Enrico Macias était l’invité de nombreuses émissions sur Radio RTL ces derniers jours

Vous pouvez les réécouter en suivant les liens indiqués

Les grosses têtes de Philippe Bouvard – Vendredi 4 mars 2011

http://www.rtl.fr/emission/les-grosses-tetes/billet/vendredi-4-mars-les-grosses-tetes-recoivent-enrico-macias-7660667826

Laissez vous tenter – Vendredi 4 mars 2011

http://www.rtl.fr/emission/laissez-vous-tenter/ecouter/l-emission-du-vendredi-4-mars-2011-7665416514

RTL SOIR de Christophe Hondelatte – Lundi 7 mars 2011

http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/musique/article/enrico-macias-sur-rtl-7666379148

Présentation de son nouvel album

http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/musique/article/enrico-macias-7666288990

Paris 07/03/2011 – En préambule de ses 50 ans de carrière qu’il fêtera en 2012, Enrico Macias publie Voyage d’une mélodie, un recueil en forme de ballade nomade entre les traditions séfarade et ashkénaze. Coréalisée par une paire d’experts aux manettes, son fils Jean-Claude Ghrenassia et le DJ de Montréal So Called, cette bande-son ouvre de nouvelles perspectives pour le septuagénaire chanteur, un véritable bain de jouvence à l’image des duos inédits qui rythment cette traversée esthétique sur le fil mélodique.

RFI Musique : Pourquoi ce titre, Voyage d’une mélodie ?
Une mélodie, c’est comme une étoile. Il y en a dans le monde entier. Ce voyage est une invitation à la rencontre de plusieurs mélodies qui font se connecter et se rapprocher toutes mes racines, et d’autres qui ne sont pas les miennes. Cela va de la tradition yiddish et ashkénaze, comme Tu n’es pas seul au monde ou Lehaim, à Snitra, une chanson berbère, d’Adio Kerida qui est le témoignage de l’héritage arabo-andalouse, à Yalali, un thème qui convoque la tradition algéroise…  Au final, il s’agit d’un parcours dans une diversité musicale qui a pour trait d’union mes origines : je me retrouve autant dans Le chant des partisans de Vilnius que dans Les Séfarades dont le texte est signé par l’écrivain Eliette Abecassis.

Vous rapprochez deux traditions, séfarade et ashkénaze, a priori éloignées…
En termes de culture, oui. Et ce autant d’un point de vue culinaire que musical. Mais en même temps, il existe des points communs, par l’Empire Ottoman qui a dominé une grande partie de cette zone où se trouvaient ces communautés juives. Cet ensemble politique nous avait en quelque sorte, réunis. C’est aussi ce que j’ai voulu faire ici : il est inadmissible que les Séfarades et Ashkénazes soient divisés, alors que nous avons depuis longtemps des points de convergence. Nous sommes certes différents, mais complémentaires.

Cet éloignement a de toute façon tendance à disparaître avec les nouvelles générations…
Oui, c’est certain. C’était beaucoup plus dur il y a quarante ans qu’aujourd’hui, à tous les niveaux : politiques, culturels… C’est désormais moins le cas, et on ne peut que s’en féliciter étant quand même de la même famille. Mais au-delà de cette histoire, mon idée est de rapprocher tous les humains de cette planète. Nous sommes tous frères, non ?

D’où l’envie de demander à So Called, un Ashkénaze d’outre-Atlantique, de venir produire une partie du disque ?
C’est un sacré personnage celui-là ! J’ai été impressionné par le travail de relecture de la tradition klezmer qu’il mène depuis des années. C’est ce qu’il apporte dans ce projet, ce côté jazz un peu étonnant. Il place même des petits effets électroniques. C’est un excellent musicien et humainement, une belle personne. Notre première rencontre, c’était au Canada. Si So Called a accepté ce projet, c’est aussi parce qu’il était convaincu des connexions entre nos deux univers : qu’un Sépharade avec une culture aussi prononcée que la mienne puisse chanter des grands airs yiddish et inversement. Paris tu m’as pris dans tes bras est ainsi traduite en yiddish. C’est comme un boomerang. Il a écrit tous les arrangements de la thématique yiddish, et Jean-Claude, mon fils, s’est chargé des autres.

Ce n’est pas trop compliqué de chanter en yiddish ?
C’était un défi : c’est la première fois que je chante en yiddish ! Quand on ne possède pas une langue, ce n’est pas facile de savoir où placer les accents, comment ponctuer, ou mettre les bonnes inflexions. Heureusement, j’ai eu un coach, Claude Zuffrieden qui est professeur de yiddish et d’anglais. J’étais à cheval sur la métrique des mots pour tomber juste, et il m’a beaucoup aidé : cela m’a facilité la tâche pour être à l’aise dans la musique. J’ai même fait un duo avec Theodore Bikel ! Je chante aussi en berbère avec Idir, un homme que je connais bien. Là encore, c’est pour moi inédit : cela n’a rien à voir avec l’arabe que je parle. La chanson s’intitule Snitra, l’histoire d’une guitare et d’un oiseau, qu’il a écrite en s’inspirant de ma chanson des années soixante Oh Guitare Guitare.

Qui a eu l’idée des duos ?
Mon fils m’en a suggéré. Comme Mi Corason, une chanson d’amour avec Yasmin Levy, en ladino. Là je n’ai pas eu besoin de coach ! C’est une langue qui parle de mes origines. L’Espagne arabo-andalouse. J’ai même écrit la musique de Shalom Aleikhem, que j’interprète avec Daniel Levi.

Le style arabo-andalou n’a jamais été absent de votre carrière, mais il est tout de même plus au premier plan depuis une dizaine d’années, comme sur Oranges Amères. Votre fils joue un rôle très important dans vos choix artistiques…
Oui, il est très doué en tant qu’instrumentiste, mais aussi réalisateur. Sur cet album, il a tout supervisé, en annotant ça et là. Jean-Claude m’a beaucoup incliné en ce sens. Et ma femme Suzy, qui était la fille de mon maître Cheikh Raymond, aussi. Mais c’était également une envie personnelle. Depuis dix ans, je reprends du plaisir avec les instruments, que je n’avais jamais tout à fait délaissés. Le oud, ses sonorités cristallines et chaleureuses, a toujours eu une place à part dans mon cœur

Enrico Macias Voyage d’une mélodie (AZ/Universal) 2011
En tournée française et à l’Olympia à Paris du 24 au 27 mars 2011

Jacques  Denis pour RFI musique

Enrico Macias, ce dimanche à Nice, dans sa loge du Palais de la Méditerranée.

« Le public me donne de l’énergie », dit-il. Mais en a-t-il vraiment besoin ? A 72 ans, l’homme déborde de vitalité. Enrico Macias nous reçoit dans sa loge du Palais de la Méditerranée, à Nice. Dans quelques instants, il va enchanter le public avec les chansons de son dernier album à paraître ce lundi, « Voyage d’une mélodie », périple à travers les musiques juives, du Maghreb à l’Europe centrale. Son portable se met à résonner, en guise de sonnerie, on entend les premières notes d’ « Adieu mon pays », son premier succès en 1962…

Vous chantez depuis si longtemps ! Vous avez toujours autant la foi ?

Plus que jamais.  L’an prochain, je fête mes 50 ans de carrière. C’est une grande chance ! J’ai donné mon premier spectacle à Nice, au théâtre de Verdure, à 300 mètres d’ici, c’était en 1962. Je ne pensais pas que ça allait durer aussi longtemps.

Dans votre dernier album, on voyage beaucoup, du Maghreb à l’Europe centrale. Un trait d’union entre l’Orient et l’Occident, ces deux univers entre lesquels vous n’avez cessé de naviguer?

J’ai toujours voulu construire des ponts entre les cultures, rapprocher les gens en apportant l’Orient à l’Occident et l’Occident à l’Orient. Je veux croire que ce n’est pas tout à fait une utopie puisqu’on m’écoute depuis un demi-siècle.

Si vous deviez retenir une seule chanson de votre nouvel album, ce serait laquelle ?

« Ne dis pas ». Elle a été écrite dans le ghetto de Vilnius à l’époque de la Shoah. Le compositeur, Hirsch Glick, a écrit un texte plein d’espoir alors qu’il était en train de mourir.

Le « printemps arabe » vous remplit-il d’espoir, vous qui n’avez cessé d’être le chantre de la paix et de la fraternité entre les peuples ?

C’est un signal extraordinaire, un immense espoir de paix. Sauf en Libye, où la répression est sanglante. Mais Kadhafi ne peut gagner, la communauté internationale finira par le dégommer.

Pas de crainte concernant un regain de l’islamisme dans ces régions ?

Les islamistes eux-mêmes ont été pris de court par ce printemps.

Des inquiétudes pour Israël dont l’isolement pourrait s’aggraver ?

Si les révolutions en cours aboutissent à la démocratie, Israël aura des voisins démocrates comme lui et les chances de paix augmenteront.

Vos tentatives pour chanter sur votre terre natale, l’Algérie, ont jusqu’ici échoué à cause du refus des autorités. Avez-vous encore un espoir ?

Le peuple algérien est aussi frustré que moi de cette situation. Mais je laisse toujours une porte ouverte.  Il ne faut jamais dire jamais. Je pourrai peut-être y retourner grâce au changement…

A Nice, des anciens combattants et des rapatriés veulent commémorer les 50 ans du putsch d’Alger. Que pensez-vous de cette initiative ?

C’est leur droit. Ce putsch fait partie de l’Histoire. Ce fut une espérance pour les pieds-noirs.

Êtes-vous toujours ambassadeur de la paix pour l’ONU ?

Oui. Je viens d’effectuer une mission en Afrique pour la lutte contre le Sida. J’ai obtenu des médicaments gratuits pour les malades.

Vous avez soutenu Nicolas Sarkozy en 2007. Que ferez-vous en 2012 ?

La même chose.

Même si Dominique Strauss-Kahn se présente ?

Je suis pour Sarkozy quel que soit l’adversaire. Mais si Sarko ne se présente pas, je soutiendrai DSK. C’est assez clair ?

Vous chantez ce dimanche à Nice, face à la Méditerranée. Que vous évoque cette ville ?

C’est la ville de mes débuts. J’y ai roulé ma bosse avec ma guitare. Elle m’a porté bonheur pour toute ma carrière. C’est là aussi que j’ai été accueilli, en 1962 par mon oncle, Gilbert Zerbid qui était propriétaire du restaurant Le Saint-Germain, rue Croix-de-Marbre.

Si vous aviez un dernier rêve à réaliser, ce serait lequel ?

L’une de mes chansons s’appelle « Noël à Jérusalem ».  Mon rêve, ce serait un Noël dans cette ville sainte, télévisé dans le monde entier, avec les trois religions monothéistes rassemblées.

Article paru dans  Nice matin

 Enrico Macias revient en pleine lumière avec «Voyage d’une mélodie», un nouvel album cosmopolite.
| LP / Jean-Baptiste Quentin

 

Il reçoit à la maison. Un vaste appartement en plein cœur de Paris. Un piano trône dans le salon. C’est là qu’Enrico a travaillé certaines chansons de son nouvel album, « Voyage d’une mélodie », qui sort aujourd’hui. Un disque qui permet au chanteur de 72 ans de revenir à la musique après la disparition de son épouse en 2008.

Vous chantez en français, en yiddish, avec le chanteur kabyle Idir. C’est un engagement?
ENRICO MACIAS. Non, c’est ce que je suis. Mais c’est vrai que c’est étrange. J’ai eu envie notamment de chanter deux chansons qui sont des hymnes tunisiens dont « Taht l’el fil yasmin », c’est « l’Histoire du jasmin ». Et quand je l’ai enregistrée, il ne se passait rien là-bas. C’est une agréable surprise. Le monde bouge, mais je ne crois pas au chaos. Cela se passe mal en Libye, où la révolution est baignée dans le sang. Mais on ne peut pas l’arrêter. Khadafi ne peut pas gagner.

Le changement peut-il arriver en Algérie?

Ils gagnent beaucoup d’argent avec le gaz et le pétrole et ne distribuent pas au peuple leurs richesses. Mais le problème, c’est que l’on ne sait pas qui gouverne là-bas. Bouteflika? L’armée? Si les Algériens se révoltent pour débarquer Bouteflika, ils ils n’auront pas réglé le problème pour autant.

Cet album multiculturel paraît bien loin du débat sur l’identité nationale lancé par votre ami Nicolas Sarkozy…

Je soutiens aussi bien le président que certaines valeurs auxquelles je tiens. Ce n’est pas incompatible. Je trouve que Nicolas Sarkozy est un grand président. Je l’aime et je suis content d’être son ami, mais quand je ne suis pas d’accord avec lui, je le lui dis, comme sur l’histoire des Roms. J’aurais préféré que l’on trouve des solutions plus dignes. Le débat sur l’identité nationale ne me plaît pas non plus. Quand je suis arrivé d’Algérie, en 1962, je pensais que les Français allaient m’accueillir comme l’un des leurs et ils m’ont considéré comme un étranger. Je crois davantage à la diversité qu’à l’identité.

Mais vous chanterez encore « Ah qu’elles sont jolies les filles de Sarkozy » en 2012?

J’ai été critiqué quand je l’ai fait le soir de son élection. Je savais que les filles de Cécilia n’étaient pas celles du président, mais c’était les filles de France dont je parlais. C’était un clin d’œil.

Il y a quelques mois, on vous disait au bord de la ruine, victime de la crise.

Non, ce n’est pas ça. En fait, j’ai été victime de malversations d’une banque islandaise. Je voulais une certaine somme pour des travaux dans ma maison. Je ne vous dirai pas combien, ce serait indécent pour les gens qui ont du mal à joindre les deux bouts. Cette banque a voulu me faire emprunter beaucoup plus, a mis en garantie une hypothèque sur ma maison et n’a jamais donné l’intégralité de la somme. Elle en a dilapidé près de 90%. Elle a fait cela avec 440 maisons françaises et 3 500 en Europe. J’ai engagé une procédure pour lever l’hypothèque qui va aboutir et fera gagner ensuite toutes les victimes.

Pour vous, cet album, c’est aussi une manière de renaître à la vie?

Oui, ce disque m’a fait du bien après la mort de ma femme, Suzy. Cela m’a consolé, m’a donné de l’oxygène. Avant de partir, Suzy a dit à son fils : « J’ai la trouille. » Mais elle a eu un courage fou. Elle était malade depuis très longtemps, m’a donné deux enfants alors que c’était compliqué. Elle a beaucoup souffert. Sa mort m’a donné une force supplémentaire face à tout ce que je crains. Avant j’avais peur de la mort. Je n’ai plus le droit désormais.

En concert du 24 au 27 mars à Paris à l’Olympia. Tournée à partir du 9 avril.
 Le Parisien

Le chanteur sort un nouvel album sous forme de promenade dans le monde juif séfarade et yiddish.

Hébreu, berbère, ou encore ladino, pour son nouvel album, Enrico Macias, use de toutes les langues et de tous les styles. Voyage d’une mélodie est une invitation à la découverte de la culture juive. Celle des séfarades – les juifs d’Espagne et d’Afrique du Nord – mais aussi des yiddishs – les juifs d’Europe centrale et de l’est.

« C’est un échange »

 

Sur ce disque, qui sort lundi, l’artiste interprète pour la première fois une chanson en berbère. Un ménage de culture auquel il est très attaché. « C’est un échange. J’ai voulu par la différence qu’il y a entre nous, nous rapprocher », explique-t-il sur Europe 1. Sur l’album figure aussi une reprise des partisans du ghetto de Vilnuis, ainsi qu’un titre en français dans lequel il tend la main aux jeunes générations.

Mais cet album, Enrico Macias le veut, avant tout, laïc et surtout pas militant. « J’ai une religion, j’y suis fidèle, mais je ne revendique pas une fierté de ma religion. Mais j’ai une fierté vis-à-vis de ma culture », poursuit-il « Là où je revendique ma religion, c’est quand il est question du devoir de mémoire. Et quand ce devoir de mémoire est bafoué, quand on agit comme Monsieur Galliano, pour moi c’est un blasphème », conclut-il.

Voyage d’une mélodie s’inscrit tel un retour aux sources, sorte de première page d’une autobiographie, à l’aube des cinquante ans de carrière du chanteur.

Après le Pasino d’Aix en Provence, c’est dans la magnifique salle du Palais de la Mediterranée à Nice que s’est posée la mélodie d’Enrico.

Dehors un magnifique soleil, le bleu du ciel et de la mer comme les aime notre chanteur et une ambiance de fête puisque ce sont les derniers jours du Carnaval de Nice.

A l’intérieur, c’est une autre fête qui se prépare, la fête orientale, la fête maciasienne. La salle est pleine à craquer, bruissante et fébrile dans l’attente de le voir et de l’écouter.

Et puis enfin les musiciens investissent la scène pour prendre leur place, les lumières s’éteignent, le silence se fait, les premieres mesures de l’intro, et la voix chaude qui s’élève « Les rues les jours de marché, piquantes et bariolées, parfumées d’oranges et de piments…………… » . Enrico s’avance vers son public, le coeur tendu vers la salle, la voix pleine du soleil et de la chaleur de la méditerranée. Et la salle lui renvoie instantanément cet amour et cette chaleur en l’acclamant et en l’appelant. On a l’impression d’assister aux retrouvailles chaleureuses et bruyantes des membres d’une grande famille.

Et ils ont bien fait la fête les niçois au pied de la scène. Ils se sont levés dans un même élan sur « Les filles de mon pays » et n’ont plus quitté leur chanteur préféré pour danser avec lui sur « Le violon de mon père », « Snitra », « Yalali » et bien sur le pot pourri final, ,un chef d’oeuvre du genre puisqu’il voit s’enchainer « le mendiant de l’amour, Ya Rayah, l’oriental, El porompompero »…………. Un final endiablé

Chaque concert apporte son lot d’émotions et si hier j’ai imaginé un concert en Algérie en regardant la salle faire la fête, ce soir c’est Enrico qui a plus particulièrement attiré mon attention. J’ai admiré ce don très spécial qu’il a pour faire participer son public, pour l’emmener à sa suite à reprendre ses refrains, même les plus nouveaux. Il va vers les gens, il leur parle, et il leur fait une telle confiance qu’ils ne peuvent le décevoir. Quel plaisir de les voir répondre aussi spontanément à chaque attente de l’artiste

Et puis, je voudrais saluer tout particulièrement les musiciens d’Enrico. Parce que leur maître a aussi le don de l’improvisation. Il est impulsif, il suit son coeur et les réactions du public. Il n’hésite donc pas à ajouter un refrain ici, une vocalise là et, attentifs et professionnels, de l’accordéon aux guitares, du violon aux percussions, chaque instrument, sans hésitation aucune, s’adapte à l’inspiration du chanteur. Elle est belle cette communion là aussi.

Merci Enrico pour cette chaleureuse après midi à Nice !!!
Merci à tous les mucisiens !!!!!
Et merci aux niçois qui, comme toujours, ont été formidables

Elle court, elle court ……. la mélodie. De ville en ville, de scène en scène, partout elle répand ses airs de fête et de Fraternité.

Après Meaux, Lyon et Rennes, c’est au Pasino d’Aix en Provence qu’elle s’est posée le temps d’une soirée avant de poursuivre vers Nice.

Et hier soir, elle a bien senti qu’elle se rapprochait de ses vraies racines cette mélodie……. Le public qui avait envahi la salle jusqu’aux derniers fauteuils du haut a merveilleusement porté Enrico Macias et ses musiciens sans ménager ses applaudissements, ni sa voix pour reprendre en choeur tous les refrains. L’ambiance maciasienne a chauffé toute la soirée un public en délire à tel point qu’il m’est venu à penser à un moment à ce que serait cette même ambiance lors d’un concert en Algérie ……..

Enrico Macias était dans une forme splendide, heureux de faire la fête avec son public, fort et puissant dans la voix, gai et léger dans dans son humeur et ses pas de danse. En bon instituteur, il a su dès les premières notes inculquer ses nouveaux refrains à la salle qui, dans un bel ensemble et avec beaucoup d’amour, a su renvoyer l’écho de ses paroles à notre chanteur.

« Pourquoi voulez vous arreter, c’est trop beau  » a t’il lancé à ses musiciens alors que le public reprenait pour la 3ème fois le refrain d' »Adio Kerida »
Et c’est vrai que c’était beau !!!!!!!!!!

 La salle délirante était debout  pour « les filles de mon pays », « La vie populaire » ou « Paris tu m’as pris dans tes bras » et a fini au pied de la scène pour danser sur « Ya Rayah » et « le mendiant de l’amour ».

De beaux moments dont nous garderons le souvenir !!!!!!

Merci Enrico !!!!!!!!
Et merci à tous ses musiciens Kamel, Thierry, Bruno, Hafid, Amar, Zizi et Henri.

Ils nous promettent une merveilleuse fête du 24 au 27 mars à l’Olympia !!!!!!!!!!!!!!

Enrico Macias tend une passerelle entre les différentes cultures musicales du monde dans son nouvel album.
Photo Serge Guéroult

Enrico Macias, qui sort son nouvel album lundi 7 mars, est en concert ce soir au Pasino d’Aix-en-Provence et demain à Nice

Son nouvel album sera dans les bacs lundi. Mais Enrico Macias le rôde déjà sur scène. Rencontre avec un artiste qui défend sa musique bien sûr, mais aussi des idées, des valeurs, et qui jette un regard sensible sur le vent de liberté soufflant actuellement sur les pays arabes.

Vous semblez avoir puisé dans vos racines autant que dans vos voyages pour ce nouvel album ?
« Si je l’ai intitulé  Voyage d’une mélodie, c’est parce que les mélodies voyagent effectivement dans le monde. Ce que j’ai fait, c’est que j’ai essayé de les attraper. C’est pour ça que j’ai mis des chansons arabo-andalouses, des chansons d’Europe de l’Est, des chansons yiddish, des chansons berbères ce qui est une première pour moi – , de la musique chantée en ladino, qui est le yiddish espagnol…… J’ai voulu faire un tour du monde des cultures pour rendre complémentaires nos différences ».

Comment s’est passé l’enregistrement ?
« Le concept a été très bien travaillé par Socalled et mon fils. Et ils ont tellement bien travaillé que lorsque nous sommes rentrés en studio, le disque a été enregistré à une vitesse record. Et dans le plaisir absolu. J’ai adoré faire ça. Mes musiciens, qui m’accompagnent depuis très longtemps, ont interprété des musiques qui leur étaient étrangères avec beaucoup de facilité, en les intégrant très rapidement. Cela prouve bien qu’il n’y a pas de drapeau, pas de frontières entre les musiques. C’est le seul mode d’expression qui n’a pas besoin de passeport ».

Diriez-vous que la musique est un langage à part entière ?
« J’ai fait une carrière internationale dans des pays où on ne comprenait pas un traître mot de ce que je disais, ce qui n’empêchait pas le public de « kiffer », de prendre du plaisir à écouter mes musiques. Et je soupçonne même qu’il comprenait finalement ce que je disais à travers la musique, en tout cas de quoi je parlais. Et puis, pour moi, la musique est le seul langage qui existe entre l’au-delà et le monde dans lequel on vit. La musique a une dimension tellement spirituelle qu’elle a ce pouvoir. Dans ma culture, la tradition du deuil veut qu’on chante des psaumes, qu’on accompagne l’âme de la personne qui s’en va et qu’on apporte du réconfort à ceux qui restent et qui souffrent ».

Est-ce une dimension qui existe dans ce disque ?
« Il y a une chanson qui s’appelle Ne dis pas. C’est une chanson qui a été écrite dans le ghetto de Vilnius, à l’époque de la Shoah. Dans ce ghetto, il y avait un compositeur qui s’appelait Hirsch Glick qui, pendant que les siens subissaient des blessures et des douleurs indescriptibles, a écrit une chanson pleine d’espérance. Et tout le monde la chantait en choeur. Il n’y a eu aucun survivant dans ce ghetto. Seule la chanson a survécu à travers une partition qu’on a retrouvée. Je tenais absolument à la chanter en français, en mémoire des victimes du ghetto de Vilnius et de toutes les victimes de la Shoah ».

Dans quelle formation allez-vous vous présenter sur scène ?
« Il y aura dix musiciens, dont une section de cuivres klezmer. Et nous jouerons un maximum de chansons de cet album. C’est la première fois de ma vie d’ailleurs que je jouerai autant de chansons d’un nouvel album, qui sera l’ossature de ce spectacle. Mais il y aura aussi les incontournables, des chansons que je chante depuis près de 50 ans maintenant. Prenez Adieu mon pays, c’est la première chanson que j’ai écrite, il y a 49 ans : et bien, je l’ai toujours chantée et je la chante toujours avec la même émotion. Et ce nouvel album, je sens qu’il va très vite intégrer mon tour de chant, pour longtemps ».

Marseille, c’est quoi pour vous ?
« D’abord, ça a été mon premier contact avec la France. Et puis j’ai débuté à Marseille. J’ai été découvert à L’Alcazar, où j’ai été consacré pour la première fois, bien avant l’Olympia. Et puis cette culture me touche, me ressemble. Quand je vais à Marseille, je vois des Arabes, des Juifs, des Grecs, des Arméniens : c’est très cosmopolite, comme New York. Et moi, je suis né pour être cosmopolite ».

Vous qui avez dû quitter l’Algérie, quel regard portez-vous sur ce qui se passe en ce moment de l’autre côté de la Méditerranée ?
« Ceux qui étaient à la tête de ces pays qui se révoltent aujourd’hui ont oublié qu’ils étaient là pour le peuple. Et voir le peuple se lever comme aujourd’hui, c’est une belle surprise : je ne pensais pas que ça pouvait arriver, parce qu’ils vivaient sous des régimes très durs. Et c’est sans doute une mauvaise surprise pour tous les extrémistes, les fondamentalistes, qui pensaient qu’ils allaient pouvoir continuer à manipuler les peuples en jouant sur ses peurs.

Concert ce soir au Pasino à Aix. Album « Voyage d’une mélodie », Universal Music, dans les bacs ce lundi.

Alors qu’il s’apprête à fêter ses 50 ans de carrière, Enrico Macias revient dans les bacs le 7 mars avec un tout nouvel album, le quinzième.

A l’occasion de son grand retour, après plus de quatre ans d’absence – il sortait en 2006 La Vie Populaire, puis une compilation live -, Michel Drucker lui a déroulé le tapis rouge de Vivement dimanche et a fait de lui son invité d’honneur pour l’émission diffusée ce dimanche 6 mars, qui a été enregistrée ce jeudi 3 mars, au Studio Gabriel. Bon nombre de ses amis sont venus lui rendre hommage sur le plateau de l’émission.

Dans Voyage d’une mélodie, disponible dans une luxueuse édition digipack, il invite son public à une promenade au coeur de la musique juive sépharade à travers quatorze chansons originales. Pour ce come-back, il s’offrira même l’Olympia durant quatre soirs consécutifs, du 24 au 27 mars. Mais cet album est surtout le premier depuis le terrible décès de son épouse, Suzy, survenu le 23 décembre 2008, des suites d’une longue maladie. Une douloureuse épreuve qu’a dû traverser le chanteur de 72 ans.

« J’ai souffert énormément de la disparition de ma femme. J’allais me recueillir très souvent sur sa tombe. C’est l’amour de ma famille et mes amis qui m’ont fait tenir le coup. Et non la musique. Je n’avais plus envie d’en faire », raconte-t-il dans le numéro de France-Soir daté du jeudi 3 mars. Il confie même dans les colonnes de Gala du mercredi 2 mars : « Après la mort de ma femme, je n’avais plus envie de rien, je traînais. C’est mon fils, Jean-Claude, qui a eu l’idée de cet album éclectique et multiculturel. »

Aujourd’hui, plus de trois ans après le décès, il est toujours dans l’optique de rester fidèle à celle qu’il a aimée pendant plus de soixante ans : « J’ai pour principe de ne jamais dire ‘jamais’… C’est sûr, je peux rencontrer une femme, vivre une aventure. Mais refaire ma vie, non, je ne crois pas… Suzy l’aurait voulu, elle me l’avait dit avant de partir. Du coup, si un jour je rencontre quelqu’un, je n’aurai pas remords : j’ai son aval », confie ensuite Enrico. Suzy a toujours été malade, même avant leur mariage et avoir des enfants était pour elle extrêmement dangereux. Pourtant, contre l’avis des médecins, elle lui a donné une fille Jocya et une garçon Jean-Claude, au péril de sa vie. C’était une épouse et une maman admirable.

Son actualité est aussi cinématographique puisqu’il tient de vrais rôles dans deux films bientôt sur les écrans : La vérité si je mens 3, signé Thomas Gilou – dont nous présentions les témoignages des acteurs hier -, et Bienvenue à bord, d’Eric Lavaine, aux côtés de Franck Dubosc , Valérie Lemercier et Gérard Darmon . « C’est comme une récréation. Sans prétention, je suis assez doué pour le cinéma. La caméra me stimule », poursuit le Mendiant de l’Amour.

On se souvient également qu’en 2006, à quelques mois des élections présidentilles de 2007, il apportait son soutien à Nicolas Sarkozy. Un choix qu’il ne semble pas regretter aujourd’hui puisqu’il se dit prêt à le renouveler : « Ma religion, c’est l’amitié, alors, je vous le dis : je m’engagerai pour Nicolas Sarkozy ! », conclut-il.

Voyage d’une mélodie Az / Universal Music – Sortie le 7 mars 16,50 euros.

Joachim Ohnona pour Pure People

Cinquante ans après ses débuts, Enrico Macias nous entraîne toujours dans son univers festif et chaleureux. Dimanche, il sera sur la scène du Palais de la Méditerranée de Nice pour nous présenter son dernier album : Voyage d’une mélodie. Un voyage musical à travers les musiques juives. Il y interprétera de vieux thèmes de la culture yiddish tout en leur apportant une touche de modernité. Cette partition commencera au Maghreb puis s’en ira du côté de l’Europe de l’Est. Bien entendu, Le mendiant de l’amour ne manquera pas de nous fredonner ses grands succès où fraternité et tolérance tiennent immanquablement la vedette. Entre sérénité et énergie, nostalgie et utopie, rythme et tendresse… ce tour de chant prônera une nouvelle fois les rencontres : entre les cultures, les musiques et plus largement les artistes du monde entier. Assurément les « laï laï laï », entonnées depuis des décennies aux quatre coins du monde, vont à nouveau enchanter le public azuréen.
Enrico Macias. Dimanche 6 mars, à 17 h 30. Casino du Palais de la Méditerranée. Tarif : 39 €. Rens. 04.92.14.68.00.

Article de Nice Matin

Le mot de Loriental : Je me permets de rajouter que samedi il est à Aix en Provence au Pasino

Tout fan d’Enrico Macias qui se respecte sait que la fleur préférée de notre chanteur est

LA ROSE BLANCHE

Marlène en est depuis longtemps avertie. C’est pourquoi elle nous envoie une brassée de ces magnifiques fleurs pour souhaiter beaucoup de bonheur et de réussite au chanteur de notre famille

MERCI MARLENE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!