Alors qu' Enrico Macias prépare une nouvelle tournée en Amérique du nord (USA et Canada juin 2009), nous voudrions vous rappeler ses premiers succès sur le nouveau continent dès ..... 1967. Depuis, et en 47 ans de carrière, il en a remporté de nombreux autres et nous avons retrouvé pour vous quelques articles parus en France à ces occasions (cliquez sur les images).
Mais si nos amis américains et canadiens qui fréquentent ce site ont des articles parus dans leur pays et qu'ils acceptent de nous en confier une copie, c'est avec un immense plaisir que nous les mettrons en ligne ici, pour le plus grand plaisir de tous.
(Photo Jour de France)
"On the stage, mister Macias, please"
C'est devant sa table de maquillage, dans une loge du Carnegie Hall, qu' Enrico entend ce message qui l'invite à rejoindre la scène.
Quelques heures auparavant, il apprend que Charles Aznavour est aussi à New York. Il lui téléphone et se rencontrent aussitôt.
Le "grand Charles" lui dit: "C'est ta personnalité qui peut t'ouvrir les portes de ce continent. Les Américains sont friands de nouveautés, ce sont de grands enfants, il faut les étonner".
Ceci est le premier grand soutien qu'il reçoit dans cette ville unique au monde où, sur un coup de dés, se fontet se défont les carrières, où l'urbanisme aux proportions inhumaines draine quotidiennement une foule indifferente aux amours et aux meurtres. Notre Gaston s'y sent tout petit et pourtant il s'est fixé l'objectif de se produire au Carnegie Hall. Ses amis l'ont mis en garde: "Louer cette salle, tout le monde peut le faire, la remplir c'est tout autre chose".....
Le jour J, c'est Jean Claudric qui arrive en fin de matinée et se propose de l'accompagner au piano. Et, dans l'après-midi, c'est au tour de Bruno Coquatrix en personne d'arriver de Paris. Cette surprise qui met Enrico en grande confiance porte le point d'orgue aux soutiens qu'il reçoit pour cette représentation.
Bien que sa popularité soit étendue d' Italie en Angleterre, en passant par l' URSS ou le Japon, il sait que c'est un grand risque qu'il court dans cette salle mythique; ou c'est l'accueil délirant ou c'est l'échec total.
Il se retrouve devant un large public d'origine méditerranéenne, des Américains, des Tahitiens, des Brésiliens..... et C'est un triomphe !!! Il a gagné son pari. Il vient de conquérir le pays du music hall et comme Michel Legrand, Jean Michel Jarre et d'autres grands artistes français, à partir de cet instant, il devient très populaire dans ce pays.
on lui propose des contrats fabuleux, on lui propose même de tourner dans des films américains.......... Bref, les portes de ce continent lui sont grandes ouvertes et il n'appartient qu'à lui qu'elles ne se referment pas.
