Nous avons eu le plaisir, il y a quelques jours, de partager avec vous le regard porté par Nathan Foeller-Claudel sur Enrico Macias.
Aujourd’hui, il revient nous parler des liens particuliers qui unissent Enrico Macias et son grand-oncle, Jean Claudric, à qui il voue aussi, et à juste titre, une grande admiration
Ce texte a été relu et approuvé par Jean Claudric en personne

« Il a le don de servir l’interprète. Excellent musicien, il ne tire pas la couverture à lui… C’est un faiseur d’écrin musical. Quel que soit le bijou, il met un point d’honneur à lui donner de l’éclat, attirant l’oreille dès l’introduction, élaborant des contre-chants dignes d’être des mélodies, soulignant le thème avec tant de finesse que le plus banal des refrains prend un relief inattendu. »

Enrico Macias et Jean Claudric
(Tous droits réservés – archives personnelles Nathan Foeller-Claudel)

A travers ce passage de son livre « Non, je n’ai pas oublié » publié en 1982, Enrico Macias parle évidemment de Jean Claudric, son grand chef d’orchestre, arrangeur, orchestrateur et compositeur. Si Cheikh Raymond lui a donné une formation de musique arabo-andalouse, Jean Claudric est son « maître » en matière de musique de variétés, comme il le dit lui-même.
Aux guitares et aux mandolines de ses débuts, Claudric ajoute des violons et un accordéon. Dans ses arrangements, on appréciera d’ailleurs particulièrement le traitement des cordes, mais aussi la grande finesse des combinaisons entre les divers instruments de l’orchestre, les chœurs qui jaillissent d’un seul coup de façon inattendue… Il encourage Enrico à composer des valses et des marches pour qu’il ne se sente pas prisonnier de ses racines méditerranéennes tout en l’initiant à la musique dite « occidentale » et à l’harmonie.
Leur relation, leur histoire, leur collaboration sont incomparables, c’est une véritable symbiose. Enrico se souviendra dans « l’Envers du ciel bleu » (2015) de leur façon si naturelle de travailler ensemble avec son parolier le plus prolifique Jacques Demarny :

« On s’installe à la maison, Claudric au piano, Demarny dans le canapé et moi à la guitare.
Je propose une mélodie, Claudric improvise des harmonies, qui vont donner les couleurs de l’arrangement, et je choisis parmi ses propositions. Et puis la chanson vient toute seule. »

Les séances de travail se passaient dans une atmosphère détendue, dans la salle de musique d’Enrico, boulevard de Courcelles les premières années. « Tous les trois, nous faisions une équipe fantastique ! » se rappelle Macias.
Pied-noir né à Alger le 13 septembre 1930, de son vrai nom Jean-Claude Bacri, Claudric deviendra après des débuts de pianiste de jazz, le plus grand arrangeur de la chanson Française durant la seconde moitié du XXème siècle. Il « monte » à Paris en 1955 et est associé à des artistes comme Maurice Chevalier, Joséphine Baker, Pierre Perret (Le Tord-boyaux, Les Jolies Colonies de vacances), Sheila (il l’accompagne à ses débuts et durant quelques années sous le pseudonyme de Sam Clayton), Mireille Mathieu, Charles Aznavour et des centaines d’autres. Il a également dirigé les orchestres de nombreuses émissions télévisées de Maritie et Gilbert Carpentier ou de Michel Drucker. Il enregistra aussi deux volumes du Monde Symphonique de Michel Sardou et Jacques Revaux : il obtint un disque d’or pour le premier en 1976 et dirigea le London Symphony Orchestra l’année suivante pour le second. Enfin, en 2004, Claudric a constitué un big band considéré comme un des meilleurs d’Europe. Mais il est quasiment impossible de résumer ainsi une carrière d’une telle dimension…

Il est à noter que Jean Claudric est le frère de Roland Bacri, le célèbre « petit poète » du Canard enchaîné qui maniait si bien le pataouète ; le père du grand compositeur contemporain Nicolas Bacri ; et le neveu de Marcel Daxely, célèbre comédien de la « bande à Pagnol » et pensionnaire de l’Alcazar de Marseille.

C’est lors d’un enregistrement pour un disque de Maya Casabianca qu’ils se rencontrent pour la première fois en 1962. Cette chanteuse décide de faire une reprise d’ »Adieu mon pays« . Le producteur Roland Berger souhaitant que l’introduction de guitare de la version originale soit conservée, fait donc venir Enrico Macias au studio pour qu’il la joue lui-même. Celui-ci est tellement impressionné par le travail de Jean Claudric qu’il insista auprès du directeur de la firme Pathé-Marconi pour qu’il devienne l’arrangeur de son prochain disque, disant qu’il était le seul à pouvoir écrire ses scores. La première chanson que Claudric dirigea fut « Paris tu m’as pris dans tes bras« . Il prendra ainsi la suite d’Anne Huruguen.

Jean compose avec lui en le guidant, il sera véritablement un « ange gardien » et apportera un enrichissement essentiel à son répertoire. A force de ténacité, il réussira par exemple à convaincre Enrico de chanter « Les filles de mon pays« , qu’ils ont composé ensemble, ce qu’il a refusé pendant un an, ayant peur de se ridiculiser avec les « lai lai lai ». On voit ainsi le génie de Jean Claudric.
Ensemble, ils enchainent les disques, les émissions de télévision et les Olympia. Ils se sont produits également au Carnegie Hall de New York, au Albert Hall de Londres, à Tokyo quatre années de suite…

Jean Claudric et Enrico Macias – Centre Rachi – 2016

Il est fabuleux de percevoir l’évolution des arrangements à travers les différents Olympia au fil des années. Claudric garde une base, mais ajoute à chaque fois une « touche » subtile supplémentaire pour apporter une nouveauté aux anciens titres. Ainsi, Jean a su traverser le temps en se nourrissant de ce qui se faisait à l’époque. Selon Jean-Claude Ghrenassia, « il y a un peu de Phil Spector dans les chansons des années 60»

Soulignons que Jean Claudric n’a pas seulement été arrangeur de centaines de titres pour Enrico Macias, ils ont composé une bonne quarantaine de morceaux à quatre mains, et non des moindres. Outre « Les gens du Nord » et « Les filles de mon pays« , on peut citer sans souci de la chronologie : « Aïe, aïe, aïe je t’aime« , « Je le vois sur ton visage« , « Les yeux de l’amour« , « Dix ans déjà« , « C’est notre anniversaire« , « La vie dans la vie« , « Je t’aimerai pour deux« , « J’ai pleuré de joie« , « Où est donc la vérité« , « Aux quatre coins du monde« , « Quand on est amoureux« , « Dis-moi ce qui ne va pas« , « La lavande« , « La folle espérance« , « Je porte bonheur« , « La musique et moi« , « C’est ça l’amour« , etc…

Bien sûr, nous nous devons de mentionner Martial Ayela, qui accompagnait Enrico lors de ses tournées en province, on pourrait d’ailleurs évoquer d’autres arrangeurs qui ont œuvré auprès de lui de manière assez épisodique – comme Benoît Kaufmann, Hervé Roy, Roger Loubet – mais c’est bien Jean Claudric qui occupe une place prépondérante dans la vie d’Enrico Macias étant son compagnon de route privé. Au-delà de la sphère professionnelle et même de l’amitié, il y un vrai lien encore plus profond qui les unit, ils sont des « membres de la famille » l’un pour l’autre, des « frères ». Jean Claudric se souvient « d’heures extraordinaires passées chez Enrico avec [s]on épouse Huguette, devant un couscous préparé au dernier moment par Suzy, femme d’Enrico. »
Et à Jean d’ajouter : « On a tout vécu ensemble : des moments de joie, ponctués de rires, de larmes de bonheur, traversant des périodes où le trac cohabitait avec le doute, l’angoisse mais toujours fier et heureux du succès grandissant. » Quant à lui, Enrico est toujours présent dans les rassemblements familiaux et les mariages chez les Bacri…

De gauche à droite :
Jean Claudric, Huguette Claudric, son épouse, Enrico Macias et Suzy
(archives personnelles Nathan Foeller-Claudel

Depuis ces dernières années, c’est Jean-Claude Ghrenassia – fils d’Enrico – qui a remplacé Jean Claudric. Il raconte lui-même : « Jean Claudric est une de mes plus grandes influences, si je fais de la musique aujourd’hui, c’est à cause de lui ! J’ai passé beaucoup de temps à étudier la musique avec ses scores d’orchestre ! Je fais mes propres arrangements en regardant le travail du Maître, mais je ne peux pas me comparer, c’est incomparable ! »
Aux sujet des nouvelles orchestrations qu’il écrit actuellement pour les concerts de son père, il m’a dit : « Certains titres ont été réarrangés, mais Jean-Claude reste notre référence, surtout pour les classiques. »

Nous n’insisterons jamais assez sur le rôle capital de l’arrangeur dans la naissance d’une chanson.
Selon l’article 68 du règlement général de la Sacem, « constitue un arrangement la transformation d’une œuvre musicale avec ou sans paroles par l’adjonction d’un apport musical de création intellectuelle », ce qui met bien en évidence la place de choix que l’imagination tient dans ce métier. L’arrangeur commence par harmoniser la mélodie pour lui adjoindre un soutien. Ensuite, il doit écrire une introduction pour définir l’ambiance de la chanson, et trouver des contre-chants (lignes mélodiques qui accompagnent, sur les mêmes harmonies, l’exécution du thème principal), ainsi que des réponses entre les différents instruments, un gimmick (signature musicale répétitive pour provoquer un effet marquant)… Quant à l’orchestration, c’est l’art de répartir les notes à jouer pour les différents instruments de l’orchestre – selon le son attendu -, et pour chacun des musiciens. Bref, le but de l’arrangeur-orchestrateur est de taille : mettre en valeur la chanson et l’interprète, pour cela il peut aussi s’appuyer sur des chœurs. Tous les professionnels de la musique s’accordent à dire que, sans un bon arrangement, on peut passer à côté du succès, c’est dire son importance !

Avec ses instrumentaux – parmi lesquelles les introductions « Soleil« , « Taïna« , « Sarabande » ou « la Sortie Espagnole » – qui ouvrent et mettent souvent fin aux spectacles à l’Olympia, Jean Claudric a le génie de plonger instantanément le public dans l’ambiance du spectacle en donnant une couleur à celui-ci (music-hall, disco, orientale…).
Il a arrangé également à plusieurs reprises des œuvres traditionnelles du folklore parfois inscrites au domaine public et conçu – tel un grand couturier – des solos de guitare sur mesure pour Enrico d’après des partitions préexistantes, comme pour l’Asturias d’Albeniz. Jean est aussi l’auteur avec Martial Ayela d’un fameux « Prélude« .
Parfois, il accompagne Enrico seulement au piano, comme en témoigne la version épurée et mémorable de « La tolérance« .
Claudric a accompli un tour de force : il a réussi à donner une véritable authenticité aux chansons d’Enrico grâce à un son inimitable !

Jean Claudric explique avec émotion : « Mon histoire avec Enrico est tout à fait exceptionnelle. Ce n’était pas un artiste qui m’appelait pour que je fasse les arrangements de son disque, nous avons fait une création totale. C’est même une seconde naissance. Il est né avec moi, et moi, je suis né avec lui ! »
Toujours fidèle et reconnaissant, Enrico l’invite chaque année à la première de son nouveau spectacle pour le mettre à l’honneur en le faisant monter sur scène. En 2020, il lui offre aussi une courte préface pour son recueil de souvenirs et d’anecdotes « Un Pied-noir à Paris« , dans laquelle il utilise une anaphore, comme une allusion à un célèbre titre de son répertoire :

Enrico Macias et Jean Claudric – Olympia 2019

« Que de souvenirs avec Jean Claudric tant nos vies sont liées.
Non je n’ai pas oublié ses orchestrations magiques qui apportaient la Méditerranée dans des valses parisiennes.
Non je n’ai pas oublié les mélodies que nous composions ensemble en convoquant le soleil dans des ciels gris !
Non je n’ai pas oublié notre complicité et son soutien fraternel lorsque le trac me coupait le souffle avant la scène.
Non je n’ai pas oublié que comme Paris c’est toi Jean Claudric qui m’a pris dans tes bras ! »

Nathan FOELLER-CLAUDEL

Si vous ne l’avez pas lu, ne manquez pas cet autre article :
Enrico Macias dans les yeux de Nathan Foeller-Claudel

Il y a deux mois, dans les coulisses du concert d’Enrico Macias à Mons, j’ai eu le plaisir de faire la connaissance de Nathan Foeller Claudel, jeune homme de presque 17 ans, petit neveu de Jean Claudric.
Depuis, nous avons échangé et je suis sure que, comme moi, vous allez être touchés par le regard lumineux qu’il porte sur Enrico Macias, par sa connaissance très pointue du répertoire de l’artiste, et aussi par sa passion pour l’oeuvre de son grand oncle, Jean Claudric.

Enrico Macias, ce n’est pas seulement le Soleil. Bien sûr, il chante cette « mer immense » et ce ciel bleu dont il a aussi montré l’envers… Bien sûr, ses concerts ne sont pas de simples tours de chant : dès qu’il chante en arabe ou en hébreu, un concert d’Enrico devient soudain une fête orientale.

         Reconnaissant, Enrico aime profondément les hommes, il célèbre leur chaleur, comme celle des gens du Nord, qui ont le cœur ensoleillé. Son public le sait : partout dans le monde, il le prend dans ses bras.

         Enrico exprime aussi la relation amoureuse qu’il entretient avec la musique. Un seul principe de vie : chanter en toute circonstance. En ouvrant les yeux au monde, il a d’abord vu le violon de son père qui a toujours fait partie de son paysage. D’ailleurs, bien avant d’avoir sa première guitare, il a fait d’un violon son confident et son compagnon d’enfance.

         Ce serait méconnaître l’étendue de son répertoire que de le réduire aux onomatopées qui ont fait le succès de certaines de ses chansons car Enrico Macias, ce n’est pas seulement des « Laï Laï Laï », des « Oumparere », des « El Porompompero » ou des « Poï Poï Poï ».

         Malgré le succès, 60 ans après son premier Olympia, – le 19 mars 1964 -, il a su rester humble car il le sait, il n’est « qu’un grain de sable posé sur l’univers » avec ses failles, comme nous tous… Lui aussi, a connu des drames personnels, comme la perte de son frère…

                   Animé par un besoin quasi viscéral d’être aimé, il chante, comme personne,  l’amour dont il est le mendiant. Il offre à chaque fois « tous les soleils de l’amitié » à son public qui oublie ainsi les ennuis du quotidien. Et il donne un conseil à la jeunesse : il faut écouter son cœur. Sentimental, toutes ses chansons sont autant de variations sur le thème de l’amour, autant de façons différentes de dire « je t’aime » à Suzy, la femme de sa vie.

         Enrico est rêveur, il veut croire en un monde où la raison du plus fort n’est plus la meilleure et où le Loup et l’Agneau de La Fontaine ne se querellent plus dans le courant d’une onde pure… Pour lui, la chanson est un espace dans lequel on peut s’aimer les uns les autres et où l’on parvient à vivre ensemble, quelle que soit la religion. Il rêve encore d’un voyage, de « ce voyage » retour en Algérie, sa terre natale. Au moment où ce rêve allait devenir réalité, des fous lui ont barré le passage… Dans ces conditions, il est donc impossible de refermer cette blessure de l’âme, alors qu’elle aurait pu peut-être cicatriser…

         Pour célébrer la beauté du monde, il chante les femmes – en premier lieu les « filles de son pays » et leur sens de la famille -, elles peuplent ses chansons et l’on donne à l’une le sobriquet de « Zingarella », tandis que l’autre s’appelle Mélisa. La première est bohémienne – Enrico s’est d’ailleurs toujours senti proche des gitans et des Espagnols  -, elle séduit les garçons par sa danse. Insensible, la seconde passe d’un homme à l’autre… 

         Défenseur des opprimés, il prend toujours le parti des innocents et donc celui des enfants. Instituteur, il avait une pédagogie bien à lui pour encourager ses petits élèves : au lieu de leur distribuer des bons points, il leur interprétait des mélodies à la guitare.

         Enrico n’a jamais eu « la mémoire courte ». Non, il n’a pas oublié l’Algérie de son enfance, qui était française, même si certains préfèrent aujourd’hui l’occulter et réécrire l’Histoire… Il n’a pas oublié non plus les rues parfumées de piments ou « l’odeur des oranges amères »… Avec les chansons d’Enrico, les sens sont toujours en éveil.

Oui, les souvenirs sont là, mais il vit dans le présent en réussissant à prendre de la distance avec son passé. Enrico, c’est un pont et son âme se promène encore entre l’Orient et l’Occident… Par bonheur, il y a la cuisine. Elle est là, patrimoine immatériel, comme pour rappeler un peu chaque jour le pays perdu que les pieds- noirs ont quitté. La tchouktchouka, la soubressade ou le couscous font partie du quotidien, au-delà du cliché, c’est essentiel ! Les chansons d’Enrico sont toutes des cartes postales qu’il envoie implicitement à Constantine, sa ville natale qu’il aime charnellement.

         Enrico est de ceux qui ne capitulent pas : avec lui, la barbarie ne l’emportera pas. Rendre hommage à Sadate était donc pour lui une nécessité. Oui, le président  égyptien était coupable : coupable d’agir pour la réconciliation des peuples – celle-là même que chante Enrico – et d’œuvrer pour la paix, guidant son peuple tel un berger.

Enrico lance toujours inlassablement le même appel aux enfants de tous pays car l’avenir est entre leurs mains : ils s’apprêtent déjà à construire le monde de demain.

Enrico reste optimiste malgré tout et non utopiste comme le prétendraient certains. Son optimisme est en aucun cas de l’aveuglement. Quand il s’adresse aux enfants, il ne leur cache jamais la dureté de l’école de la vie et reste toujours lucide. Il nous dit la triste Vérité, tel un prophète : si la colombe de la paix ne vient plus se poser, c’est bien à cause de nous puisque nous la chassons. Il rappelle aussi le rôle qu’ont les plus grands à l’égard des plus petits : ils les aident à surmonter les épreuves et les obstacles de la vie pour aller toujours plus haut, c’est cela se faire « la courte échelle ». Pour Enrico, seul l’amour est notre moteur et nous ne pouvons nous surpasser qu’en son nom.

Depuis ces dernières années, c’est son fils, Jean-Claude Ghrenassia qui est son orchestrateur. Il a offert à son père la chance de prendre un nouveau virage dans sa carrière. Pour écrire ses arrangements, Jean-Claude a une référence, il est toujours influencé par le travail du « Maître », celui qui lui a donné envie de faire de la musique : Jean Claudric.

Aux guitares et aux mandolines des tout premiers débuts d’Enrico, Jean Claudric a ajouté des violons et un accordéon. Ce grand chef d’orchestre sera son « maître », son « ange gardien », son « ami de toujours », et va l’initier à l’harmonie de la musique dite « occidentale ». Ensemble, ils ont composé des mélodies magiques et ont ainsi créé un univers à part entière. Leur histoire est incomparable tant leur vie est liée : ils sont devenus de « la famille » l’un pour l’autre.

         Enrico, c’est enfin la verve et la poésie de la Méditerranée. Avec Jacques Demarny, il a réussi un tour de force : avec des mots accessibles et apparemment simples, il est l’auteur de textes qui font pleurer. Comme tous les poètes, il véhicule une émotion rare. Mais ce sont des larmes de joie, face au bonheur qu’il nous donne. Et dans les moments fous que nous vivons à notre époque, il nous reste la « folle espérance ».

         Grâce à Enrico, la poésie de la Méditerranée est devenue universelle.

NATHAN FOELLER-CLAUDEL
Petit neveu de Jean Claudric

26 février – 2 mars 2024

Le 27 aout dernier, Varta, grande fan d’Enrico Macias, nous quittait subitement
En ce jour anniversaire, nous souhaitons lui rendre hommage

Fière de tes origines arméniennes, habitant la Bulgarie, tu étais une femme de cœur avec de belles valeurs.
Tous les témoignages sont unanimes

Une longue, belle et fidèle amitié nous unissait

Tu étais aussi une grande fan d’Enrico Macias qui nous a permis de nous rencontrer autour de sa musique et de ses chansons
Pour comprendre ses textes, tu avais appris le Français et tu chantais divinement ses chansons.

Tu étais fidèle à toutes les fêtes à l’Olympia et c’était une joie chaque fois renouvelée de nous retrouver avec le groupe des fans

Tu es partie bien trop vite et bien trop tôt, sans bruit, sur la pointe des pieds.
J’ai le coeur lourd. Tu vas nous manquer
Sois certaine, que jamais nous ne t’oublierons.

Ta « jumelle » Martine

Varta Reine de la Mer!

Ton départ si rapide nous a toutes et tous surprises et surpris.

Tu étais une femme de cœur, sensible, généreuse, à l’écoute de tes amies et amis.

Une maman bien fière de ses deux fils.

Nous avions bien des intérêts en commun, bien sur le premier, celui qui nous a fait nous rencontrer notre cher Enrico Macias!

Tout comme toi j’aime l’histoire découvrir les traces du passé sur notre terre, les voyages, les fleurs, les chats et la mer!

Tu m’as fait voyager avec tes belles photos et tu as partagé au fil de ces dernières 10 années des moments en privé avec moi!

Je vais me souvenir de toi chère Varta toute ma vie! Tu me manques déjà!

Bon voyage, que ton âme repose en Paix!

Veille sur ta famille!

De tout cœur,

Ton amie Louise du Canada!

Varta était une super amie, très timide mais avec grand coeur.
Nous étions toutes les deux du bloc de l’Est. C’est peut être la raison pour laquelle nous nous sentions mieux ensemble, nous nous comprenions mieux.
A Paris, nous faisions toujours chambre commune à l’hotel.

Nous avons fait de grandes promenades sous la pluie, au soleil ou dans le vent. Elle riait toujours et nous pouvions échanger dans deux langues: le Français et l’Allemand.
J’ai perdu une de mes moitiés…
Tu vas me manquer pour toujours!

Ton amie Kataline de Hongrie

Varta, ce joli foulard que tu m’as offert un jour, je le garderai près de mon coeur à jamais !

Même si nos rencontres ont été que trop rares et brèves, j’ai toujours su que tu étais une très belle personne ;
tes jolies photos et tes coups de coeurs….me manqueront beaucoup.
Reposes en Paix ma chère amie Varta, je ne t’oublierai jamais, je t’embrasse fort !

Ton amie Françoise de France

Si tu savais, chère Varta, combien de tristesse et de regrets tu as laissés derrière toi … 😪😪😪 

Tu restes à jamais dans mon coeur et mes pensées !

Nous revoilà en septembre 2012, devant l Olympia pour des moments magiques avec notre chanteur préféré 💝💝💝 

Tu nous manques deja 😪😪😪

Ton amie Viorica de Roumanie

En tant que Bulgare, je suis fierе que mon compatriote Varta laisse une si grande trace dans notre Famille internationale.Repose en paix, Varta !Tu seras toujours dans mon coeur !

Ton amie Rumiana de Bulgarie

Une Femme en or ! Une amie, bien que virtuelle mais depuis que je l’ai connu (12 années auparavant), était tellement présente, simple, sincère, fidèle, compatissante dans nos joies et nos peines, elle partageait tout avec nous. Varta était, certes, Bulgare de nationalité mais universelle de cœur. Partie pour un monde meilleur, tu resteras toujours présente dans nos esprits, chère et adorable amie. Les meilleures personnes et les plus belles âmes partent toujours trop tôt et toi tu en faisais partie Varta ! Reposes en paix au paradis, chère et inoubliable amie.

Ton ami Fodil de Constantine – Algérie

Nous nous étions rencontrées ce jour-là. Cette journée nous nous la remémorions toutes et tous, chaque année, avec tellement de joie.Cette année et toutes celles à venir, une personne manquera à l’appel 😓Repose en paix mon amie ❤️😓

Où que tu sois j’espère que tu ne souffres plus. Cela a été un bonheur de te connaître, ta gentillesse, ta générosité resteront gravées dans ma mémoire.Je t’embrasse mon amie ❤️😓😘

Ton amie Muriel de France

Depuis que tu nous as quittées, Je ne cesse de penser A tous ces bons moments que nous avons vécus. Toi, toujours souriante et la joie de vivre aux lèvres ; Tu nous inondais toutes de ta gentillesse.
Les discordes et les petites querelles n’étaient pas possibles pour toi. Tu accordais à chacune ton amitié, ta précieuse amitié et ton écoute
Malgré les difficultés de nos langages différents tu parvenais à trouver les bons mots.
Nous partagions une passion commune. Et maintenant, nul doute que même là-haut tout le monde connait et chante du Enrico Macias ! C’est notre consolation ! Parler de toi à l’imparfait n’a aucun sens en fait car toujours tu resteras dans nos cœurs et nos têtes.
Varta tu es toujours présente au milieu de nous toutes Cela ne fait aucun doute. Nous nous retrouverons Et c’est toi qui prépares la fête. A bientôt mon amie.

Ton amie Brigitte de Belgique

Varta était une amie très précieuse pour moi. C’est grâce à notre amour commun pour Enrico que nous avons eu la chance de faire connaissance. C’était en septembre 2010.

Dès que je l’ai connue, j’ai tout de suite su quelle bonne et belle personne elle était.

Varta était une femme de cœur et d’amour. Elle était sensible, très sincère, empathique envers les autres, toujours de bonne humeur et souriante. Jamais elle n’aurait dit du mal de quiconque. Elle était très attachée à son pays. Elle a toujours été gentille avec tout le monde et on l’aimait de tout notre cœur. 

C’est une grande perte pour nous tous. Elle restera à jamais gravée dans nos cœurs. *** Bon voyage chère Varta. Il est temps maintenant de te reposer

Ton amie Lisette du Canada

Varta,

C est grâce à notre chanteur préféré Enrico Macias que nous nous sommes rencontrées.

Tout de suite , j ai su que tu étais une belle personne, gentille, toujours souriante, et tu aimais les moments avant et après les concerts pour profiter des bons moments avec nous les fans

J ai toujours chez moi le joli napperon que tu m as offert

Merci pour ton amitié,

tu vas me manquer

Je t envoie mille bisous la où tu es

Denise

Nous avons publié, il y a quelques jours, un article sur Katalin Robert, fan hongroise d’Enrico dont nous avons fait la connaissance récemment sur Facebook.
Aujourd’hui, Kataline Acs, autre fan d’Enrico mais que nous connaissons depuis très longtemps, nous a traduit l’article qu’elle a écrit pour Katalin Robert et le magazine „KONTRASZT”
Vous allez vous régaler ! Oui c’est ça être fan !
Moi aussi je veux remercier Enrico qui nous permet de réunir tant de personnes au grand cœur issues de tous les pays et toutes les communautés !
C’est ce que j’appelle la magie maciasienne

Mon premier écrit ici sur le site „KONTRASZT” portait sur un chanteur français d’origine algérienne, Enrico Macias. Je pensais qu’il n’y avait pas beaucoup de personnes en Hongrie qui le connaissait. C’est pourquoi j’ai été très heureuse quand, les jours suivants, une dame de Baja m’a fait signe : elle est fan de Macias! Je voudrais remercier ici aussi Ildiko Schmidt qui a informé Katalin de mon écrit.

Katalin Acs a écrit en commentaire en dessous du post : „Je peux à peine y croire ! Quelqu’un connait Enrico Macias en dehors de moi. Merci beaucoup pour le résumé de sa vie. Il est le seul pour moi depuis 2005. J’ai assisté à environ 35 de ses concerts en France … »

Je n’en ai pas voulu plus ! Je l’ai cherchée, nous sommes devenues amies et elle a volontiers accepté de nous relater ses expériences. Son texte, intéressant et touchant dans un style agréable, est arrivé quelques jours plus tard. Au travers de son écrit j’ai obtenu une image, non seulement du grand chanteur, mais aussi de sa personnalité et même de ce que cela signifie d’être une « fan » ! Vous trouverez ci-dessous un bref résumé de la lettre de Katalin.

Katalin Robert

Mon histoire:

Katalin Acs et Enrico Macias – Nantes 2007

A l’origine, rien ne me rattachait aux Français. Pour le foot, j’étais une fan des Allemands.
Mon histoire a commené en 2005 quand un collegue m’a demandé d’acheter un CD d’ Enrico Macias sur Ebay. J’avais une demande : je voudrais l’écouter aussi. C’était le CD „Et Johnny chante l’amour”. Comme par magie, la voix d’Enrico a été un coup de foudre ! J’ai acheté tous les CDs et je suis devenue irrémédiablement obsédée.

Sur le net, j’ai acheté mon premier billet de concert et après mon billet d’avion pour Paris. Mais je ne parlais pas le français. J’ai trouvé une jeune fille qui m’a appris quelques phrases et mots de base. J’ai donc acquis une petite connaissance de la langue. Mes parents ont pensé que j’étais totalement idiote ! Je partais toute seule dans un pays étranger pour un concert ?!

Le 5 mai 2006. Je n’oublierai jamais cette date! Le premier concert était dans une petite ville, à Chauny. J’ai reservé l’hôtel sur l’internet. C’était incroyable pour moi de pouvoir vivre avec ces quelques phrases de mes connaissances en français et j’ai remarqué à quel point les gens étaient différents de ceux de mon pays. Ils souriaient, ils étaient gentils.

Le premier concert de ma vie a été une grande expérience malgré que je n’ai pas une bonne place. Après le concert, j’ai attendu Enrico à la sortie des artistes avec les autres fans parce que je voulais lui faire signer le nouveau CD (La vie populaire). Et il est arrivé… Il était à 1-2 mètres devant moi. Je n’y croyais pas ! Il a gentiment dédicacé pour tout le monde et ceux qui lui parlaient, il leur répondait. Je suis rentrée et j’ai su: je devais apprendre la langue parce que je voulais parler avec lui ! J’ai trouvé un hyper super prof qui connaissait aussi Enrico. Ceci m’a donné encore plus de motivation pour apprendre.

En mars 2007, j’ai planifié un grand voyage : environ 9 jours en France et 5 concerts d’affilée. Pendant 6 mois, j’ai appris 2 manuels scolaires avec mon cher prof parce que je devais savoir parler en mars! Le premier concert était à Nantes ou j’ai eu de la chance parce que j’ai pu rencontrer Enrico avant le concert et j’ai pu faire faire notre première photo ensemble.  Au concert, j’étais assise au 3ème rang mais il y a eu un problème technique. Pendant que les techniciens essayaient de réparer, il a raconté des blagues sur scène. Il est un interprète incroyable, mais il est acteur aussi. Quand il s’est avéré que la technique faisait la grève ce jour-là, il a essayé de chanter sans micro. Mais la salle était grande et il n’y avait pas de sens alors le concert a été annulé. Néanmoins, les fans l’ont attendu à la sortie des artistes avec moi et on l’a fêté.

Je suis retournée à Paris et j’ai visité la ville pendant 5-6 jours. Toute la journée l’ai marché mais les soirs Enrico m’attendait au Petit Journal Montparnasse. Il a donné 3 concerts. A la fin de tous les concerts, on s’est rencontrés et j’ai pu déjà pu échanger avec lui plusieurs mots. J’ai pu faire faire une 2ème photo ensemble, laquelle il a pu dédicacer aussi.

Après Paris, le 5ème concert était à Amiens. On a attendu Enrico à la sortie des artistes et je suis passée par le moment le plus fier de ma vie. Il est arrivé mais était pressé parce qu’il était en retard. Il s’est excusé auprès des fans parce qu’il n’avait pas de temps pour eux mais il m’a vue ! Il s’est arrêté un instant et il m’a saluée en riant : tu es ici à nouveau ? Je suis allée vers lui, j’ai reçu 2 bises, on a bavardé un peu et il est parti. Eh bien, si les autres fans féminines avaient pu me tuer des yeux, j’aurais longtemps été un squelette sous terre…

Je suis rentrée en Hongrie et j’ai trouvé d’autres fans sur internet. Maintenant on a une super équipe internationale. Naturellement, il y a plus de Français, mais aussi des Belges, Bulgares, Américains, Crétois, Algériens, Israéliens et Roumains. Le français est la langue commune. Mais, à l’Olympia, une fan japonaise arrive aussi vêtue d’un beau costume traditionnel.

Après 2007, j’ai essayé de voyager en France chaque année.

2008 était une année tragique pour Enrico et pour les fans aussi. Suzy est devenue très malade. Plusieurs concerts ont été annulés et en décembre elle s’est allée pour toujours. On ne savait pas ce qu’allait faire Enrico, si il allait continuer sa carrière. Dans la plus belle chanson d’amour du monde (Pour toutes ces raisons, je t’aime) qu’ il a écrite a Suzy en 1983, il chante : « … Je ne chante plus dès que tu t’en vas…”. Heureusement, son fils Jean Claude l’a aidé et après une petit pause, il a recommencé à chanter et faire à nouveau des concerts.

J’étais présente la plupart des fois aux concerts à l’Olympia même si je n’aime pas cette salle. Après les attaques terroristes, l’entrée est devenue encore plus stricte et il devient de plus en plus difficile d’aller saluer Enrico dans sa loge. C’est vrai qu’il a 80 ans. Il est très fatigué après le grand concert, c’est normal. Heureusement, il y a toujours quelqu’un qui m’a aidée pour y aller et je voudrais les remercier ici aussi ! Merci!

Pendant les concerts, j’ai rencontré beaucoup de personnes intéressantes. Malheureusement, je n’ai pu voir que de très loin Nicolas Sarkozy. Mais il y a toujours dans la salle beaucoup de chanteurs, acteurs et personnalités de la télévision. J’ai déjà parlé à la radio et j’ai été filmée pour un programme d’actualités de France 2 à propos de ce qui a été fait pour Enrico qui a fêté ses 50 ans de carrière. Pour cet anniversaire (septembre 2012), j’avais planifié un T-shirt. Mon amie Martine m’a donné son texte et je les ai fait faire ici en Hongrie. J’ai emmené 20 T-shirts pour les autres fans et tout le monde les a portés. Enrico a signé le mien qui est encadré sur mon mur. Tous les fans ont signé un T-shirt et l’ont offert à Enrico. Il était très heureux et touché.

Mais mon meilleur concert était à Rennes, en mars 2011. Avant le concert, on a attendu Enrico à la gare. Oui, il voyage souvent en train ! Et j’ai pu aussi le saluer dans sa loge avant le concert. J’ai pu assister aux balances. Après le concert, je lui ai offert un cadeau de ma confection : j’avais brodé pour lui une casquette : son nom en arabe et en hébreu avec les couleurs françaises symbolisant qu’ensemble, ils pourraient vivre côte à côte en paix. J’avais peur de la lui donner mais quel bonheur ! Il l’a portée tout de suite et il l’a gardée pour rencontrer les autres fans. J’étais très touchée.

En novembre 2014, j’ai eu la grande chance de pouvoir assister aux deux concerts d’Enrico et aller à la finale de la Davis Cup à Lille où j’ai pu voir Roger Federer jouer en direct.

J’ai eu aussi des aventures passionnantes lors des retours… En janvier 2019, j’ai reçu une grande affiche de mon amie. Elle faisait environ 1,2 m x 0,6 m. Elle est arrivée à la maison indemne après un voyage en avion…! Ce n’était pas simple mais je l’ai fait ! En juin 2019, j’avais un ballon gonflé. Un fan les a apportés : le visage d’Enrico et le chiffre 80 étaient imprimés sur le ballon. Vers la fin du concert, on les a jetés et Enrico a joué au foot sur scène. J’en ai reçu un de Jeremy (petit-fils d’Enrico) et son papa l’a signé aussi ! Mais je devais le ramener à la maison d’une manière ou d’une autre et je ne pouvais pas le dégonfler !! Au contrôle de l’aéroport, l’inspecteur l’a regardé avec de grands yeux : Qu’est-ce ? (Il était dans un sac) Moi je lui ai dit quand il a commencé à le jeter : oh attention ! Après j’ai réfléchi : j’ai eu de la chance qu’il n’a pas pensé que c’était peut-être une bombe ! Je lui ai dit très vite que c’était un ballon et qu’il avait été dédicacé par Enrico et je le lui ai montré avec plaisir ! Il a ri un peu et j’ai pu passer. Et mon ange gardien est allé se laver parce qu’il était en sueur…

Le restaurant préféré d’Enrico est la Boule Rouge à Paris, un restaurant tunisien où il mange très souvent. Les fans y vont aussi pour savourer un bon couscous.  Malheureusement, on n’a pas eu encore la chance d’y rencontrer Enrico. Mais le propriétaire, Raymond, est devenu un bon ami. Une fois où on y a mangé qui était assis juste à côté de moi ? Anthony Delon. Alors je peux dire que j’ai déjeuné avec lui !

Voilà, je vous ai raconté mes plus grandes aventures à propos d’Enrico. Je peux dire de lui que c’est un chanteur génial mais incroyablement simple et direct. Il est toujours très gentil avec les fans, il donne un peu de temps pour eux. Il a une grande generosité.

Le prochain rendez-vous sera du 8 au 10 janvier 2021 à l’Olympia. Il fait 3 concerts et naturellement j’ai déjà mes billets au premier rang, au centre. J’espère que Dieu va nous aider et qu’on pourra se rencontrer à nouveau… Et lentement, on se prépare pour le 60e anniversaire de sa carrière et on va faire sûrement un cadeau commun. Peut-être un autre t-shirt ? On verra !

Chaque concert et rencontre avec lui est inestimable. Je vis pour lui. Je travaille pour économiser pour ces voyages, même si j’ai tendance à sortir le moins cher possible. Mais le billet de concert n’est pas bon marché non plus et l’hébergement doit également être payé. On a déjà un hôtel bien établi, où je rentre presque chez moi. Le personnel m’accueille comme une amie. C’est un super sentiment et c’est fantastique que les fans restent ensemble et tout le monde aime tout le monde. C’est incroyable pour moi qu’elles me paient parfois une boisson ou la nourriture parce qu’elles savent : je suis la plus pauvre de l’équipe. Et je pourrais en pleurer d’émotion.

Et pour tout ça, je peux remercier Enrico !

Si internet est souvent décrié pour ses effets néfastes sur les relations humaines, en ce qui me concerne, je considère que c’est une puissante et inépuisable source de connaissance et de lien entre les peuples.
J’ai fait sur la toile nombre de rencontres fabuleuses à travers le monde qu’il m’a été donné ou qu’il me sera donné de concrétiser par la suite au cours de mes voyages.
Pour un certain nombre d’entre nous, nous pensions qu’il n’existait en Hongrie qu’une seule fan d’Enrico : Katalin Acs. Grâce aux hasards du net, et à Katalin, nous avons le plaisir d’en accueillir une seconde qui nous fait le plaisir de se présenter.
Bienvenue parmi les fans d’Enrico Macias, et au plaisir de nous rencontrer peut être un jour

Merci à Katalin Acs pour la traduction en Français mais, pour avoir échangé un peu avec notre nouvelle amie, je crois qu’elle est trop modeste, et qu’elle parle et écrit encore parfaitement le Français.

C’est un grand honneur et bonheur pour moi que Martine Lafit m’ait  demandé de me présenter ici et je la remercie pour cette possibilité.

Je travaille actuellement pour un magazine d’art de qualité „KONTRASZT” qui paraît sur Facebook.
Ce magazine a été créé cette année par la poète hongroise Mária Pethes.
La raison de ma présentation ici est que j’ai écrit deux articles dans ce magazine: l’un était consacré à „Enrico Macias”, et le second porte sur les expériences de sa fidèle fan hongroise, Katalin Ács.

Je vis en Hongrie, près de Budapest, à Budakeszi. Une partie de ma famille s’est installée en France, c’est pourquoi j’ai visité plusieurs fois ce pays. En 1968, j’y ai passé 4 mois. J’ai appris le français au lycée et, à l’époque, je parlais très bien cette belle langue. Malheureusement, cette connaissance s’est maintenant envolée. Depuis que les docteurs m’ont également guérie d’une grave maladie à Paris en 1968, je considère la France comme mon deuxième pays. J’aime le pays, son histoire, sa culture et son ambiance.

Pour me présenter un peu plus, je travaille depuis des décennies comme informaticienne. Je joue de la guitare et aussi de l’accordéon depuis mon enfance. Pour moi, la musique est mon premier moyen d’expression.

En 1968, j’ai pu voir Aznavour à l’Olympia et c’était une grande expérience de ma vie. J’ai connu beaucoup de chanteurs mais, malheureusement, pas Enrico Macias. Cela s’est produit des décennies plus tard.

Il y a une dizaine d’années, un ami roumain bien informé m’a envoyé un de ses enregistrements de Youtube. Il m’a fascinée. J’ai commencé à collectionner ses chansons et cette passion continue encore aujourd’hui. Malheureusement, il n’est pas venu en Hongrie. Ici, presque personne ne le connaît. Je ne voyage plus donc je ne l’ai pas entendu en live. Pourtant, je l’ai connu grâce à Internet.

Je le respecte en tant qu’homme, en tant que combattant de la paix. Je le respecte aussi en tant que chanteur et musicien. Je trouve que son style est unique. Il y a quelque chose d’infiniment touchant dans l’immédiateté de l’Orient, la façon dont il entre en contact avec le public, comment il les écoute, communique avec eux par ses gestes, par sa musique, comment il leur parle. Son style musical est sans pareil car il mélange les styles musicaux apportés d’Algérie avec le monde de la chanson française. Il m’a étonnée par le nombre de langues dans lesquelles il chante. Il représente la réconciliation judéo-arabe.

Je regrette qu’il soit devenu un exilé de sa patrie bien-aimée, mais je suis heureuse que la France l’ait accepté, lui donnant une nouvelle patrie. Je crois qu’il la remercie souvent.

Je veux dire enfin quel grand bonheur pour moi, suite à la publication de mon article, que les fans hongrois d’Enrico m’aient retrouvée et qu’il m’ait été révélé qu’il y avait encore des gens qui le connaissent et l’aiment! Je sens que je suis aussi une partie du club des fans !

Enfin, je remercie Katalin Ács qui a traduit ma présentation. Je n’ai pas osé  entreprendre d’écrire en français.

Je souhaite la bienvenue aux lecteurs du site d’ici, de la Hongrie!

Vous pouvez retrouver les deux articles cités en cliquant sur les liens ci-dessous :
ENRICO MACIAS
KATALIN ACS

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Ce soir c’est à Lionel Teboul que s’adresse notre hommage
Arrivé il y a deux ans à la direction de l’orchestre d’Enrico Macias, nous le connaissons pourtant depuis fort longtemps, depuis mai 1977 exactement. Nous vous avons déjà raconté cette histoire et je vous propose de vous reporter à l’interview qu’il avait eu la gentillesse de nous accorder en mai 2019 (ICI)

Son parcours de musicien est époustouflant. Reconnu par la SACEM comme le plus jeune compositeur-arrangeur en Europe à l’âge de 12 ans, il a depuis travaillé avec les plus grands : Alabina, Gloria Gaynor, Larusso, Ishtar et bien d’autres.

Toujours souriant, d’une extrême gentillesse, grand professionnel, il a le souci de l’excellence.

En cette période de doute et d’incertitude, tous les fans d’Enrico Macias le saluent et sont impatients de le retrouver aux côtés de leur chanteur préféré

Vous pouvez visiter le site de Lionel alias Ronny Gold en suivant le lien ci dessous

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Aujourd’hui, c’est à un guitariste émérite que nous rendons hommage.
Il s’agit de Bruno Bongarçon.
Véritable virtuose, il est aussi à l’aise à la guitare classique que sur la guitare électrique.
Il est capable de jouer dans tous les styles. Flamenco, jazz, blues, pop, il a touché à tout.

Compositeur, il a enregistré en 2018 un album de ses 10 compositions les plus représentatives. Vous pouvez l’écouter et l’acquérir sur son site.

Il accompagne de nombreux artistes dont, entre autres, Michel Fugain, Frédéric Zeitoun, et bien sur Enrico Macias.
Toujours souriant, de bonne humeur, discret, il est un pilier du groupe de musiciens de l’artiste, tour à tour chef d’orchestre, arrangeur, il excelle à tous les postes

Tous les fans d’Enrico te remercient et espèrent te retrouver très vite sur les scènes du monde.

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Auteur, compositeur, interprète, avant d’être auprès d’Enrico Macias, Serge Haouzi a été le batteur de bien d’autres vedettes : Alain Bashung, Pierre Groscolas, Gérard Lenorman, Michel Sardou ….
Mais il ne se contente pas d’accompagner les autres : il compose aussi pour de nombreux chanteurs avec, à son actif, notamment Johnny Hallyday (« je peux te faire l’amour ») et Serge Gainsbourg (« Cuti réactio »).
Fidèle à Enrico Macias depuis plus de 30 ans, « Zizi Ben Zizi » est le batteur émérite de l’orchestre mais excelle également à la derbouka quand Amar est au bendir.

En cette période difficile pour tous les intermittents du spectacle, tous les fans d’Enrico te saluent et espèrent te retrouver très vite

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Originaire de Bejaia en Algérie, Hafid Djemaï fait partie d’une famille de musiciens de père en fils.
Les fans d’Enrico Macias le connaissent comme un des sept musiciens incontournables qui entourent l’artiste avec également son frère Abdenour. Il excelle à la mandole et à la guitare.
Mais c’est aussi un compositeur et un chanteur de grand talent qui se produit dans de nombreuses salles de concert en France et à l’étranger avec un répertoire chaabi et kabyle
Aujourd’hui, 2 avril, c’est son anniversaire.
Hafid nous te souhaitons un très joyeux anniversaire et te saluons en cette période difficile pour tous les artistes
A très bient^t

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« Aussi grand par la taille que par le talent », ainsi que le présente le Maître, Amar Mohali est un percussionniste hors pair.
Originaire de Bejaia en Algérie, il excelle autant à la derbouka, qu’au bendir ou au bongo. Aucun de ces instruments n’a de secret pour lui.
Toujours le sourire aux lèvres, prêt à mettre l’ambiance sur scène comme en coulisses, il impulse le rythme du concert avec beaucoup de dextérité et de professionnalisme
Ce soir, nous le remercions chaleureusement et lui rendons un hommage particulier pendant cette période difficile pour les musiciens et tous les intermittents du spectacle.
A très bientôt autour d’Enrico

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Enrico le présente comme « son chef d’orchestre de la musique arabo-andalouse ».
Toujours placé à sa gauche et à portée de vue du chanteur, Kamel nous ravit par sa virtuosité au violon. Ses solos en introduction du « Violon de mon père » sont toujours des instants de pur bonheur salués avec chaleur par le public.
Mais Kamel n’est pas seulement violoniste. C’est un multi instrumentiste de grand talent. Il maitrise autant la guitare, le oud, la flûte et plus encore.
C’est enfin un homme de cœur, toujours souriant et prêt à se mettre en 4 pour faire plaisir
Aujourd’hui, nous lui rendons hommage en ces jours difficiles et l’assurons de toute notre amitié
Rendez vous pour la prochaine fête orientale Kamel
Vous pouvez également retrouver Kamel Labbaci sur notre site

 » l’artiste est là pour exprimer les sentiments que les autres ne peuvent pas exprimer  » ( Enrico Macias )
Commande de portrait réalisé aux crayons H3, B5, mine de plomb noire et pastels. ( 50 X 65 )
Zitoun Kerkaden

Au fil de mes pérégrinations sur internet, et en l’occurrence Facebook, je suis tombée nez à nez avec ce très beau portrait au crayon d’Enrico.
Il a été réalisé par un artiste peintre algérien de grand talent, Zitoun Kerkaden
Merci et Bravo à lui.
C’est très réussi. Ce portrait la aussi, je l’accrocherais bien dans mon bureau

Publié avec l’autorisation de l’artiste