Photo Etienne Ranger – journal Le Droit
Article Valérie Lessard – Journal Le Droit

Enrico Macias a mis un terme à sa tournée québécoise à la Maison de la culture de Gatineau, hier soir, en ouvrant grand les fenêtres et les portes sur sa Casa del sol, sa musique aux multiples influences, sur ses racines algériennes et son envie de paix et de croire en un monde meilleur.

À croire que la chaleur de l’été indien des derniers jours avait mis la table pour les retrouvailles du public outaouais avec l’artiste de 71 ans, après sept ans d’absence. Car ça fleurait bon le jasmin, les olives et le miel du bassin méditerranéen dans la salle Odyssée, hier soir.

D’emblée, les gens ont joint les mains, autant pour accueillir chaleureusement Enrico Macias à son arrivée sur la scène, que pour battre la mesure sur Juif espagnol. Le ton était donné à une soirée où, en près de deux heures sans interruption (exception faite de la sympathique présentation de ses six musiciens), les guitares aux accents andalous allaient répondre aux percussions maghrébines, où la voix du chanteur allait trouver un écho dans la salle. À preuve, les « laï, laï, laï » enthousiastes qui ont résonné dès que le chanteur a entonné Aux talons de ses souliers et La vie ordinaire. Ou encore les joyeux « Poï Poï Poï » que tous ont repris en choeur chaque fois que l’artiste tendait son micro vers eux.

C’est sans oublier que, dès les premières notes d’accordéon de Paris, tu m’as pris dans tes bras, les gens ont une fois de plus joué aux choristes. C’est d’ailleurs à ce moment précis qu’Enrico Macias est descendu dans la salle, serrant au passage quelques mains d’admiratrices – principalement – qui n’allaient pas laisser passer pareille chance de lui témoigner leur affection.

Les quelque 760 personnes rassemblées à la MCG hier ont pris un évident plaisir à prendre une part active à la fête. Deux dames se sont notamment levées pour se déhancher sur Quand les femmes dansent.

« Fais-moi un bec »

Cela dit, les gens ont également su faire preuve d’un silence des plus respectueux lorsque l’artiste s’est fait troubadour et plus intimiste. Ç’a notamment été le cas lorsqu’il a livré, ému, en s’accompagnant à la guitare, Pour toutes ces raisons je t’aime. Ou encore quand la jeune Néo-Brunswickoise Amélie Hall est venue mêler sa voix à la sienne sur la classique Dis-moi ce qui ne va pas. « Fais-moi un bec », lui a par ailleurs réclamé en rigolant Enrico Macias en adaptant en québécois les paroles de son succès au grand plaisir de la foule.

Il en a été de même quand Enrico Macias a servi comme un cadeau Noël à Jérusalem et qu’il s’est fait chantre de l’exil, reprenant entre autres Adieu mon pays – qui a suscité une vive réaction – titre qu’il a fondu dans Le Voyage, dans un diptyque particulièrement touchant. C’est aussi à la mémoire de « tous les martyrs de la paix » qu’il a repris Un berger vient de tomber.

Si on a pu entendre les limites de la voix du septuagénaire ici et là, cela ne l’a pas empêché de compenser par sa générosité et sa présence sentie sur scène, ainsi que par son agilité à la six-cordes, qu’il a fait chanter sur tous les tons.

Et histoire de conclure sur une note toute personnelle, Enrico Macias a tenu à prouver son amour pour sa terre natale algérienne en rendant hommage à son « papa, qui était un grand violoniste », et en donnant la réplique de sa guitare à l’élève de son père, le violoniste virtuose Kamel Labassi, sur la vibrante Le violon de mon père. C’est toutefois en enfilant les dansantes Le Mendiant de l’amour et L’oriental qu’il a conclu la soirée, soulevant la foule pour une ultime ovation.

Facile n’est ce pas ………………..

Mille excuses pour le retard, un petit contre-temps

Bonne chance


Là, pas d’hésitation pour vous

Il s’agit bien de l’album SUZY sorti en 1993

Points
Claudius 43 pts
Philippe 38 pts
Varta 21 pts
Kataline 20 pts
L’amie fidèle 9 pts
Sandra 2 pts
Denise 2 pts

Marc-André Joanisse
Journal Le Droit

Il y a l’artiste, présent sur la scène internationale depuis plus de cinq décennies. Il y a aussi le citoyen derrière le grand auteur-compositeur-interprète. Le citoyen, exilé en France après la Guerre d’Algérie et devenu ambassadeur des Nations unies pour la paix et porte-parole de son secrétaire général, Ban Ki-moon.

« Oui, j’ai eu à surmonter plusieurs épreuves dans ma vie, mais la musique a été ma thérapie et la chanson, un exutoire. »

On est en fin de journée, vendredi. Enrico Macias a pris place dans un véhicule. Direction, Québec pour un spectacle en soirée. Il est d’une grande générosité en entrevue téléphonique. En aucun temps, on a l’impression de le déranger et il prend le temps de réfléchir à chacune de nos questions.

Suite de l’article, en cliquant sur ce lien

http://www.cyberpresse.ca/le-droit/arts-et-spectacles/200911/09/01-920066-retour-du-pere-de-la-musique-du-monde.php


Après sept ans d’absence au Québec, Enrico Macias était sur les planches de la salle Louis-Fréchette du Grand Théatre de Québec, le vendredi 6 Novembre dans le cadre de sa mini tournée chez nous. Et quel accueil il a reçu du public dès son entrée en scène !
Le gentleman vêtu d’un complet marine et d’une chemise à rayures a gagné le coeur des spectateurs dès son arrivée. Entouré de six excellents musiciens appelés affectueusement « sa famille », ce jeune homme de 71 ans nous a bercé sur sa vague méditerranéenne tout au long de ces 1h50 qu’a duré le voyage.
Tantôt cette vague se faisait calme, enveloppante, carressante, enjoleuse, agitée et était accompagnée d’une musique teintée d’une saveur arabo-andalouse………….

Voila le numéro 13
Va t’il vous porter chance ???
Attention, deux questions, donc deux réponses
Faites vos jeux …………………..
Celui ci aussi vous a posé quelques problèmes. En fait, il y avait deux réponses possibles. J’ai donc accepté les deux et donné le double de points pour ceux qui m’avaient donné les deux bonnes réponses
Il s’agit donc bien, en premier lieu, de l’album de l’Olympia 1980, sorti en 1980.
Mais la même photo a été aussi utilisée pour le CD Olympia 1972/1980 sorti en 2004
Points : Claudius 39 pts
Philippe 36 pts
Varta 19 pts
Kataline 18 pts
L’amie fidèle 9 pts
sandra 2 pts
Denise 1 pt

Je ne comprends pas toujours comment fonctionnent les moteurs de recherche. Me baladant sur le net à la recherche d’informations sur La tournée d’Enrico au Canada, voila ce que j’ai trouvé.

Vous vous souvenez certainement de l’émission radiophonique de Patrick Sébastien dont Enrico Macias était l’invité le 5 avril 2009. Nous avions eu le plaisir, une heure durant, d’écouter Patrick et Enrico bavarder et échanger leurs souvenirs.
Ce document vous montre Enrico en coulisse ce jour là.

Photo Maxime Picard – La Tribune
Richard Boisvert pour le journal
Cet article reprend des passages de l’article déjà paru sous ce titre le 31 octobre 2009 et que vous pouvez trouvez sur ce blog ICI
Mais je ne pouvais vous priver de cette nouvelle photo
Enrico Macias chante ce soir et demain soir à l’Olympia de Montréal dans le cadre du festival Sefarad

 » Le miracle Enrico Macias » est pour moi cette capacité et ce pouvoir que possède cet homme (avant d’être un artiste) de rassembler en un même lieu et dans une même communion les individus de toutes communautés.

Ce « miracle Enrico Macias », je le vis tous les jours à travers ce blog et ce site, et tout particulièrement ces jours ci. Je veux vous dire combien il me fait chaud au coeur de trouver sur mon mail ou sur ce blog des messages d’ami(e)s français mais aussi hongrois, américains, canadiens qui me signalent au travers d’un lien un article ou une vidéo que je n’aurais pas encore trouvé.
Merci à Kataline, Sandra, Varta, Hélène, Claudius, Philippe et tous les autres que j’aurais pu oublier. Vous avez la générosité du coeur, la générosité « maciasienne » qui vous donne le plaisir de partager avec les autres vos connaissances et vos découvertes.

Je vous remercie de votre présence
Bon week end à vous