, enfants -10 ans 12€, sans repas 10€ (à partir de 21h).

Réservation à l’office d’animation, 05.63.76.76.67.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/08/2299457-on-vote-pour-la-reine-et-on-reserve-pour-enrico.html#38lQPm806qdY1xW3.99

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Enrico Macias – Crédits Albane Penaranda – radio France

Enrico Macias était l’invité d’Albane Penaranda sur France culture

le 6 mars 2016

Voici les replays