A l’heure même où a été prise cette photo aujourd’hui,

demain 20 juillet 2010 à 21 heures donc

Enrico Macias fera son entrée sur cette scène flottante

sur l’Hérault et pour laquelle la cathédrale Saint Etienne dresse une arrière scène majestueuse

et un site d’exception

Gageons que les quais et le pont enjambant l’hérault sur la gauche de cette photo seront pleins pour

 écouter le message de paix, de fraternité et d’amitié de notre chanteur.

Nous attendons nombreux tous ceux qui sont actuellement dans la région pour célébrer la fête maciasienne

Enrico Macias en spectacle au Festival d’été de Québec
Photo Le Soleil, Martin Martel

Nicolas Houle
Le Soleil

Ce n’est pas à une succession de refrains connus, mais à un retour aux sources qu’Enrico Macias nous a conviés, hier, au parc de la Francophonie. Celui qui a été contraint de quitter l’Algérie en 1961 s’est en effet plongé dans le répertoire arabo-andalou qu’il célébrait durant sa jeunesse.

Macias était visiblement heureux de se retrouver au Québec avec la musique de ses racines. À l’âge de 15 ans, le chanteur s’était joint à l’ensemble de Cheick Raymond Leyris, au sein duquel son père était violoniste. Par la suite, Macias avait épousé la fille de Cheick Raymond et s’était établi en France. En début de spectacle, le chanteur et guitariste a rendu hommage à son père avec une pièce en français, puis a salué son beau-père en arabe.

La table aurait pu difficilement être mieux mise : il y avait déjà de l’émotion dans l’air et les sept musiciens qui accompagnaient Macias ne manquaient pas d’aplomb. Restait à voir comment le public réagirait. C’est que les très belles envolées plaintives que servait le leader avaient peu à voir avec ses succès. La plupart des festivaliers ont été séduits, or plusieurs, déstabilisés, ont préféré partir. Pour récompenser les gens de leur attention, Macias a décidé, à mi-parcours, d’entonner Dis-moi ce qui ne va pas, accompagné d’une ex-concurrente à Star Académie : Amélie Hall. Cette dernière, avec ses envolées à la Céline, jurait dans le décor. Et la chanson aussi, d’ailleurs. Mais on est rapidement retourné en Algérie pour achever le voyage sur un touchant duo en compagnie de Lynda Thalie.

Un bémol? La variété rythmique. Les titres plus animés, qui fonctionnaient le mieux, se sont faits un peu rares. Ce concert a néanmoins été une belle surprise.

Sam Shalabi

En première partie, le Montréalais Sam Shalabi, qu’on a vu récemment au Festival de musique actuelle de Victoriaville avec Land of Kush, est monté sur scène en trio. Le multi-instrumentiste a proposé sa vision du chaabi égyptien, où oud, claviers et programmations se mariaient derrière la voix d’Ariel Engle. Rien à redire sur les musiciens, mais on n’avait peut-être pas offert la bonne scène à Shalabi, qui aurait été plus dans son élément en salles, avec un public intéressé à son souci d’expérimentation et d’originalité. Qui plus est, il a été mal servi par la sono…

Attrayant, mais pas pour tous

Cédric Bélanger – le journal de Québec

Ce n’était visiblement pas ce que plusieurs de ses fans attendaient mais, Enrico Macias a tout de même charmé le parc de la Francophonie, hier soir, en lui faisant découvrir ses racines algériennes à travers la musique arabo-andalouse.

Même si la programmation était claire à cet effet et que l’artiste avait annoncé, lors d’un point de presse, qu’il n’était là que pour jouer de la musique traditionnelle de son pays, de très nombreux spectateurs avaient, semble-t-il, cru qu’il offrirait ses classiques de la chanson populaire.

Résultat : des dizaines et des dizaines de personnes ont vidé les lieux après avoir réalisé que le septuagénaire avait fait table rase de ses tubes pour cette soirée. Il a tout de même interprété Dis-moi ce qui ne va pas, en duo avec la Néo-brunswickoise Amélie Hall, « un cadeau » qu’il a voulu faire à son public, mais ce fut tout.

Le reste de la veillée a été consacré à cette très belle musique arabo-andalouse, spécialement attrayante quand le tempo est élevé. Plusieurs de ceux qui ont sont restés ne se sont d’ailleurs pas gênés pour taper des mains ou se dandiner doucement. Il y a bien eu quelques longueurs, mais pas assez pour gâcher le plaisir.

Deux spécialistes et Lynda Thalie

Guitare à la main, Enrico Macias a tenu le coup vocalement une bonne partie du concert, lui qui était appuyé par sept musiciens de fort calibre. Parmi ceux-ci se trouvaient deux spécialistes de la musique arabo-andalouse; un violoniste qui a aussi joué de la flûte algérienne ainsi qu’un percussionniste.

« Je suis très heureux de revenir ici pour présenter cette culture algérienne qui me poursuit depuis ma naissance jusqu’à ce jour », a lancé le chanteur franco-algérien, qui a débuté la soirée en dédiant une pièce à son père violoniste, Sylvain, et à son premier maître, Raymond Leyris. Enrico Macias avait gardé une petite surprise pour la fin alors qu’il a invité une compatriote algérienne maintenant établie au Québec, Lynda Thalie, pour un duo qui a permis de conclure en beauté le spectacle.

Shalabi au mauvais endroit

Sam Shalabi s’est un peu retrouvé au mauvais endroit et pas dans la bonne case horaire, en ouverture de soirée. Le Montréalais d’origine égyptienne très réputé sur la scène rock indépendante présente une musique envoûtante, bien appuyée par la voix de la chanteuse Ariel Engle. Mais dans un parc de la Francophonie trop vaste et face à un public venu surtout pour Enrico Macias, la sauce n’a pas levé.

Il faut avouer qu’outre quelques mots gentils de la chanteuse sur les lumières rouges scintillantes, les artistes n’ont pas fait trop d’effort pour fraterniser avec la foule. Ceci dit, on retournerait les voir n’importe quand, mais dans un endroit plus intime, histoire de mieux savourer la musique de ce brillant compositeur.

cedric.belanger@journaldequebec.com

Photo Le Soleil, Yan Doublet

Valérie Lesage
Le Soleil

(Québec) Enrico Macias avait pour le Festival d’été de Québec (FEQ) et pour le public de la capitale un message de gratitude vendredi matin, à la veille de son concert avec l’Orchestre arabo-andalou. En conférence de presse, il s’est montré très touché que le FEQ lui demande de venir jouer ses racines plutôt que les succès qui ont fait sa renommée.

«Ça m’a beaucoup surpris et ça démontre un respect pour les cultures, en dehors des drames», a souligné l’artiste, manifestement ému. Né en Algérie et d’origine juive, Enrico Macias a dû s’exiler en 1961 avant la fin de la guerre et n’a jamais pu retourner dans son pays.

 «Malgré mon exil, malgré cette meurtrissure, j’ai, dans mon coeur, toujours été fidèle à l’Algérie, ma terre natale. Qu’importe si l’histoire a donné des drapeaux et fait des frontières. J’ai, au fond de moi, gardé les valeurs de mes racines, en particulier mes racines musicales.»

 Le chanteur est le fils d’un grand violoniste de musique arabo-andalouse, qui jouait pour le Cheikh Raymond, un maître du genre.

 «Il était le plus grand représentant de la musique arabo-andalouse en Algérie. Depuis ma naissance, cette musique coule dans mes veines. Je suis né et, quand j’ai ouvert les yeux, mon père jouait du violon…»

 Inutile de préciser à quel point cette musique est chère à Enrico Macias, même si ce n’est pas celle qui lui a ouvert les portes du succès.

 Ce soir, il ne jouera que des airs traditionnels arabo-andalous, accompagné de sept musiciens, dont un percussionniste et un flûtiste spécialisés dans ce genre.

 «Toute cette musique est basée sur le rythme. Il a fallu ajouter à mon orchestre ces deux éléments fondamentaux pour donner l’exacte valeur musicale arabo-andalouse», a-t-il expliqué.

Le genre musical a été influencé par le flamenco. Pendant des années, musulmans et juifs arabes sont restés en Andalousie et, avec les Espagnols, ils auraient inventé le flamenco (d’autres historiens disent toutefois que ce sont les gitans qui l’ont créé). Quand les Arabes ont quitté l’Espagne pour retourner sur leurs terres, ils ont métissé leur musique avec le flamenco, créant ainsi un nouveau style.

Idéaux partagés

Enrico Macias dit partager avec les Québécois des idéaux, comme la défense de leur identité, de leur langue et de leur culture, au nom de la diversité culturelle.

«Je suis pour la diversité et les échanges culturels. J’en rêve depuis 1963, depuis que j’ai écrit Enfants de tous pays. Pour que la fraternité existe, il faut des échanges culturels, a-t-il affirmé. La musique est universelle, elle peut se passer des frontières, elle permet de mieux s’aimer, de mieux de comprendre et elle traverse les frontières.»

Ce soir, donc, Enrico Macias chantera avec son coeur. Sa fierté, ses racines, son envie de partager et son désir de paix.

Cédric Bélanger
Journaldequebec.com

«Je vais avoir bientôt 72 ans et je ne pensais pas qu’un jour, j’allais revenir au Québec faire un spectacle uniquement de musique arabo-andalouse.»

Enrico Macias est-il heureux de venir faire découvrir aux Québécois la musique de son pays? Mettez-en. Deux fois plutôt qu’une. Au cours d’un point de presse, hier, il a remercié le directeur général M. Gélinasse (sic) et le Festival d’été pour lui avoir donné l’opportunité de venir pour « autre chose qu’un spectacle habituel dans lequel il chante les chansons de son répertoire ».

« Vous avez accueilli la culture algérienne. Malgré mon exil, malgré cette meurtrissure que j’ai dans mon cœur et qui subsistera jusqu’à la fin de mes jours, j’ai toujours été fidèle à l’Algérie parce que c’est ma terre natale. Comme j’avais la nationalité française, j’ai défendu les valeurs de la France qui m’a éduqué, accueilli, quand nous avons été obligés de partir. Mais au fond de moi, je garde les valeurs de mes racines, en particulier musicales. »

10 000 heures par coeur

La musique arabo-andalouse est l’héritière de la musique chrétienne, pratiquée en Espagne et au Portugal, et de la musique afro-berbère du Maghreb. Elle est, rappelle M. Macias, à la base de son répertoire populaire.

Le genre, explique-t-il, se compose de 5 000 morceaux s’échelonnant chacun sur deux heures et les artistes, musiciens et chanteurs doivent les connaître par coeur. Évidemment, le concert que donnera Enrico Macias sur la scène Molson Dry, ce soir, sera constitué d’une sélection de ces morceaux de musique.

« Tout cela représente 10 000 heures de musique qu’on doit connaître pour pouvoir jouer dans un orchestre arabo-andalou. Quand on chante, il faut apprendre les textes par cœur. Chez nous, on ne lit pas les textes pendant un concert », souligne M. Macias, qui semblait hésiter entre le par coeur et la lecture.

« Moi, comme c’est un peu difficile… Et puis non, je connais tout par cœur alors je vais le faire sans aide-mémoire. »

Spécialistes invités

Pour les besoins de ce spectacle qu’il a déjà joué ailleurs, M. Macias sera entouré de sept musiciens, dont deux spécialistes de la musique arabo-andalouse.

« Depuis le début de ma carrière, j’essayais d’introduire, dans mes spectacles, un peu de cette musique mélangée avec des chansons que j’ai écrites. Mes musiciens sont habitués à la musique, mais j’ai quand même invité dans mon orchestre deux spécialistes : un violoniste qui joue en même temps de la flûte algérienne et un percussionniste. J’aurais pu m’en passer, mais toute cette musique est basée sur le rythme. Et le rythme ne peut être donné que par des gens qui le sentent. »

cedric.belanger@journaldequebec.com

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/artsetspectacles/musique/archives/2010/07/20100709-225745.html

Par Kevin Dougherty, Montreal Gazette

Photo prise par : FRANCOIS LO PRESTI , AFP

QUEBEC – Enrico Macias was born into a Jewish family in Algeria and left almost 50 years ago, near the end of Algeria’s war for independence.

But even though he has never been back to Algeria and has a French passport, Macias will put on a show of classical Arab-Andalusian music Saturday at Quebec City’s Festival d’été.

« We had to leave, against our will, » Macias told reporters Friday. « Because of history. »

Macias built a career in France as a popular singer, although much of his popular repertoire recalls the exile from Algeria of the « pieds noirs, » Europeans and others, such as himself, who left Algeria and consider themselves exiles.

« I have always been faithful to Algeria because it is my native land, » he said.

The roots of Arab-Andalusian music in the Maghreb region of North Africa are in the Spanish Andalusia, where he recalled Christians, Jews and Muslims lived in « perfect harmony » until the advent of « Isabella the Catholic. »

The marriage in the late 15th century of Isabella of Castile to Ferdinand II of Aragón created Spain and ended that harmony, leading to the persecution and expulsion from Spain of Muslims and Jews.

Macias will be backed up by seven musicians, including a flute player and percussionist from Algeria.

He described the Arab-Andalusian repertoire as « 10,000 hours of music » that is transmitted orally, not in written form.

« I know it all by heart, » he said.

kdougherty@thegazette.canwest.com

© Copyright (c) The Montreal Gazette
 
 

Malgré la chaleur accablante, les Plaines d’Abraham étaient remplies de milliers de festivaliers hier soir à cette grande première du 43e Festival d’été de Québec.

Le spectacle d’ouverture qui avait pour thème Les chansons d’abord, offrait une variété de pot-pourri de plusieurs grandes vedettes françaises qui étaient au rendez-vous dont Michel Fugain, Gérard Lenorman, Michel Delpech, Chimène Badi, Enrico Macias, Zaz et Nicole Croisille. Et du côté de Québec étaient présents les Gilles Vigneault, Corneille, Catherine Major, Roch Voisine, Diane Tell et Ariane Moffatt ainsi que Coeur de pirate que l’on pouvait voir via une vidéo pré-enregistrée avant son départ pour Carcassonne en France, interprétait la chanson Comme des enfants.

Marie-France Poulin, présidente du Festival d’été de Québec et Luc Plamondon, célèbre parolier, ont ouvert le bal en présentant « Haïti en scène », provenant de Port-au-Prince. La troupe a interprété quelques extraits de l’opéra rock Starmania, signé Plamondon. Mon coup de coeur de la soirée! Le Festival d’été de Québec et Luc Plamondon, lançait un appel à la générosité du public pour aider à la reconstruction d’Haïti, victime du terrible tremblement de terre survenu il y a six mois. Haïti en scène est née en 2005 et est composé de jeunes artistes Haïtiens de talents qui ont survécus au séisme.

La talentueuse imitatrice Véronic DiCaire et Daniela Lumbroso, conceptrice et coanimatrice de la soirée, étaient à la barre de l’animation tout au long de la soirée. Véronic a soulevé la foule avec ses imitations d’Isabelle Boulay, Vanessa Paradis, Patricia Kaas, Céline Dion, Édit Piaf, Carla Bruni et Lara Fabian, sur laquelle elle a reçu une ovation, la première de la soirée.

Dès l’apparition de Gilles Vigneault sur scène, les gens se sont tous levé et applaudit le chanteur agé de 82 ans, qui a offert de beaux souvenirs de son répertoire dont sa populaire chanson Mon pays.

Diane Tell a fait ressuciter l’un de ses succès Si j’étais un homme, accompagné entre autres de Catherine Major au piano et d’Ariane Moffatt à la batterie.

Roch Voisine, avec sa guitare à la main a fait revivre Hélène, son premier grand succès, enchaîné d’une version rock de la chanson.

Isabelle Geoffroy alias « Zaz », jeune vedette montante de 20 ans en France qui s’est fait connaître à l’émission Chabada, a dédié à sa grand-mère décédée il y a deux jours, sa chanson Je veux. « Je voulais rendre un hommage à ma mamy qui est au pays des anges maintenant » disait-elle avant de quitter la scène.

Tous les artistes se sont partagé la scène, en solo, en duo, en trio et en groupe, pour nous offrir un spectacle haut en couleurs avec des chansons telles que Parce qu’on vient de loin (Corneille), Une belle histoire, Fais comme l’oiseau et La fête (Michel Fugain), Dis moi ce qui ne va pas (Enrico Macias), La ballade des gens heureux (Gérard Lenorman) ainsi que des succès de Nicole Croisille, Michel Delpech et Chimène Badi.

Moments cocasses de la soirée. Invité à danser sur du country, le public bien préparé par l’animateur de foule Donald « Archie » Beaudry pour participer à ce moment de la soirée, s’est levé pour se déhancher. Puis les Têtes à claques présenté en vidéo sur les 2 écrans géants.

Cette soirée d’ouverture était télé-diffusée en direct sur les ondes de Télé-Québec et c’est nul autre que le chef d’orchestre, arrangeur et multi-instrumentiste Guy St-Onge qui assurait la direction musicale et Sylvie Rémillard de Belle et Bum, à la mise en scène.

Le Festival d’été de Québec se poursuit tous les jours jusqu’au 18 juillet prochain, c’est un rendez-vous!

Des photos de cette soirée sont disponibles dans notre section photoreportages.

Texte et photos : Andrée Darveau

article paru sur Québecspot.com : ICI

On ne présente plus Enrico Macias, de son vrai nom Gaston Ghrenassia, symbole de la musique métissée. Avec presque 50 ans de carrière, celui que ses amis gitans appelaient «petit Enrico» est aujourd’hui un grand nom de la scène française et internationale, comptant une vingtaine albums à son actif, dont plusieurs ont été disques d’or et de platine.

Né à Constantine (Algérie) en 1938, celui qui se destinait à être instituteur rejoignit après quelques années de fonction, l’orchestre de Raymond Leyris, dit Cheikh Raymond, son maître à chanter depuis toujours. L’entourage dans lequel il a grandi, ses amis, les circonstances d’alors, tout le poussait sur la voie artistique. Lorsqu’il quitte son pays, sur le bateau qui le mène en France, il ne se doute pas alors qu’il est en train d’écrire son premier succès : «Adieu mon pays», qu’il interprètera en 1962 lors de sa première télé dans l’émission «Cinq colonnes à la une» consacrée aux rapatriés d’Algérie.

Resté fidèle à ses origines maalouf (musique arabo-andalouse) tout en évoluant pour être accessible au plus grand nombre, Enrico Macias enchaîne dès lors les succès : «Enfants de tous pays», «Les filles de mon pays», «Paris, tu m’as pris dans tes bras», «Les gens du Nord», «Le mendiant de l’amour» et bien d’autres encore ! Sa place sur le devant de la scène française, il ne la quittera plus jusqu’à aujourd’hui.

Rapidement après ses débuts en France et le boom des années yéyé, Enrico devient, dès 1964, une vedette internationale : l’ex-URSS, le Japon, les Etats-Unis, l’Espagne, l’Italie, la Roumanie, le Brésil, le Canada, l’Afrique, la Grèce, le Liban… : il est partout.

Chanteur et auteur-compositeur talentueux, il est aussi un homme au grand cœur, attaché aux valeurs universelles de paix et de solidarité. Le «Chanteur de la paix» (titre qu’il reçoit en 1980 des mains de Kurt Waldheim, alors secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies) se verra décerner la Légion d’Honneur en 1985 (il sera promu en 2007 au grade d’officier). Cet engagement, en plus des actes, il le met en chanson, notamment avec «A la face de l’humanité» ou encore «Aimez-vous les uns les autres». « Ambassadeur itinérant pour promouvoir la paix et la défense de l’enfance » de l’ONU, il abandonnera les droits d’auteur de son titre «Malheur à celui qui blesse un enfant», au profit de l’UNICEF.

Dans son dernier album, «La vie populaire», comme dans le précédent «Oranges Amères», tous deux enregistrés avec son fils Jean-Claude Ghrenassia, il nous révèle ses vraies racines musicales : « C’est artisanal, on travaille dans l’amour. Je n’ai plus de pression pour faire un disque. » dit-il. Il puise alors dans l’art arabo-andalou pour nous livrer ses chansons les plus personnelles.

Le 20 juillet, embarquez avec lui vers l’Orient à bord de la scène flottante, sur les berges de l’Hérault.

Un touche à tout

  • Ecriture :
    • «Non je n’ai pas oublié», par Enrico Macias et Jacques Monestier, 1982.
    • «Mon Algérie», par Enrico Macias, avec  Françoise Assouline, 2001.
  • TV :
    • Rôle principal du téléfilm «Mr Molina», diffusé en 2006 et dans lequel il interprète un juge de proximité.
  • Théâtre : En 1992, il joue dans une pièce de théâtre intitulée «Quelle nuit».
  • Football : Pour la Coupe du Monde 1986, il écrit et interprète la chanson officielle de soutien à l’équipe de France.

1ère partie : Dounia, une chanteuse qui fait du bien

Cette autodidacte, pour qui «le chant révèle l’âme», a été révélée au Cap d’Agde en 2002, lors d’une radio crochet. Un tremplin musical qui lui permettra également de rencontrer Phil, qui partage sa vie artistique depuis maintenant six ans. Six années d’une fructueuse collaboration avec ce pianiste de talent qui, en 2008, leur permettra de sortir Ailleurs, un premier album aux inspirations jazz, blues, gospel, classiques et arabo-andalou, sur lequel ont travaillé des collaborateurs de renom : Paul Robinson, ancien batteur de Nina Simone, Michel Crosio, pianiste et arrangeur pour Yannick Noah ou encore Ghani Krija, percussionniste de Sting. Quand beaucoup disent : «Faites du bruit!!!», Dounia & Phil préfèrent sans conteste ce mot d’ordre : «Faites du bien». Fort de sa capacité d’improvisation, nul doute que Dounia envoûtera la scène flottante le 20 juillet, en 1ère partie d’Enrico Macias.

Pochette du très beau double 33T

LA FETE A L ‘ OLYMPIA

souvenir du concert 1976

Vous pouvez consulter la page que nous avons consacrée à ce spectacle sur notre site ICI

Vous pouvez nous laisser votre avis, vos commentaires, vos anecdotes sur cet olympia sous cet article

Nous espérons vous lire nombreux

Il sera possible de voir ou revoir le spectacle d’ouverture du Festival d’été de Québec présenté sur la scène Bell des plaines d’Abraham le 8 juillet à 21 h. Télé-Québec a annoncé ce mardi être le diffuseur officiel de ce spectacle intitulé Les chansons d’abord.

L’événement, qui sera présenté sur les ondes de Télé-Québec le 16 juillet à 21 h, réunira une pléiade d’artistes originaires de la France et du Québec.

Du côté français, les téléspectateurs auront le plaisir d’entendre Michel Fugain, Gérard Lenorman, Michel Delpech, Chimène Badi, Enrico Macias, Nicole Croisille et Zaz.

Les artistes de chez-nous seront Gilles Vigneault, Ariane Moffatt, Rock Voisine, Cœur de Pirate, Corneille, Catherine Major et Diane Tell.

Par ailleurs, la troupe Haïti en scène, originaire de Port-au-Prince, viendra présenter quelques extraits de l’opéra rock Starmania, version qui a été chaudement applaudie par Luc Plamondon.

C’est à ne pas manquer sur les plaines d’Abraham le 8 juillet à 21 h ou diffusé sur les ondes de Télé-Québec le 16 juillet à 21 h.