Enrico Macias se définit lui-même comme un homme de Paix et de Fraternité, valeurs inndissociables et complémentaires.
La fraternité entre les peuples, toutes religions et origines confondues, il la porte en lui. Elle est dans sa nature, dans ses origines, dans son éducation, ce sentiment de solidarité et d'amitié impliquant tolérance et respect mutuel des autres.
Très tôt dans son enfance, à travers son éducation et les évènements douloureux qu'il a vécu, Enrico Macias a été sensibilisé aux problèmes d'entente entre les peuples, de tolérance et d'acceptation de la différence.
C'est donc naturellement qu'il a composé ses premières chansons sur ce thème.
Tout le monde connait "Enfants de tous pays" qu'il a composée dès 1963 puis "Noël à Jerusalem" sortie en 1968. En 1971, en visionnaire, il écrit "Le grand pardon" puis "A la face de l'humanité" en 1972.
En novembre 1977, c'est l'évènement historique de la rencontre d'Anouar El sadate et de Menahem Begin devant la Knesset qui lui inspire une nouvelle chanson "la folle espérance".
A la suite des accords de paix signés entre ces deux pays, il est invité à participer au caire au "Festival de la paix" avec d'autres artistes en novembre 1979. C'est à l'issue de ces journées qu'il rencontre personnellement le président Anouar El sadate, rencontre qui le marque de manière indélibile pour le restant de ses jours.
Et toute sa vie durant, il a chanté et continue inlassablement de chanter malgré les épreuves, sa confiance en l'homme, l'amour de son prochain et son rêve d'un monde idéal où règnerait l'osmose entre tous les peuples : "ses Andalousies".
Ce combat pour les droits de l'homme, il ne le mène pas, avant tout, pour lui, même si ce serait une formidable récompense personnelle que de voir ce rêve devenir réalité. Ce combat, il le mène pour "ses enfants, petits enfants et pour les générations futures".