SES CONCERTS

L'ambiance maciasienne

 

Un spectacle, tout comme une chorégraphie, se construit autour d'une intension, avec un fil conducteur.
Dès l'ouverture du rideau, le public doit entrer dans le monde de l'artiste qui va capter son intérêt et son imaginaire par un voyage dans le temps et l'espace en surfant sur les rythmes et les ambiances successives.
Au fil des années d'expérience, et sur la base d'un sens inné de la fête, Enrico Macias est devenu maître dans l'art d'entrer en communion avec son public, de faire monter crescendo les émotions et d'instaurer, au final, l'ambiance de "la fête orientale", la "fête Maciasienne" .

C'est pourquoi  les témoignages  de chacun des spectateurs relatent la même impression d'avoir vécu le concert sur un nuage, avec la sensation indescriptible, dès les lumières éteintes, d'un vide immense, d'un manque irrépressible qui déjà fait attendre avec impatience la prochaine fête.

Le morceau que vous pouvez écouter sur cette page est un exemple typique de cette apothéose finale que nous offre toujours Enrico. Il s'agit de "La sortie espagnole", final de l'Olympia 1977, magistralement arrangé et orchestré par Jean Claudric

Des concerts, Enrico Macias en a célébré des milliers à travers le monde, de l'orient à l'occident, mais, pour un artiste français de sa génération, la consécration se traduit en son pays par les lettres de son nom scintillant de mille feux au fronton de l'Olympia.

Cette célèbre salle parisienne a été construite  au 28 boulevard des capucines, en lieu et place de montagnes russes érigées en 1888 et démontées sur ordre du préfet car en bois et dangereuses. Fondée par Joseph Oller qui avait déjà créé notamment avec Charles Zidler le célèbre bal du moulin rouge, elle est inaugurée le 12 avril 1893 par "La Goulue", danseuse de cancan populaire.
Après avoir connu une période de déclin durant laquelle elle sera transformée en cinéma à partir de 1929, ce n'est qu'en 1954, qu'elle sera rendue à sa vocation première par Bruno COQUATRIX. Ce ch'ti en fera le temple du music hall dont toutes les grandes vedettes internationales fouleront les planches. C'est Gilbert BECAUD qui a l'honneur de l'inaugurer. Quarante ans plus tard, menacée d'être détruite pour être remplacée par un parking, elle est sauvée une fois encore, par le ministre de la culture d'alors, Jack LANG, qui la fait classer au patrimoine culturel français en 1993.

Aujourd'hui, l'Olympia est reconnaissable à ses grandes lettres de lumière rouge. Les travaux effectués dans le cadre de la reconstruction de l'ensemble immobilier ont duré 2 ans et l'Olympia a été reconstruite à l'identique, seulement déplacée de quelques mètres mais avec une capacité désormais de 2000 places. La scène a été agrandie de 4 mètres, les loges sont plus spacieuses et confortables et les coulisses de la technique sont des plus modernes.
En 2001, Vivendi Universal rachète l'Olympia et Pascal NEGRE en confie la direction à Arnaud DELBARRE qui chapeaute la gestion et la direction de 44 salariés.

Sur les pages suivantes, nous allons évoquer quelques uns des nombreux concerts d'Enrico Macias à l'Olympia mais aussi à travers le monde.



La fête à l'Olympia

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19.05.2013 17:40