De notre envoyée spéciale en Israël : Muriel Meimoun

Le tout Tel-Aviv s’est retrouvé hier soir, 27 mai 2018, dans l’amphithéâtre Charles Brofman pour souhaiter avec quelques mois d’avance, un très joyeux anniversaire à notre chanteur préféré.
Ce n’est pas n’importe quel anniversaire, puisque, le 11 décembre prochain, Enrico fêtera ses 80 printemps, 80 ans de musique, de chansons, et d’amour de la famille.

Pour cette soirée, du monde, il y en avait sur scène. A l’instar de la tournée 2014 durant laquelle l’orchestre andalou de Jérusalem accompagnait Enrico, cette année, c’est l’orchestre philharmonique de Raanana (banlieue de Tel Aviv) qui s’est joint aux musiciens habituels de l’artiste pour accompagner le Maître.
Les « symphonettes » ont été exceptionnelles et la soirée a été mémorable. Conduits par David Sebba, ils ont apporté une note différente et toute aussi mélodieuse aux airs que nous aimons tant.

Nous avons aussi eu le plaisir de revoir Shirel, enceinte et radieuse, pour un duo sur « Paris tu m’as pris dans tes bras » sauf qu’hier soir, c’était Tel-Aviv qui a pris les 2 artistes dans ses bras.
Orlika, que nous connaissons également, a repris avec Enrico cette chanson qu’il nous avait faite découvrir en 1982, « Al Kol Ele ».
Puis, Symon est venu rejoindre son grand-père qui l’a laissé voler de ses propres ailes, ou plutôt comme il le dit, « qu’il a jeté dans l’eau afin qu’il apprenne à nager tout seul ».
Et, sous son œil bienveillant, Symon a fait une belle interprétation de « la femme de mon ami », en français et en hébreu, puis « Lekol Ehad » (Chanson de Schlomi Shabbat).
Alors, Enrico est revenu au-devant de la scène pour reprendre en duo avec lui « enfants de tous pays ». Et hier, Symon était le petit-fils de tout le public, tant leur amour pour lui était intense, et leur regard bienveillant.
S’est ensuite joint à eux un chanteur qui ne nous est pas totalement inconnu, Yossi Azulay. Fin 2017, Enrico et Yossi ont enregistré 2 duos pour le CD de ce dernier. Ce soir, nous le découvrions pour la 1ère fois sur scène, en trio avec Enrico et Symon, pour une reprise de la chanson que beaucoup d’entre nous ont découvert grâce à Symon, il y a 3 ans, « vehi sheamda ».
Yossi était aussi aux côtés d’Enrico pour le medley arabo-andalou et une adorable enfant s’est jointe à eux pour interpréter « Yerushalaïm shel zahav ». Elle s’appelle Chelly et c’est la petite-fille de Shmoulik Zemach זיל, qui a été le producteur d’Enrico en Israël dès 1967 et qui, malheureusement, nous a quittés il y a quelques mois. Depuis quelques années, c’est son fils Yoav qui a pris la relève.

Comme chaque fois, cette soirée est passée à la vitesse de l’éclair et chacun est reparti chez lui les yeux pleins d’étoiles et le cœur en fête.

Mais Enrico n’en finit pas de faire la fête avec tous ceux qui l’aiment et rendez-vous est pris pour ce soir, 27 mai, à Petah Tikva

Enrico Macias effectue actuellement une grande tournée en Israel pour fêter ses 80 ans et les 70 ans d’Israel
Merci à Mme Zemach et  à Yoav Zemach pour ces témoignages et ce très beau reportage sur l’artiste et l’homme de Paix qu’est Enrico
Comme partout dans le monde, l’ambiance dans les concerts d’Enrico est une communion entre les communautés et une fête
Il est cette année accompagné par le grand orchestre  de 40 musiciens de Raanana
Gageons que Symon, son petit fils qui l’accompagne dans cette tournée, prendra la relève de cette dynastie de musiciens hors pair.

El cantante internacional Enrico Macías llega a Israel para celebrar dos importantes fechas, por un lado los 70 años de Israel y por el otro sus 80 años, a través de una gira particularmente conmovedora titulada “Enrico Macías celebra los 80”. Será acompañado por la Orquesta Sinfónica de Raanana con sus 40 músicos.
A partir del 24.5 se presentará en Beer Sheva, en Tel Aviv (26.5), en Petaj Tikva, Ashkelon, Haifa, Jerusalén y cierra la gira en Natania el 31.5. Macías no necesita mucha presentación pues ha tenido una larga carrera de seis décadas, y nos ha visitado muchas veces. Luego de que su amigo y productor Shmuel Zemach falleciera el año pasado y habiendo atravesado épocas difíciles, su hijo Yoav es el productor a través de la firma Zemach. A pesar de las controversias soy creyente e invito a todo el pueblo de Israel a celebrar conmigo”

 

Chanteur international, Enrico Macías arrive en Israël pour célébrer deux dates importantes : d’une part les 70 ans d’Israël et d’autre part, ses 80 ans, à travers une visite particulièrement poignante intitulée « Enrico Macías célèbre ses 80 ans ». Il sera accompagné par l’Orchestre symphonique de Raanana avec ses 40 musiciens.
Du 24 mai à Beer Sheva, Tel Aviv (26 mai), il se produira à Petaj Tikva, Ashkelon, Haïfa, Jérusalem et fermera le tour à Netanya 31 mai. Macias n’a pas besoin d’être présenté car il a eu une carrière longue de six décennies et nous a souvent rendu visite. Son ami et producteur Shmuel Zemach est décédé l’an dernier, et après avoir traversé des moments difficiles, son fils Yoav est le producteur par le biais de la signature Zemach. « Malgré les controverses, je suis un croyant et j’invite tous les enfants d’Israël, à célébrer avec moi ‘.

 

Article paru sur le site : http://aurora-israel.co.il/la-doble-celebracion-de-enrico-macias/

 

50 ans après sa première prestation dans la ville, Enrico Macias était de retour à Montréal, ces 12 et 13 mai 2018 au théâtre de l’Olympia.

Assez similaire dans sa configuration avec l’Olympia de Paris, cette salle de 2600 places datant du début du 20ème siècle, est un cocon idéal pour créer l’osmose et la communion entre Enrico et son public. Et ce dernier n’a pas déçu l’artiste puisque les deux soirées se sont jouées à guichet fermé.
C’est ainsi que peu avant 19h, une longue file d’attente s’étirait sur le trottoir de la rue Ste Catherine jusque loin dans la rue St Timothée.
Ce sont deux magnifiques concerts qu’il nous a été donné de vivre ce weekend end.
En première partie du spectacle, nous avons eu le plaisir de découvrir une très jeune chanteuse de 14 ans, Laura Janowski, accompagnée à la guitare mais aussi en chanson par Kevin Bazinet, lauréat de « la voix ». Très complices, ils ont offert une prestation pleine de sensibilité, invitant le public à partager avec eux ces moments de joie et d’émotion. Gageons que cette jeune chanteuse pleine de talent et de sensibilité fera parler d’elle dans les années à venir.
Après un court entracte permettant aux techniciens les modifications nécessaires, c’était enfin le moment tant attendu.
Et c’est sur les notes de « La vie populaire » qu’a débuté la fête, pour un récital qui nous a réservé quelques très beaux moments.
En dehors des classiques incontournables que sont « Aux talons de ses souliers », « Les filles de mon pays », « Paris tu m’as pris dans tes bras » et quelques autres, il nous a été donné le bonheur d’entendre quelques perles telles que « Mélisa » ou encore « Beyrouth ».
Et pour faire de cet anniversaire la plus belle des fêtes, Enrico a prévu quelques invités de marque.
C’est d’abord, samedi, Isabelle Boulay qui a rejoint Enrico sur scène pour un duo sur l’immense succès « Dis-moi ce qui ne va pas ». La très belle voix d’Isablle Boulay mêlée à la chaleur de celle d’Enrico nous a porté sur une vague d’amour et de tendresse le temps d’une chanson si chère au chœur de tous les Québécois présents.
Autre belle surprise, la présence de Symon, le petit fils d’Enrico. Tous deux nous ont interprété « enfants de tous pays », et, pour la première fois sur scène, « Noel à Jérusalem ». Au-delà des succès que chacune des personnes présente dans la salle connait par cœur, c’est la complicité, la fierté et le respect que l’on ressent entre ce grand père et son petit fils qui font de ces instants des moments uniques et chargés d’émotion sur la scène comme dans la salle.
C’est du très grand Enrico qu’il nous a été donné de voir et d’entendre ces deux soirs. C’est un Enrico souriant, détendu et heureux, ému des marques d’amour si chaleureuses du public québécois, qui a, comme toujours et partout dans le monde, réussi à faire de ces deux heures de concert une véritable fête pour lui comme pour nous. Et le public québécois a été extraordinaire. Du début à la fin, il a porté l’artiste sur une vague de youyous et d’applaudissements chaleureux pour lui dire tout leur amour et leur bonheur de le retrouver. La fête à Montréal a été magique et Enrico a eu bien du mal à sortir de scène tant les rappels ont été insistants et forts.
Merci Enrico pour ces moments uniques de partage, de joie et de fête.

Merci à tous les musiciens, sans qui, comme Enrico le dit toujours, le spectacle ne serait pas ce qu’il est : Kamel, Bruno, Thierry, Abdenour, Serge, Amar et Karim
Merci aux techniciens, Jean Pierre à la sono et Jeff qui habille la scène de mille jeux de lumière qui ravissent nos yeux.