Notre fidèle ami Claudius, à qui nous devons la publication sur notre site de trésors personnels, avait lancé, il y a quelques temps, l'idée de mettre en lumière l'évolution de la place de la musique orientale dans le répertoire d'Enrico.....................
Cette influence est tellement évidente qu'il nous parait inutile de l'expliquer. Toutefois, dans ce document il nous est donné de prendre la mesure de l'importance que revêt la musique arabo-andalouse chez les Ghrenassia. A un moment donné, on peut entendre Sylvain expliquer, avec peut être une pointe de regret et de nostalgie, dans quelles circonstances son fils est devenu un chanteur de variétés.
L'arrivée des pieds noirs en 1962 et le contexte difficile de l'époque ne permettait pas la vulgarisation de cette musique. Sylvain lui, a essayé et réussi à créer une formation Malouf qui se limitait à animer les fêtes familiales (mariages, circoncisions....) mais il savait très bien qu'il ne pouvait pas faire revivre l'âge d'or du malouf constantinois des années 1950/1960.
Pourtant la conscience artistique d' Enrico lui dicte le devoir de rendre son propre hommage à son maître spirituel. La rencontre avec Taoufik Bestandji lui permettra de faire ce retour aux sources au printemps de Bourges.
