LA LAMPE D' ALADIN

 

 

Dans son livre "Non, je n'ai pas oublié", Enrico Macias raconte comment, dès l'âge de 18 mois, il est tombé en fascination devant la mandoline accrochée au dessus du lit de ses parents. Toute son enfance, il l'a admirée cette mandoline et, le jour où il fut autorisé à en jouer, ce fut une joie infinie.

Un peu plus âgé, il a cherché à se fabriquer une guitare avec quelques planches de bois et des élastiques. Jusqu'au jour où sa grand-mère lui fait le plus beau des cadeaux en lui offrant sa première guitare. Depuis, cet instrument ne l'a jamais quitté, accompagnant chaque instant de sa vie, les joies comme les peines, jouant le rôle de confidente.


Sur le bateau de l'exil, elle fut la première à transcrire toute la douleur de la déchirure en lui inspirant "J'ai quitté mon pays .......".

Et elle a fait du petit Gaston, l'artiste et le musicien exceptionnel qu'est Enrico Macias. Elle est omniprésente, accompagnant le chanteur dans toutes ses vocalises.

Ecoutons le parler de sa "lampe d'Aladin" :

"Je n'étais qu'un bateau sans amarres
Avant d'avoir trouvé ma guitare..."
"J'ai su dès la première seconde
Qu'elle me ferait faire le tour du monde..."
"Sans sa présence entre mes mains
Mon existence ne serait rien...."
"Elle connait mieux que moi mes peines
Elle traduit mon cœur à ceux que j'aime.."
"Ce morceau de bois, taillé entre les mains d'un luthier
Ce corps de femme qui m'a tout appris....
Elle n'est que musique et poésie...."

Cet amour pour son instrument, Enrico l'a chanté à de
multiples reprises, et lui a dédié notamment :
"Oh guitare, guitare"
"La lampe d'Aladin"
"Jouez guitares"
"Ma guitare à mon fils"

DERNIERE MISE A JOUR
09.06.2012 19:28