Il est 20 h mercredi soir quand la femme d’un ami me téléphone. « On ne peut pas aller au concert d’Enrico Macias. C’est dans une heure. Les places sont au dernier rang mais si tu les veux, passes les prendre et file, le concert commence dans 1 heure. » Aucune hésitation de mon côté : « Chérie, prépares toi, je passe te prendre dans 10 minutes pour aller au Eichal Hatarbut Auditorium ».

Enrico Macias. Toute mon enfance. Dans la voiture, mon père venu d’Algérie n’écoutait que ses K-7 à lui. Tous ses concerts. Une sorte de nostalgie du temps d’avant. D’Enrico, je connais presque tous les titres. Je l’ai d’ailleurs vu à cinq reprises à l’Olympia lorsque je vivais en France. Mais à mon dernier déplacement, je l’avais trouvé fatigué et peu entraînant, j’avais donc décidé de m’arrêter là et de garder le souvenir du Macias de ma tendre enfance.

La salle est pleine à craquer. Ici et là une place vide mais rien de plus. Le public est mixte. Des francophones de France et d’Afrique du Nord. Et beaucoup d’Israéliens aussi. Surprenant pour moi qui pensais me retrouver à Deauville à 5000 km de Deauville.

De là-haut, il fait chaud et la production du spectacle n’a pas pensé à mettre un écran géant. La salle s’éclaire et en tout petit, on voit une belle brochette de musiciens. Enrico Arrive. C’est l’ovation à l’israélienne ; c’est à dire, un peu molle mais qui vient du fond du cœur. Pas de youyous ici. Juste des applaudissements.

Enrico est visiblement en forme. Il échange avec son public en français et avec quelques phrases en hébreu. Il met le feu en reprenant ses plus gros succès. Plus il enchaîne les chansons, plus je vois les images de mon enfance défiler. Le Mendiant de l’amour, Oh Guitare, Solenzara, Les filles de mon pays, Juif espagnol et bien sûr, J’ai quitté mon pays.

Au milieu du spectacle il s’arrête pour recevoir un diplôme de Docteur ès Musique de l’université de Tel-Aviv. Un honneur national. A partir de maintenant, le public est chauffé à blanc. En bas de scène, des femmes se lèvent enfin pour danser. La sécurité demande aux femmes de s’asseoir mais elles reviendront. Et toujours plus nombreuses. Si bien que la sécurité qui refusait que les gens dansent lors du concert (étrange, je sais…) ne dira presque plus rien.

Après 2 heures d’un show incroyable, d’un Enrico en grande forme, ils sont presque 300 à danser devant Enrico Macias. Il est en grande forme. Puis, à la demande du public, il accepte de se lancer dans des improvisions. L’Oriental est la chanson la plus demandée. Il s’exécute en compagnie de ses formidables musiciens.

Parmi ces derniers, des Algériens, des Kabyles. Des maîtres dans l’art de donner la chair de poule aux spectateurs. Des élèves de Cheik Raymond qui, visiblement, ont parfaitement appris de lui. De la vraie musique arabo-andalouse. D’ailleurs, le duo avec l’Israélienne Yasmin Lévy, au milieu du spectacle et en Ladino, en a séduit plus qu’un. Malgré son ventre de femme enceinte de 9 mois, Lévy est exceptionnelle.

Bravo Enrico. Bravo et merci pour tout. Pour ta carrière, pour tes chansons, pour tes musiciens, pour tes techniciens. Bravo et merci de m’avoir redonné goût à tes concerts, de m’avoir donné l’envie d’acheter ton dernier album. Bravo Enrico. Tout simplement Bravo.

Par Nathan Guedj – JSSNews

Article paru dans JSSNEWS

AVERTISSEMENT DE LORIENTAL
La traduction de cet article n’est en AUCUN CAS une traduction littérale. Elle n’est la que pour donner une indication et une idée au public français d’Enrico Macias qui ne déchiffre pas l’hébreu, comme c’est mon cas.
Aucun grief ne peut être porté à Enrico Macias ou à l’auteur de cet article sur la base des propos traduits ici. Certaines phrases trop incertaines n’ont pas été traduites
Ce lieu étant un lieu de partage destiné à transmettre le message d’Enrico Macias et donc à l’aider à soutenir le pont qu’il construit entre les cultures et les peuples, c’est une évidence pour nous de laisser l’article en hébreu, tout comme nous avons publié des articles en turc. Chaque fois que c’est possible, nous essayons de donner le sens de ces articles pour le public français mais dans tous les cas nous sommes heureux que l’ensemble du fidèle public d’Enrico Macias, toutes nationalités, religions et cultures confondues, puisse trouver son bonheur en ces lieux autour de monsieur ENRICO MACIAS. La est notre seule motivation.

S’AIMER DE NOUVEAU EN CHANSONS ET EN SOUVENIRS
Même si sa voix n’est plus la même, Enrico Macias n’a eu aucune difficulté à balayer son fidèle public venu à l’auditorium Mann à Tel Aviv avec les vagues nostalgiques de sa voix.
La force du lien entre son auditoire et Enrico Macias dans le pays ne peut être comprise par un étranger. Sur la grande scène du performing Arts Center, cet homme se sent vraiment à la maison et, en quelque sorte, dès que la première lumière s’allume sur scène, le grand hall se trouve ramené à la dimension d’un salon intime, chaleureux et protecteur.
Macias n’a pas de jeux préliminaires pour stimuler le public ou s’échauffer. On connait son amour et il jouit pleinement de la tempête d’applaudissements du public pour ce qui est plus qu’un chanteur vénéré, mais un souvenir d’enfance, de sa voix et des sons de la maison.
Dans une rangée derrière, une jeune femme me demande avec des yeux brillants si je sais écrire en français. Elle veut écrire pour chanter sur scène : « Je suis venue ici en mémoire de mon père maintenant dans le ciel. Merci Enrico pour les souvenirs ». « Oui » dis-je.
Il est probable que pour les milliers de spectateurs présents pour les six concerts de Macias en Israel pour lesquels tous les billets sont déjà vendus, cet évènement dépasse largement le spectacle musical. Macias a toujours été une voix fière de sa communauté qui refusait de se taire, la voix de la France qui se bat chaque jour pour le consensus.
Donc même si la voix n’est plus la même, ce n’est pas vraiment important. Ses performances vont bien au-delà, assuré du soutien d’excellents musiciens qui le portent au son de la guitare, de la derbouka, de l’oud, du violon et de son grand public, pour rester un grand jusqu’à la fin du monde. C’est une histoire d’amour inconditionnelle et qui, en tant que telle, ne peut que gagner.
« Merci » dit Enrico Macias en ouverture Je vous souhaite de joyeuses fêtes. Je me sens bien. Je me sens en famille » poursuit-il en hébreu. Je suis chez moi en Israël ». Il dédie ce spectacle à son impresario et producteur en Israël depuis 1967, actuellement souffrant et donc absent. Il lui souhaite un prompt rétablissement. Il émet aussi le souhait, lors de son prochain retour en Israël, d’avoir comme invité d’honneur, au premier rang de cette salle, le jeune Gilad Shalit.
Mais cette soirée est également une soirée d’exception durant laquelle il reçoit le grand prix annuel de l’association des artistes israéliens pour son soutien et sa contribution à la culture israélienne.
Au cours de ce concert il chante « Mélisa » mais aussi « Le grand pardon », une très belle chanson qui veut réconcilier les deux frères Israël  et Ismaël, les deux fils d’Abraham, comme a toujours cherché à le faire Enrico Macias sur scène avec ses musiciens juifs et arabes. Il interprète aussi « pour toutes ces raisons, je t’aime », chanson nostalgique en mémoire de son amour en exil dans l’espace. Il chante du fond du cœur et sa guitare le porte pour nous transmettre son émotion et sa nostalgie.
Les chansons comme « la femme de mon ami », Solenzara », « Zingarella », Oh guitare, guitare », remplissent la salle d’excitation et le concert devient une petite fête. Il chante avec fierté d’être un juif séfarade, grec, Arménie, français. Il parle de la vie des juifs et des musulmans au temps de l’âge d’or en Andalousie, avant l’arrivée d’Isabelle la catholique et invite la reine du Ladino, Yasmin Levy, à chanter avec lui sur scène.
Yasmin Levy s’est produit avec Enrico Macias le mois dernier sur les planches de L’Olympia à Paris et a enregistré un duo avec lui pour son dernier album, « voyage d’une mélodie ». Elle apparait sur scène dans une longue rode qui cache pourtant difficilement le ventre d’un huitième mois de grossesse.
« Malgré son état, elle me fait l’honneur d’être avec moi sur scène ce soir » a déclaré Enrico Macias avant de lui baiser la main. Ensemble, ils chantent magnifiquement en ladino « Mi Corason » et Adio Kerida ». C’est le moment d’une rencontre exceptionnelle de deux grandes forces vives.
Enrico Macias est un pont qui relie les mondes, un pont entre les personnes, entre les cultures et entre hier et demain. Et cette relation est importante à préserver.

גם אם קולו כבר לא כשהיה, אנריקו מסיאס לא התקשה לסחוף את הקהל הנאמן שלו שהגיע להיכל התרבות בתל-אביב כשהוא מציף בקולו גלים של געגוע לימים אחרים ולצרפת האחרת
מרב יודילוביץ’

פורסם:  12.05.11, 09:39

את עוצמת הקשר בין אנריקו מסיאס לקהל שלו בארץ, זר לא יבין. על הבמה הגדולה של היכל התרבות, האיש הזה מרגיש הכי בבית ואיכשהו, באורח פלא, מרגע פקיחת אור ראשון על הבמה, התכווץ והפך האולם הרחב לסלון אינטימי, חם ומגונן.

מסיאס לא צריך משחקים מקדימים כדי לעורר את הקהל או להתעורר. הוא מתענג על אהבתו, נהנה עד תום ממחיאות הכפיים ומשאגות הקהל שעבורו הוא לא עוד זמר נערץ, אלא זיכרון צלילי ילדות וקולו של הבית. בשורה שמאחורי, שואלת אישה צעירה בעיניים נוצצות אם אני יודעת לכתוב בצרפתית. « כן », אני משיבה והיא מבקשת לכתוב לזמר שעל הבמה: « באתי לפה לזכרו של אבא שלי שעכשיו בשמיים. תודה לך אנריקו על הזכרונות ».

סביר להניח שגם עבור אלפי הפוקדים את ששת המופעים של מסיאס בישראל, שכל הכרטיסים להם נמכרו זה מכבר, האירוע הזה הוא הרבה מעבר למוזיקלי. מסיאס היה ויישאר תמיד קולה הגאה של קהילה שלמה אשר סירבה להיות מושתקת, קולה של צרפת האחרת, זו שנלחמת יומיום על דרכה לקונצנזוס.

אז גם אם הקול כבר לא כשהיה והמעוואלים מלאי כוונה אבל רחוקים מביצועי העבר, זה לא באמת משנה. למסיאס יש רשת הגנה של הרכב נגנים מצוין שעוטף אותו בצלילי הגיטרה, הדרבוקה, העוד והכינור החשמלי ויש קהל נהדר שילך אחריו עד סוף העולם. זה סיפור על אהבה שאינה תלויה בדבר וככזה אפשר רק לנצח בו.

« ישראל היא הבית, המשפחה »

« תודה רבה », פותח מסיאס בעברית ומאחל לבאים חג שמח. « אני מרגיש טוב. משפחה שלי, הקהל הזה », הוא ממשיך בעברית, « ישראל היא הבית שלי ». את המופע הזה בהיכל התרבות הוא ביקש להקדיש לאמרגן ולמפיק שמואל צמח, שמייצג אותו בישראל מאז 1967, אז נפגשו לראשונה ביום העצמאות. « צמח, שהכיר לי את הקהל הישראלי ובזכותו אנחנו נפגשים גם הערב, אינו בקו הבריאות והוא חסר לי כאן. אני מאחל לו רפואה שלמה ». את המופע הזה הוא יקדיש בהמשך גם לגלעד שליט ויבטיח: « בפעם הבאה שאחזור אליכם אני מקווה שאוכל להזמין את גלעד לשבת פה בשורה הראשונה כאורח הכבוד שלי ».

הערב הזה, כמו המופע כולו, הוא אירוע של מחוות גדולות. וככזה, קצת לפני שהמופע נכנס לשגרת יומו, עלה לבמה מושיק טימור להציג את הפרס על מפעל חיים שהחליטו להעניק למסיאס מטעם אגודת אמני ישראל על תרומתו לתרבות. « משפחת אמני ישראל מצדיעה לאנריקו מסיאס, יהודי חם, אוהב ישראל שמביא המון כבוד לכולנו ונושא את שם ישראל על במות העולם כולו, על תרומתו לתרבות ולאמנות בישראל ועל תמיכתו בעם ישראל ובמשפחת אמני ישראל », קרא טימור את הנימוקים.

בביקורו הקודם בישראל, ב-2007, היה זה פרס מטעם משרד הביטחון שהוענק למסיאס על תרומתו למורל החיילים במלחמות ישראל, מששת הימים ועד צליחת התעלה. גם הפעם הוא זכה לחיבוק מהמקום שבדרך כלל מפרגן מעט מדי ומאוחר מדי – ולמרות זאת, באורח פלא, רואה במסיאס חלק בלתי נפרד מעצמו.

הוא ישיר את « הו מליסה » הנוסטלגי ואת « הסליחה הגדולה » (Le Grand Pardon), שיר יפהפה שמבקש לפייס בין ישראל לישמעאל, שני בניו של אברהם, על הבמה של מסיאס שחולקים לאורך כל השנים מוזיקאים יהודים וערבים. הוא ישיר את « מכל הסיבות האלה אני אוהב אותך » שנוגע גם הוא בזכרונות, בגלות ובמרחבי האהבה. הוא שר מהלב, פורט בגיטרה על נימי הרגש ומציף גלים של געגוע.

גם שירים כמו « אשת חברי », « סולנזארה », « זינגארלה », « הו גיטרה », « נערות ארצי » והתפילה שהוא נושא, « ימלוך אדושם לעולם. אלוהיך ציון לדור ודור », ממלאות את האולם בהתרגשות שתהפוך עוד מעט לחגיגה. הוא שר בגאווה על היותו יהודי ספרדי, יווני ארמני, צרפתי זר. הוא מדבר על החיים המעורבים של יהודים ומוסלמים באנדלוסיה של תור הזהב, לפני הגעתה של איזבל הקתולית, ומזמין את מלכת הלדינו הישאלית, יסמין לוי, לשיר איתו על הבמה.

לוי, שהופיעה עם מסיאס רק בחודש שעבר על במת האולימפיה בפריז והקליטה איתו דואט שמופיע באלבומו האחרון, עולה לבמה בגלימה ארוכה שמתקשה להסתיר בטן של חודש שמיני. « למרות המצב שלה היא עושה לי כבוד ותופיע

איתי הערב », אומר מסיאס לקהל ומנשק את ידה. ביחד הם שרים להפליא בלדינו את « Mi Corazon » ואת « Adio Querida » ופותחים שערי שמיים. ברגע הזה, מפגש נדיר של שני כוחות אנרגטיים גדולים, נדמה שהבמה מוארת כולה בשירתם.

40 שנה עומד אנריקו מסיאס על הבמה בהיכל התרבות. 40 שנה הוא מחזיק קהל נאמן ששומר לו אמונים וכשהוא שר במחרוזת הסיום שלו « כל העולם כולו, גשר צר מאד », נדמה שהוא יודע בדיוק על מה הוא שר. אנריקו מסיאס הוא גשר שמחבר בין עולמות, בין אנשים, בין תרבויות ובין אתמול למחר. ואת הקשר הזה חשוב לשמר.

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הו אנריקו, כמה הקהל הזה התגעגע אליך? רחוק מן העין, קרוב אל הלב, שזה סולד אאוט, בטח בהיכל התרבות, המעוז הותיק והבטוח.
מה חדש אצל אנריקו מסיאס? לא תאמינו: הוא שר ביידיש, כלומר שובר שיניים. יידיש היא עוד שפה  כדי לרצות קהל: במהלך הערב נשמע לדינו, ערבית, עברית,  מסעה של מנגינה כשם אלבומו האחרון – Voyage D’une Melodie .
אבל השאלה במפגש עם הקהל הישראלי אינה כמה שירים מהאלבום החדש יכנסו. למעשה – כמה שפחות יותר טוב.  מבחינת הקהל כמו לפני 30 שנה, הוא בא לשמוע מהזמר היהודי צרפתי ממוצא אלג’יראי את אותם השירים שנמסים באוזניים כמו חמאה.
לאנריקו הרי צריך להאמין כשהוא שר על ה« מון פאיי« , כי אנריקו נשאר מלך הג’סטות « מן הלב » ועוד פעם « המשפחה שלי », ו »אני מרגיש טוב איתכם ». פריס היא אותה פריס שבגלויות הקיטש, וילדי העולם מלפני 40 שנה לא הזדקנו, וגם השמש היא אותה השמש. ואם חגיגה, אז כל הדודות שהגיעו להיכל, מוכנות להיכנס לסכסוך עם המאבטחים שלו כדי לתלות לו אישית שרשרת שהביאו מהבית.
אנריקו, שקיבל פרס אמ »י (אמני ישראל) בתחילת הערב, נשאר מלך הג’סטות.. גם נציג העם היהודי בתפוצות, קולו – קול העם שאומר כי החיים בסך הכל יפים, אלה החיים היפים שהשאירו את אנריקו כמו פעם. כמו תמיד.
הקהל קיבל את הפרק המי-יודע-כמה ברומן האהבה בינו ובין אנריקו. נוספו פה ושם אנשים שהיו ילדים, כשהורים שלהם הלכו לשמוע אותו בפעם הראשונה לפני איזה ארבעים שנה. הם כבר מפזזים ליד הבמה.
הגיבור שלהם, כבר בן 73,  אותו גיבור, רומנטי, שארמנטי, נוסטלגי. ששר מנגינות הקולחות באותו תבשיל מתוזמר בניחוח צרפתי-אלג’יראי-ספרדי-לטיני-צועני, והפעם גם יידיש ולדינו בדואט מפתיע ומרגש עם הזמרת יסמין לוי בשירים « קוראסון מי » ו »אדיו קרידה« , וכמו שכל השירים האלה נשמעים מיושנים, זה ממשיך לעבוד. הקלות הנסבלת או הבלתי נסבלת שבה אנריקו מצליח למגנט את הקהל.
אתה יכול לשאול איך לאנריקו עצמו לא נמאס למחזר. מה שבטוח:  הוא יודע שלקהל לא נמאס ממנו. אנריקו חוזר אל המשפחה הגדולה שהתגעגעה אליו כמו לפני עשרים ושלושים שנה, וזה באמת איזה סיפור אהבה בהמשכים שאינו נגמר לעולם.

Enrico Macias Live In Tel Aviv
Loriental vous signale de très belles photos du concert sur cet article ICI

 MARC-ANDRÉ LEMIEUX

MÉTRO
Publié: 11 mai 2011 22:27
Mis à jour: 11 mai 2011 23:02
Socalled lancera jeudi soir son nouvel opus, Sleepover, dans une ambiance de pyjama party au Cabaret du Mile-End.
 
 
Entre la confection de deux ours en peluche, Socalled lance un nouvel opus, Sleepover  Au menu de ce bric-à-brac sonore, 34 collaborations
Josh Dolgin, alias Socalled, s’est trouvé un nouveau dada l’hiver dernier : la confection d’ours en peluche. Emporté par l’irrésistible – et curieuse – envie de créer sa propre collection de toutous, il a retroussé ses manches et s’est mis au travail. Résultat de son labeur: une dizaine de bibittes à poil qu’il entre­pose dans son «appartement bordélique» du Mile-End.

«J’ai commencé il y a quelques mois et je ne peux plus m’arrêter!» confesse le musicien en riant. Socalled fait bon usage de cette étonnante passion sur la pochette de son plus récent CD, Sleepover. Celle-ci montre le DJ montréalais, paré de sa plus belle chemise de nuit, livrant une bataille d’oreillers à ses drôles de guignols. Le DJ insiste : aucun nounours n’a été maltraité durant la séance photo.

Socalled souligne aussi que ses marionnettes ne représentent pas les nom­­­breux musiciens et chanteurs qui ont contribué à l’élaboration de l’opus. Car, comme tout bon album de Socalled, Sleepover compte  plusieurs collaborateurs. Trente-quatre au total, incluant Chilly Gonzales, Fred Wesley, Sans Pression, Mighty Sparrow, Irving Fields, Roxanne Shante et, bien entendu, Katie Moore, sa muse-chanteuse.

«Les marionnettes sont mortes; les artistes, eux, sont vivants. Je ne suis pas leur agent de vie, je cherche juste à faire ressortir le meilleur de chacun d’eux», explique-t-il. À l’instar de sa brochette d’invités, Sleepover s’avère éclectique, alternant entre hip-hop (Work with What You Got), dance (l’excellente Richi), folk traditionnel (Springhill Mine Disaster), R’n’B (Kid Again) et soul (Beautiful). Offrant autant de collages sonores que les précédentes offrandes du chanteur, cette quatrième galette puise aussi dans la tradition klezmer, si chère à ce défenseur de la culture juive.

L’opus présente même quelques titres en français, dont UNLVD, sur lequel figure nul autre qu’Enrico Macias. L’icône française de la musique arabo-andalouse s’est jointe au projet après que son fils, un ingénieur de son, eut travaillé avec Socalled. «Je suis allé le voir à l’Olympia la veille de l’enregistrement, raconte le Québécois. Sur scène, il était formidable. Les gens étaient fous : ils connaissaient tou­tes les paroles. C’était un peu intimidant, mais en studio, il était super gentil et très ouvert. Ça s’est super bien passé. L’ambiance était cool et très relax.»

Quand on lui demande s’il envisage de réaliser un jour un album sans échantillonnage, Socalled hoche la tête. «Sampler, c’est comme mettre mes culottes : c’est le truc le plus normal qui soit. Ça me vient naturellement. Cela dit, j’y penserais peut-être pour un projet spécial. Étant donné que je joue du piano, je pourrais me débrouiller!»

‘Artık sevgimi torunlarıma yönelttim…’

08 Mayıs 2011 – 05:00

Yazı Boyutu:

Enrico Macias 23 Nisan’da Girne’ye geldi, maalesef çok arzu ettiğim halde onu dinlemeye gidemedim… Kıbrıs’ta verdiği muhteşem konserin ardından İstanbul’a bir uğradı ve rüzgar gibi geçti… Müşterek dostumuz, sevgili Erkan Özerman bizi bir araya getirmeseydi gerçekten üzülürdüm… Enrico yaşı ile hiç ilgisi olmayan, son derece sıcakkanlı, esprili, neşeli, açık sözlü, donanımlı ve centilmen… Dünyadaki sorunların sadece barış ve aşkla çözüleceğine inanıyor. O kadar doğal ve içten ki; bir süre sonra eski bir dost gibi hissediyorsunuz. Onun aşk hayatı, kadınlarla ilgili düşünceleri, nasıl bir aşık olduğu pek bilinmez. Özellikle hanımların merak ettiğini bildiğim sorulara, gülerek verdiği samimi yanıtları ve röportajımızın tümünü zevkle okuyacaksınız!!!

Oya Germen

oyagermen@hotmail.com

Ben de hayranınız olan annem gibi sizin müziğinizi dinledim, o şarkılarla büyüdüm…

Bu kadar uzun süre devam eden başarınızın sırrı nerede? Üç nesile şarkı söylemek çok az insana nasip olur. Yaşları 10 ile 80 arasında değişen birçok hayranım var. Bir sanatçıyı yaşatan da bu zaten. Siz samimi iseniz ve bu samimiyetinizi onlara iletebiliyorsanız onlar da size ömür boyu sadık kalıyorlar. Bu benim seyirciyle aramdaki büyük aşktır.

Türkiye’nin Süperstarı Ajda Pekkan’la 1976’da Olimpia’da konser vermiştiniz. O zaman Ajda’nın performansı için en düşünmüştünüz?

Ajda Pekkan sahneye çok yakışan, sesini ve yorumunu çok beğendiğim bir sanatçı. Kendisi de alımlı, hoş ve çok etkileyici bir kadın. Peformansı üstün, büyük bir star. Onu daima takdir ettim ve hayranlıkla izledim. Zaten çok eskilere dayanan bir dostluğumuz var. Geçtiğimiz sene sonunda Dario Moreno müzik ödüllerini de Fransız ve Türk jürisi Ajda Pekkan’la bana verdi.

O ödül gecesinde tanışmıştık sizinle ilk…

Ve bana Dario Moreno’nun Fransa’ya ilk gidişinizde büyük rolü olduğunu anlatmıştınız… Evet ona çok şey borçluyum. Cezayir’de doğup büyüdüğüm, Türkler’in yaşadığı Constantine şehrinden Paris’e gittim. Müzik öğretmeniydim. Çocukluk aşkım Suzy ile yeni evliydim. Hayatta hayran olduğum kişi kayınpederimdi, çünkü bizim geleneksel müziğimizin yaşayan bir efsanesiydi. O zamanlar Fransa’da aynı benim gibi bir Osmanlı ailesinden gelen, İzmir doğumlu bir Türk sanatçısı zirvedeydi: Dario Moreno. Paris’e gittiğimde onunla sahneye çıkmak istedim. Yetenekliydim, kendime güveniyordum. Girişimde bulundum, “Programının ilk bölümüne hiçbir zaman bir erkek sanatçı kabul etmez. O yüzden şansın olmaz” dediler. Ama Eddy Marouanionu onu ikna etti. Ben de ABC tiyatrosunda sahneye çıkıp ilk başarımı elde ettim.

Dario Moreno’nun rolü neydi?

Dario beni çok sevdi ve elimden tuttu. Başarılı olmam için ne mümkünse yaptı. Çünkü o da aynı sıkıntılı ve zor yollardan geçmişti. Onun için Dario’ya birçok kişi gibi ben de borçluyum…

Siz şarkıların hayatı değiştirebileceğine inanıyorsunuz. Peki şarkılar sizin hayatınızı nasıl etkiledi?

800’e yakın şarkı besteledim. Ben onlarla büyüdüm, onlarla yaşadım, onlarla hayatım devam ediyor. Bazen şarkılar bana, bazen de ben onlara hükmediyorum, elli yıldır geçinip gidiyoruz. Hayatımızdan da pek şikayetçi değiliz…

“Savaş, terör, şiddet gezegenimizin problemini çözmez. Barış ve aşk gerekir” demiştiniz. Bugün baktığınızda değişen bir şeyler görüyor musunuz?

Dünya çok değişti. Size bir anekdot anlatacağım… 23 Nisan gecesi Kıbrıs’da sahneye çıktım. 24 ünde de BRT televizyonunda yayınlanmak üzere Reha Arar benimle bir röportaj yaptı. Reha Bey, Enver Sedat için niçin şarkı yaptınız diye sordu. Hikayesini anlattım, şöyleydi: Enver Sedat, beni özellikle Mısır’a davet etmişti. Piramitlerin altında, 20 bin kişinin izlediği, hayatımın en muhteşem konserini vermiştim. Ertesi gün de sarayın davetlisiydim. Baş başa oturup sohbet ettik. Ona, “Siz çok büyüksünüz. Ortadoğu’ya sulhu getirmek için çok büyük adımlar attınız. Ben bunları televizyonda izledim, hem de gözyaşlarıyla” dedim. Sade ve zarif tavırları, çok kibar üslubu ile; “Bak burası piramitlerin memleketi, ben de Firavunum. Nehrin diğer yanı, Musa’nın şehri, o da sensin” dedi… Kendisine teşekkür edip Fransa’ya döndüğümde bu güzel olayı dostlarımla paylaştım. Kısa süre içinde Enver Sedat katledildi. O geceki hislerimle oturup bir şyarkı yazıp besteledim: “Un Berger Vient de Tomber“.

Hayatınızı barışa adadığınızı biliyorum. 1997 yılında Birleşmiş Milletler Barış ÖdülüÖdülü’nü aldınız. Barış için yeni çalışmalarınız var mı?

Size büyük elçilik ünvanı vermişlerse ve bu barış içinse yaptığınız çalışmalar tüm hayatınızda sevgiyle devam edeceğiniz, emekliliği olmayan bir görev olacaktır. Daha güzel bir dünya ancak barışla gelir. Ve herkes barışa muhtaçtır. Acılar paylaşılmaz, güzellikler paylaşılır. 

Çok güzel aşk şarkıları da yaptınız Konu aşk olunca akan sular durur mu sizin için de?

Evet tabii ki konu aşk olunca akan sular durur! Sizin için öyle değil mi yoksa?

Nasıl bir aşık olduğunuzu hanımlar her zamanher zaman çok merak etti. Sahi nasıl bir erkeksiniz ilişkide?

Çok iyi bir aşık, çok fedakar bir aşık, çok kıskanç bir aşık!

Neden kıskanç bir aşık? Kendinize güveniniz mi az yoksa?

Osmanlı ailesinden gelen bir erkekten ne beklersiniz? Sonuna kadar kıskancım!

Sahnede müthiş bir performans sergiliyorsunuz. Aşk hayatında da öyle olduğunuz düşünüldü hep. Anlaşılan öylesiniz?

Bunu açıklamaya biraz utanırım. İsterseniz bunu bana yakın olan bir hanıma sorun. KendiKendi kendime reklamımı mı yapayım?

Türk kadınlarını samimi olarak nasıl buluyorsunuz? Çekiciler mi?

Türk kadınlarını her zaman çekici ve güzel buldum. Avrupa’daki en güzel kadınlar benim için Türkiye’de…

İlk bakışta bir kadının hangi özelliği sizi etkiler?

Hiç düşünmeden gözleri derim; çünkü kalbin aynasıdır..

Tersini sorsam cevabınız ne olurdu?

Bir kadında sahteliğe, kibir ve ukalalığa dayanamam. Beni eline geçirdiği zamanki değişiklik, onun asıl yüzünü gösterir bana, kullanıldığımı düşünürüm. Ve bir anda beni kendinden soğutur. İnancımı, güvenimi kaybederim, giderim. Arkama bakmam.

Hemen aşık olur musunuz, yoksa tanımanız mı gerekir?

Bu karşımdaki kişiye göre değişir. Yıllar önce, çok güzel bir kadına karşı bu hisleri duymuş hemen aşık olmuştum. Ancak sonraları canımı çok yakmıştı. Bu nedenle sanıyorum, ilk zamanların heyecanına kapılmak doğru değil çünkü hayatınız altüst olabilir!!!

Aşkta nereye kadar vericisiniz?

Sonuna kadar derim, tereddüt etmeden. Limitsiz…

Tolerans sınırınız yok mu? O da ne demek? Aşkta tolerans olur mu?

 Olmaz mı?

Az önce de söyledim Osmanlı ailesinden gelen kıskanç bir erkeğim. Tolerans yok, lugatımda da yok. Ben sevdim mi tam severim. Bu konunun tartışması bile olamaz!

Erkekler bir süre sonra sıkılır, değişiklik isterler. Sizde de olur mu, doğruyu itiraf edin ama?

Türklerin güzel bir deyimi var; böylesine siz ‘şıpsevdi’ diyorsunuz. Benden uzak bir anlayış bu, samimiyetime inanabilirsiniz.

Şu dönemde hayatınızda biri var mı?

İki yıl evvel eşimi kaybettim… Çok zor günler geçirdim. Sevgimi iki çocuğum ve torunlarıma yönelttim. Ne var ki biz sanatçılar çok hisli insanlarız. Aşkı da kendimiz zaman zaman yaratırız. Yoksa ne bu hayat çekilir ne de müzik yapılır…

Erkekler çok eşli olmaya pek hevesliler, siz?

Kişiye ve zamana göre değişen ve yorumlanabilecek bir konu bu. Şu an için tekeşliliği kabul ediyorum.

Türkiye’ye bir daha ne zaman geleceksiniz?

50 yıllık arkadaşım Erkan Özerman “Bu yaz, hem İstanbul’da hem de İzmir’de konser hazırladım. Seni sevenlerinle buluşturacağım, itiraz yok!” dedi. Kısmetse bu yaz… Beni ben yapan, elimden tutan, benimle benzer acıları yaşamış olan Dario Moreno’dur. Ona çok şey borçluyum Artık sevgimi torunlarıma yönelttim… Cezayir asıllı ünlü Fransız şarkıcı Enrico Macias eşini kaybedince boşlukta kalmış… ‘ Osmanlı geçmişiyle övünen Enrico Macias’ın kökeni, 500 yıl önce İspanya Kraliçesi İsabel’in ya din değiştirin ya da gidin demesinin ardından II. Bayezit’in onayıyla Osmanlı’ya gelip yerleşen Yahudi bir aileye dayanıyor… ‘ Fotoğraf: Şahver Koçulu-Burçin Çobanoğlu (www.ikifotografci.com)

Bu yazı 1 Mayıs 2011 tarihli Pazar Postası’ndan alınmıştır

Article paru ICI

Socalled: sémillant et d’autant plus brillant

La culture et la pensé juives modélisent une portion congrue de ma culture et ma vision du monde. À partir de l’adolescence, c’est devenu évident. Ça avait commencé par la philo juive allemande au cégep, ça ne s’est jamais arrêté depuis. J’ose croire que j’ai une bonne dose de sémite dans le coco, ça circule aussi dans le plexus.

En musique, des dizaines et des dizaines de musiciens juifs ont produit chez moi une grande fascination. Leonard Cohen. Bob Dylan. Serge Gainsbourg. Burt Bacharach. John Zorn. David Liebman. David Binney. Kurt Rosenwinkel. Michel Jonasz. Marc Bolan. Zubin Mehta. Daniel Barenboim. Beastie Boys. Jaques Morelenbaum. George Gershwin. Aaron Copland. Leonard Bernstein. Chilly Gonzales. Leslie Feist. Felix Mendelssohn. Gustav Mahler. Myriam Alter. Steve Kuhn. Yaron Herman.

Je pourrais continuer à remplir la page, je vais m’arrêter au Montréalais Socalled, dont l’album Sleepover vient de sortir sous étiquette Dare to Care.

Josh Dolgin, alias Socalled, est juif et Montréalais. Sa voix évoque celle d’un cantor sémite bien que le compositeur la plonge dans un puissant malaxeur de klexmer, hip hop, soul, jazz, électro, gospel, folk celtique,indie pop, calypso ou reggae. Une fois de plus, c’est clairement exprimé dans ce Sleepover. L’identité juive de Josh Dolgin n’en demeure pas moins évidente à travers cet album.

L’album part en trombe avec la pièce UNLVD, la première d’une douzaine. Dans le cas qui nous occupe, éclaté est un euphémisme. Quel autre Montréalais que SoCalled aurait pensé inviter Enrico Macias dans une telle pièce ? Le vieux chanteur français est d’origine juive et sépahrade. Originaire de Constantine, Algérie, il avait quitté le pays lorsque son beau-père Cheik Raymond, maître du style arabo-andalou, fut assassiné par des extrémistes pendant la guerre de libération. Depuis une décennie, Macias renoue avec ses origines nord-africaines et prend des risques étonnants dont celui-ci.

So Called n’est certes pas un strict défenseur de la culture juive, il s’applique plutôt à fédérer ce qui traverse sa ville. Sous sa gouverne, se côtoient Roxanne Shanté, Katie Moore, Sans Pression, The Mighty Sparrow, Matt Haimovitz ou Sophie Trudeau, j’en passe.

Plus inclusif que ça…

Interview de Jean-Christophe Laurence

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Site officiel de Socalled

ECOUTEZ UNLVD ICI

Un de mes amis constantinois vient de me faire part d’un de ses rêves

Avec sa permission, et en préservant son anonymat, je souhaite vous en faire part comme une lueur d’espoir, l’espérance d’un rêve prémonitoire

Dans ce rêve, Enrico était tel qu’il figure sur cette photo et mon ami raconte :

« J’ étais assis sur un quai…un petit port…Enrico etait assis à côté de moi..les pieds sur les flots. La mer etait derriere nous……  Enrico se retourne vers moi..Enrico, le même que sur cette photo en noir et blanc……et il me dit :  » Tu sais, moi ce qui m’ intéresse le plus au monde, c est cette terre.. c est cette pierre chauffée par le soleil que je touche avec mes mains…c est cette terre, tu comprends, qui vaut mieux que tout ce que je fais, mes galas à travers le monde, mes représentations… Rien ne vaut cette terre…. Tu comprends »….. Je lui dit : « oui je te comprends ».. et je rajoute : « je suis sur que tu viendras un jour en Algerie.  Je suis sur que tu reverras Constantine et cette terre que tu chéris tant….J’ en suis sur ».  Alors il a souri et il etait tel que dans la photo ci-jointe »

Merci mon ami pour ce rêve fait en terre d’Algérie par un constantinois de souche

Gageons qu’un jour nous nous retrouverons tous là bas autour d’Enrico pour vivre tous ensemble la grande émotion de ces retrouvailles

La 43 de ani de la primul său concert la Sala Palatului din Bucureşti, Enrico Macias a revenit pe scena din Capitală. Şarmantul solist francez i-a fermecat pe cei peste 3500 de spectatori prezenţi sâmbătă seară.

Cu o carieră de aproape 50 de ani, Enrico Macias este unul dintre cei mai iubiţi artişti ai Franţei. Sute de mii de fani din toată lumea trăiesc la intensitate maximă fiecare apariţie live a celui ce a fost numit de către Kofi Annan, fostul Secretar General ONU, ca fiind “Ambasador al Păcii“. Lucrurile nu au stat altfel nici la Bucureşti, unde miile de fani ai artistului prezenţi la Sala Palatului l-au aşteptat pe marele artist cu aplauze.

A cântat aproape 2 ore

Apariţia muzicienilor ce îl însoţesc pe Enrico în cadrul turneului de promovare al celui mai recent album al său, a pornit o serie de urale din partea publicului care a început să strige numele artistului. Enrico a păşit pe scena semi-întunecată şi timp de aproape 2 ore a captivat complet audienţa.

Nicio secundă, Enrico nu şi-a arătat vârsta. La 73 de ani, el şi-a încântat fanii cu vocea extraordinară, acordurile de chitară ce l-au făcut celebru şi cu mişcări de dans rapide. Iar publicul ce i-a aşteptat mai mult de 40 de ani revenirea pe scena din Bucureşti, a fost complet acaparat de desfăşurarea de forţe de pe scenă.

Piese noi, de pe albumul “Voyage d’une melodie“, sau melodii cunoscute, ca “La femme de mon ami” sau “Zigarella“, au fost primite la fel de bine de public. Muzica artistului de origine algeriană a încântat inimile tuturor celor prezenţi. Vocea caldă, piesele extraordinare şi zâmbetul său minunat au fermecat iremediabil până şi cei mai mici spectatori.

Piesă de piesă şi refren de refren, cei prezenţi au aplaudat pe ritmurile melodiei şi au fredonat versurile în acelaşi timp cu Enrico. Iar el le-a mulţumit spunându-le cât de tare se bucură se revină în România şi cât este de onorat de numărul mare de fani pe care îi are în ţara noastră.

Publicul l-a aplaudat minute în şir

Aproape de finalul concertului Enrico şi-a prezentat colegii de scenă într-o manieră deosebită, menţionând locul de proveninţă şi legătura specială pe care o are cu fiecare în parte. Mai apoi a invitat alături de el un violonist extraordinar. În această formulă s-a încheiat concertul extraordinar de la Bucureşti. Cei şapte muzicieni au improvizat minute în şir pe scena Sălii Palatului, iar publicul a aplaudat fiecare acord.

Cu greu a părăsit Enrico Macias scena bucureşteană, spre finalul concertului publicul invadând zona dintre scenă şi primele rânduri de scaune. Fanii artistului i-au oferit zeci de buchete de flori şi chiar daruri. Lui Enrico i-a fost foarte dificil să se despartă de fanii săi. După aprinderea luminilor în sală, el a revenit pe scenă pentru a se fotografia cu cei rămaşi şi a le acorda autografe.

Concertul de la Bucureşti a fost organizat de REV Production & Entertainment şi a dat startul Festivalului Muzicii Franceze 2011. Festivalul se anunţă a fi un adevărat succes ţinând cont de reuşita evenimentului ce i-a marcat debutul.

Setlist concert Enrico Macias la Bucureşti: Le vent du sud/ Oh, Guitarre, Guitarre/ La Femme de mon ami/ Adieu mon pays + Le voyage/ Dansez/ Les gents du Nord/ Paris tu m’ai pris dans tes bras/ Juif espagnol/ Mi corason/ Adio kerida/ Aie aie/ Zingarella/ Les filles de mon pays/ Violon de mon pere / Le mendiant de l’amour / L’oriental.

Article paru : http://www.iconcert.ro/recenzie-enrico-macias-a-deschis-festivalului-muzicii-franceze-2011.html

Le 1er juin sort le film Le Chat du rabbin, adaptation de la célèbre BD bestseller de Joann Sfar. Découvrez sa bande originale, composée par Olivier Daviaud et interprétée par Enrico Macias.

Composée par Olivier Daviaud (compositeur de la musique originale de Gainsbourg, vie héroïque), la musique joue un rôle primordial dans Le Chat du rabbin. En effet, la construction du film et l’animation des personnages ont été faites sur la musique, et non l’inverse. « Nous avons réuni en studio, sur un laps de temps très court, le Amsterdam Klezmer Band avec Enrico Macias et ses musiciens, qui viennent tous d’Algérie, explique l’auteur et réalisateur Joann Sfar. Pendant une dizaine de jours, ils se sont livrés à une série de duels musicaux : un banjo klezmer et un banjo d’Algérie se sont par exemple retrouvés face à face. Chacun parlait donc avec sa propre voix – Enrico avec sa guitare andalouse teintée de sonorités tziganes puisqu’il jouait du Django Reinhardt à Constantine. L’idée était d’enregistrer un album avec différents thèmes qui composaient autant de morceaux, Olivier Daviaud jouant un rôle de catalysateur entre ces différentes cultures. »
Nous vous en proposions déjà un extrait il y a quelques temps
[audio:https://enricomaciasloriental.fr/WordPress/wp-content/uploads/2011/02/Bande-son-du-Chat-du-Rabbin-Actualités-Le-Chat-du-Rabbin-Le-Chat-du-Rabbin.mp3|titles=Bande son du Chat du Rabbin Actualités Le Chat du Rabbin – Le Chat du Rabbin]
Une édition en édition limitée sera proposée, comprenant un « digibook » de 40 pages avec des dessins exclusifs de Joann Sfar.
Sortie le 31 mai 2011.

Achetez ici la B.O. du film Le Chat du Rabbin

Synopsis : Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l’éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d’elle… même à faire sa Bar-Mitsva !
La célèbre BD enfin adaptée au cinéma par Joann Sfar lui-même, dessinateur de la BD, et aussi réalisateur de Gainsbourg , vie héroïque, trois fois césarisé

[flv]https://enricomaciasloriental.fr/WordPress/wp-content/uploads/2011/05/’Le-Chat-du-rabbin’-la-B.O.-du-film-Musique-Evous.flv[/flv]