De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Pour ce 7ème concert, Enrico a donné rendez-vous à son public dans la capitale israélienne, et là, c’est moi qui vous le dit, avec le meilleur public d’Israël.

Mais rendez vous était aussi donné à quelques-uns des chanteurs que nous avons eu le plaisir de découvrir ou redécouvrir dès le début de cette tournée 2018.
Je veux citer :
– Yossi Azulay dont le crédo est de mettre en musique les prières juives et d’envoûter son public, tant féminin que masculin, avec sa voix qui ne peut être qu’un don de l’au-delà.

– La petite Chelly, qui a également fait l’unanimité avec sa voix d’ange et sa reprise de Yerushalaïm shel zahav. Gageons que ce petit cœur ira loin, d’abord parce qu’elle est bien entourée étant la petit-fille de Shmoulik et nièce de Yoav Zemach. Mais aussi parce qu’elle a comme « parrain » un chanteur qui porte bonheur.

– Nous avons également le plaisir de chanter tous les soirs en chœur avec Orlika et Enrico (exception faite de Beer-Sheva où c’était Galit Mor qui a eu ce privilège), la célèbre chanson de Naomi Shemer : Al kol ele.
« Sur le miel et sur l’épine,
Sur l’amer et sur le doux,
Sur nos maisons et nos bébés,
Sur tout ça, donne-nous ta protection […]
Accorde ta protection, Seigneur, sur cette maison
Sur le jardin, sur le mur.
Protège-nous du chagrin, de la peur soudaine,
Et de la guerre
Garde sur le peu que j’ai,
Sur la lumière et sur les jeunes,
Sur les fruits qui ne sont pas encore mûrs,
Et sur ceux qui ont déjà été récoltés…. »

– Puis (dernier cité mais le premier dans nos cœurs), « notre » petit pharaon, « notre » petit Symon. Sa reprise de « la femme de mon ami » en français et en hébreu est divine et son interprétation de « Lekhol Ehad » est captivante. Mais aussi, l’émotion de voir Enrico le protéger de son regard, tout en restant en retrait, me chavire le cœur chaque soir. Puis leur duo sur « Enfants de tous pays », succès international, qui est devenu un hymne et qui est repris dans les écoles, est un moment de bonheur intense.

C’est aussi avec un plaisir extrême que nous avons retrouvé l’ensemble des musiciens, les nôtres et ceux de la Symphonette Orchestra de Raananna dirigée pour ce concert par leur chef David Sebba. Ce dernier a fait une très belle publication sur Facebook concernant Enrico. Il dit de lui qu’un chanteur comme lui, il y en a un sur un million. Qu’il est aussi à l’aise sur scène, en chantant et parlant dans plusieurs langues, en « jouant » avec son public comme avec un « jouet de fête foraine », que lui sous sa douche. L’amour et le respect qu’il éprouve pour notre chanteur préféré se ressent chaque soir. Leur complicité est de plus en plus évidente chaque jour.

Comme vous l’aurez compris, le concert de Jérusalem fût à tous points de vue une réussite à 200%. L’amour réciproque d’Enrico et de son public a chauffé la salle dès les premières notes, et le final fût brûlant sous les youyous et les ovations.

Ce soir, dernier concert à Netanya, moment important dans un lieu magique, mais je vous en dirai plus demain. Restez connectés.

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

 

De Ashkelon à Haifa, de David Sebba à Keren Kagarlitsky, ce sont 2 chefs d’orchestre différents mais complémentaires qui accompagnent notre
chanteur préféré depuis le début de cette tournée israélienne à la tête du « Raanana Symphonette Orchestra ».

L’orchestre symphonette de Raanana a été créé en 1991 par la municipalité de Raanana, réunissant des musiciens de l’ex-Union soviétique et de jeunes musiciens locaux, dans le cadre de l’initiative de la municipalité de Raanana pour fournir du travail aux nouveaux immigrants russes. À cet égard, la municipalité de Raanana a bénéficié de la pleine coopération du Centre d’assistance aux nouveaux immigrants, créé par le Ministère de l’éducation, l’Agence juive et le Ministère de l’intégration des immigrés.
Depuis sa création, l’orchestre joue le répertoire classique, ainsi que des œuvres israéliennes originales, enrichissant ainsi le patrimoine israélien et établissant un lien solide entre les multiples facettes du patrimoine juif et la culture israélienne contemporaine, populaire et moderne. L’orchestre a commandé plus de 80 œuvres de compositeurs israéliens de renom, tels que Noam Sheriff, Gil Shohat, Omer M. Welber, Uri Vidislavski, Ella Milch-Sheriff, Josef Bardanashvili, Daniel Shalit, Oren Lok, Ron Shapira, Ayal Adler, Aviyah Copelman et beaucoup plus.
Il s’intéresse particulièrement aux contes héroïques des Justes parmi les Nations, ainsi qu’à la musique des artistes juifs qui ont péri durant l’holocauste. En 2007, l’orchestre a reconstitué l’histoire tragique d’Alma, la violoniste qui dirigeait l’orchestre des femmes à Auschwitz.
Source : www.symphonette.co.il

Des grands orchestres accompagnant Enrico, j’en ai vus. Mais là, je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas
connaître. Pourtant, avec le Symphonette orchestra de Raanana, la façon dont leurs accompagnements se marient parfaitement à la musique d’Enrico est magique. Enfin, pas tant que ça, car en réalité c’est grâce au talent de 2 hommes.
L’un s’appelle Lionel Teboul et n’est pas un inconnu pour les fans d’Enrico . Nous n’avions plus entendu parler de lui depuis l’Olympia de 1985, et cette année, c’est la seconde fois que nous le retrouvons.
Le second homme est un magicien de la musique. Il faut dire qu’il a de qui tenir. Avec le père et les 2 grands-pères qui sont les siens, comment aurait-il pu en être autrement ?
Pour avoir eu personnellement le bonheur d’assister à quelques répétitions durant lesquelles il donnait ses instructions aux musiciens, je peux vous assurer que celles-ci font toute la différence. Vous passez de « bien, très bien » à « parfait, waouh.. ». Vous l’aurez deviné, je parle de Jean-Claude Ghrenassia.
Tous les soirs Enrico remercie ces 2 hommes pour leur magnifique travail.

Si cet orchestre est prodigieux, cela n’enlève rien à la qualité du travail de nos musiciens préférés qui déjà, lorsqu’ils sont uniquement tous les 7, nous donnent l’impression qu’ils sont 20. Mais de nouveaux instruments donnent de nouvelles sonorités et tout cela est prodigieux.
Merci aussi à Yoav Zemach qui a rendu tout cela possible.

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Hier soir, c’était au tour des Petahtikviennes et des Petahtikviens de souhaiter à Enrico, avec fleurs et gâteau, un joyeux anniversaire.
Assurément, les Petahtikviennes étaient au rendez vous.
Les « Enrico mon amour » fusaient de tous les coins de la salle, nous faisant penser aux paroles du « chanteur de la famille » : « les femmes se font belles d’abord pour plaire à leurs maris, et si ce n’est pas vrai, c’est tout au moins ce que l’on dit ».
Hier, c’était pour Enrico que les femmes et les fans étaient là.
Et il leur a tout donné sur scène. Après un début chaotique bien qu’amusant et, croyez-moi, fort sympathique, dû à une panne technique, les habitants de « l’ouverture vers l’espoir » (Petah Tikva en hébreu), ont vu tous leurs espoirs s’accomplir durant ce concert. Enrico a repris tous ses standards, de « Chanter » à « El porompompero » en passant par, « Melisa », « Aux talons de ses souliers », « Adieu mon pays », « Oh guitare », « Juif espagnol », « Quand les femmes dansent », « Pour toutes ces raisons, je t’aime », « Paris tu m’as pris dans tes bras », « Al kol ele » en duo avec Orlika, « Zingarella », « Enfants de tous pays » avec Symon, « Les filles de mon pays », « Le violon de mon père », le Medley arabo-andalou, « Le mendiant de l’amour » et « L’Oriental »
Et ce sont plus de 1000 personnes en liesse qui ont repris en chœur, et par cœur, chacun de ses couplets. L’osmose était grande hier soir, et « le meilleur public du monde » a été comblé.
Gageons que le bonheur sera tout aussi fort, ce soir, au Ashkelon Sports Arena.