mise à jour
Ven 8-avr-16 12:25
 

1962-1970

 

Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d’Adobe Flash Player.

Obtenir le lecteur Adobe Flash


Montage www.altaiir-enricomacias.com

Forte de sa culture judéo-arabe et de son expérience du malouf, l'inspiration d' Enrico Macias est essentiellement nourrie en cette année 1962 par ses sentiments de déchirure et les peines amoureuses. Avec l'air de fête qui lui collera à la peau durant toute sa carrière, il signe de très jolis textes qui, pour certains,  deviendront des incontournables de ses spectacles comme "Adieu mon pays" et "L'oriental". Puis s'ensuivent de très belles mélodies comme "Chiquita" et "Oh guitare, guitare".


Après son passage à Bobino en 1963 et la rencontre avec Jacques DEMARNY qui deviendra son complice en écriture, c'est le début de la carrière que nous lui connaissons. Le million d'exemplaires de "Enfants de tous pays" qui fut son plus grand succès et d'autres textes comme "Ma maison, ma maison", lui permettent de devenir l'idole de dizaines de milliers de pieds-noirs. Désormais, les succès s'enchainent. "La femme de mon ami", "El  Porompompero", "L'île du Rhône", etc...


En 1964, il crée  "Paris, tu m'as pris dans tes bras" et "Les filles de mon pays". Cela ne fait qu'amplifier sa notoriété et sa popularité. Puis c'est au tour de "Notre place au soleil" de l'inscrire comme un vrai chanteur populaire.

Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d’Adobe Flash Player.

Obtenir le lecteur Adobe Flash

Ne doute plus de moi
Emisson "Rendez vous avec Enrico Macias" - 30/05/1964


Après "Il reste aujourd'hui" en 1963, c'est avec "Vieille terre" qu'il fait son deuxième clin d'œil à ce qu'on appelait à l'époque, "la terre promise".


L'Olympia
est la plaque tournante de tous ses concerts. Il s'est fait le plaisir de s'y produire très souvent. Soucieux d'élargir son public pour ne pas se limiter à être le seul représentant des pieds-noirs, et sur les conseils de Marcel AMONT, il décide de délaisser sa guitare le temps de quelques couplets pour être libre de ses mouvements et transformer ses spectacles en une "fête orientale" où le public peut retrouver la chaleur et les rythmes de l'autre rive de la Méditerranée.


L'année 1965 est marquée principalement par deux titres très importants dans sa carrière :"Mon cœur d'attache" et "Vous les femmes". Commencent alors de longues tournées en Belgique, en Italie, en Espagne, en URSS qui, cependant, ne mettent pas son inspiration à mal puisqu'il continue avec son complice en écriture à enchainer les succès : "Où est donc la vérité", "Je t'aimerai pour deux", "Jamais deux sans trois" ....


Sa visite en Israël en 1967 le sensibilise encore plus profondément si besoin était, aux tragédies engendrées par les conflits et les guerres. Dans cet élan, suivant son cœur naturellement généreux, il se lance dans son combat pour la fraternité et paix et s'en fait le messager.
"Non, je n'ai pas oublié" écrite l'année précédente en réponse à ceux qui lui reprochaient de renier ses racines lui donne cette profonde conviction d'être le messager des causes justes. L'expression de ses sentiments sincères lui vaudra d'être considéré comme un rêveur, un utopiste. Mais l'on comprendra plus tard qu'il était le témoin de son époque avec un
"Le port est triste" qui fait sûrement référence à l' "EXODUS" est l'un de ses titres phares qui annoncera un sincère engagement en faveur de la paix.
Cette même année lui inspire, lors d'un voyage dans le nord, un autre de ses grands titres : "Les Gens du nord".


En 1968, le public ne pouvait deviner qu' Enrico venait de signer un contrat avec le grand label qu'était "PHILIPS". Cette année la voit la naissance de "Aux talons de ses souliers", "Le feu des gitans", "La vie dans la vie".......et la série de succès qui s'ensuivent. "La lampe d'Aladin", "De musique en musique", "Quand on est amoureux",
"La première corrida" et surtout "Dix ans déjà" donnent le tempo d'une période qui sera appelée "LES ANNEES FERTILES".

 

DERNIERE MISE A JOUR
08.04.2016 12:01